En déplacement dans l'État hébreu ce lundi, le président américain a rappelé les liens entre son pays et Israël, avant de critiquer l'Iran et de se rendre à Jérusalem. C'était une visite très attendue. Donald Trump était en déplacement en Israël ce lundi. Le locataire de la Maison Blanche a d'abord rendu hommage à l'État hébreu, avant de s'en prendre violemment à l'Iran puis de devenir le premier président américain en exercice à se recueillir au mur des Lamentations. Retour sur une visite pleine de symboles.....Détails........
Des "liens indestructibles" avec Israël
C'était immédiatement après son arrivée, sur le tarmac de l'aéroport de Tel-Aviv, le président américain a commencé son discours par quelques mots chaleureux à l'égard du peuple israélien.
"Nous aimons Israël, nous respectons Israël et j'adresse à votre peuple de chaleureuses salutations de la part de vos amis et de vos alliés", a lancé le président des États-Unis.
Et de poursuivre: "Je suis venu sur cette terre ancienne et sacrée pour réaffirmer les liens indestructibles entre les États-Unis et l'État d'Israël", a-t-il souligné, avant de se faire applaudir.
Mur des Lamentations
C'est l'image qui a fait le tour du monde: Donald Trump est devenu le premier président des États-Unis en exercice à se rendre au mur des Lamentations, lieu le plus sacré pour les Juifs.
Il portait une kippa noire et est resté longtemps immobile, la main droite posée sur le mur, avant de glisser, selon la tradition, un bout de papier dans les interstices entre les pierres. Ces papiers contiennent habituellement des prières ou des voeux.
Sa femme, Melania et sa fille Ivanka se sont rendues dans la partie réservée aux femmes. Après avoir prié, cette dernière, convertie au judaïsme, a essuyé quelques larmes.
Nouvelle charge contre l'Iran
Donald Trump n'a pas fait que délivrer un message de paix et d'amour. Comme dimanche en Arabie Saoudite, le président américain a dénoncé le soutien de l'Iran aux "terroristes".
L'Iran doit cesser "le financement, l'entraînement et l'équipement meurtriers de terroristes et de milices", a-t-il lancé.
Sur le nucléaire, le locataire de la Maison Blanche a dénoncé l'accord négocié par Barack Obama.
"Au lieu de dire merci aux États-Unis, ils se sentent enhardis", a-t-il déploré. Pour lui, Téhéran ne doit "jamais" être autorisé à obtenir l'arme nucléaire.
Déclassification d'informations
Donald Trump était aussi attendu sur un autre dossier: celui du scandale des informations classifiées qu'il aurait communiquées à des responsables russes dans le Bureau ovale, sans l'accord d'Israël.
Comme d'habitude, le président américain s'est efforcé de minimiser l'affaire.
"Je n'ai jamais mentionné le mot ou le nom d'Israël (...) encore une histoire fausse", a-t-il lancé.
"La coopération en matière de renseignement est fantastique, elle n'a jamais été aussi bonne", a confirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahou.
Un selfie avec un député à la réputation sulfureuse
Il a l'habitude des scandales: un député israélien est parvenu à faire (encore) parler de lui en arrachant un selfie au président américain, malgré les tentatives d'obstruction du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Problème: Oren Hazan n'était pas censé approcher Donald Trump. Il est tout de même parvenu à "s'incruster", au premier rang des personnalités saluées par le président américain.
En 2015, Hazan avait été suspendu de son poste de vice-président du Parlement après des accusations de proxénétisme et usage de drogues, et suspendu un mois de toute activité parlementaire pour avoir eu un comportement "insultant" envers une députée handicapée.
Le reste du programme
C'est un déplacement express. Le président américain passe seulement 24 heures dans la région. Pour conclure sa journée de lundi, Donald Trump doit s'entretenir avec Benjamin Netanyahou toute la soirée.
Mardi, il rencontrera son homologue palestinien Mahmoud Abbas à Beitlehem, avant de se rendre au Mémorial de la Shoah de Yad Vashem.
Il devrait enfin prononcer un discours au Musée d'Israël de Jérusalem, avant de s'envoler pour le Vatican.
Source L'Express