Le chef d'état-major israélien a estimé hier que le commandant militaire en Syrie du Hezbollah, Moustapha Badreddine, avait été tué par ses propres hommes, l'année dernière dans ce pays en guerre......
« Nous pensons qu'il a été tué par ses propres officiers », a affirmé le général Gadi Eisenkot, qui s'exprimait lors d'une conférence sécuritaire. Ses propos ont été rapportés par l'AFP, dans une dépêche datée de Jérusalem.
Le chef d'état-major israélien, qui a affirmé baser cette information sur des renseignements obtenus par Israël, n'a pas expliqué les raisons pour lesquelles Badreddine, un des cinq accusés dans le procès sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, aurait été tué par ses hommes, en mai 2016 près de l'aéroport de Damas.
À l'époque, le Hezbollah avait accusé des groupes « takfiris » d'avoir bombardé à l'artillerie l'endroit où il se trouvait, en référence aux groupes jihadistes sunnites impliqués dans la guerre en Syrie. Il avait en outre accusé Israël d'être derrière cet assassinat.
Aucun groupe n'avait cependant revendiqué l'attaque. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), la première position de ces groupes se trouvait à 7 km de là, mais aucun tir n'avait été enregistré au cours des 72 heures précédant la mort du responsable.
Le Hezbollah traverse une « crise majeure tant économique que sur le plan de son leadership », a en outre estimé le général Eisenkot.
« Notre politique de ne pas nous impliquer dans le conflit (en Syrie) est juste, mais nous restons vigilants pour ce qui est de nos intérêts sécuritaires », a souligné le général israélien, dont l'armée a ciblé vendredi en Syrie un convoi d'armes, présenté comme destiné au Hezbollah.
Source L'Orient le Jour
Suivez-nous sur FaceBook ici:
