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jeudi 23 février 2017

45% des attentats sont perpétrés par des arabes israéliens


 
Le chef d'état-major de Tsahal, Gadi Eizenkot, a comparu devant le comité des affaires étrangères et de sécurité de la Knesset mercredi, sous la direction d'Avi Dichter, et a évoqué les problèmes de sécurité auxquels Israël est confronté à l'heure actuelle......
 

 
Dichter a ouvert la rencontre en déclarant que "ces derniers temps, les membres du comité ont entendu les chefs des conseils locaux, à la frontière nord et près de Gaza, faisant part de sérieuses préoccupations concernant le réarmement du Hezbollah et du Hamas, y compris des déploiements offensifs et pas seulement défensifs."
"Des responsables locaux de Judée et Samarie nous ont fait part de leurs inquiétudes et de leurs critiques à l'égard du grand nombre de violations de la clôture de sécurité par lesquelles passent des milliers de palestiniens qui ne sont pas autorisés à entrer en Israël," a ajouté Dichter.
Il a indiqué que le comité se rendrait demain en tournée dans le nord et qu'il rencontrera les chefs des conseils locaux près de la clôture de sécurité en Judée et Samarie pour "voir de très près les problèmes qu'ils ont et les solutions fournies par Tsahal."
Le chef d'état-major Eizenkot a évoqué les objectifs fixés par Tsahal pour 2016 et a déclaré que le but premier était de maintenir la préparation de Tsahal à la guerre, ce qui a été réalisé de manière satisfaisante. Il a ajouté qu'il y avait eu une amélioration du niveau et du nombre de formations, des capacités de renseignement et des inventaires des munitions.
Eizenkot a souligné qu'au début de toute campagne, outre le fait d'attaquer des cibles avec force, le déploiement de la force terrestre réalisé avec le maximum d'effet et dans un temps minimal était crucial pour atteindre la victoire et vaincre l'ennemi.
Eizenkot a déclaré que pendant la première moitié de 2016, la vague terroriste amorcée en 2015 a continué, mais dans la seconde moitié la situation sécuritaire s'est améliorée.
Il a souligné que la lutte contre le terrorisme continue sans relâche et que l'année dernière Tsahal avait tué 171 terroristes. Sur tous les fronts, il y avait une activité opérationnelle généralisée, dont la plupart était cachée de la connaissance du public, et cela a apporté une période de calme et un renforcement de la dissuasion de Tsahal.
Eizenkot a réitéré son opinion selon laquelle l'atout principal dans la réduction du terrorisme était l'utilisation correcte de la force de manière à distinguer le terroriste de la population palestinienne, tout en permettant aux dynamiques de vie, de travail et d'étude de se poursuivre du côté palestinien à tout moment.
Il a ajouté que pendant les années précédentes 2015 et 2016, 45% de ceux qui ont effectué des attaques terroristes avaient des cartes d'identité israéliennes.
Eizenkot a déclaré que Tsahal suivait de près l'évolution de la situation à Gaza. Les résultats des élections du Hamas qui ont mené à l'élection du terroriste assassin Yahya Sanwar à la tête du groupe terroriste prouvent que toute distinction entre les échelons politiques et militaires du Hamas s'est dissipée.
Le chef d'état-major a ajouté qu'en ce qui concerne la menace des tunnels du Hamas, Tsahal a dépensé 2,4 milliards de shekels pour combattre la menace, et, en ce qui concerne le front syrien sur les hauteurs du Golan, on s'attendait à ce que les combats continuent du côté syrien de la frontière.
En ce qui concerne le Liban, Eizenkot a souligné que même si les forces du Hezbollah ont acquis de l'expérience considérable au combat grâce à leur implication en Syrie, cette action a conduit à une crise dans le moral et les capacités financières du groupe terroriste.
Les déclarations actuelles de Nasrallah visant à établir un moyen de dissuasion mutuel, et Eizenkot ne prévoit pas d'attaques lancées contre Israël sur ce front ou sur le front de Gaza.
Eizenkot s'est également referee à la condamnation d'Elor Azariya, et a déclaré que l'intervention extérieure était dommageable et était accompagné de nombreuses inexactitudes que le public a adoptées et qui n'avaient aucun lien avec la vérité factuelle.
Il a souligné qu'il voit une différence entre un soldat errant, que l'officier doit utiliser comme une leçon pour les autres, et un soldat démontrant de la négligence ou de la turpitude morale, qui ne peut pas être tolérée.
Quand aux répercussions possibles sur d'autres incidents, Eizenkot a déclaré qu'après l'incident de Hevron en mars 2016, il y avait eu 200 autres incidents, et dans aucun d'entre eux les soldats n'avaient hésité à tirer.

Source Juif.Org
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