La fondation Konrad Adenauer, au sein de son siège, a abrité le mardi 6 décembre, le 8ème colloque sur la religion et l’environnement qui avait comme principal thème «plaidoyer pour le dialogue interreligieux». Des questions reliant la religion et la protection environnementale ont été au cœur du colloque qui a vu la participation du ministre de l’environnement, du Monseigneur le Nonce Apostolique, de la représentante l’ambassadeur d’Israël....
Le «plaidoyer pour le dialogue interreligieux» est le thème retenu par la fondation Konrad Adenauer qui a organisé un colloque hier, mardi 6 décembre, au siège de la dite fondation.
Via la religion, comment parvenir à protéger l’environnement qui est menacé par la pollution, par les actes contre nature que l’homme commet sur terre ? Quel est le rôle que les religions devraient et peuvent jouer dans la sauvegarde et la transformation positive de l’environnement ? Comment le souci du vivre ensemble dans un environnement sain peut-être vecteur des relations de bon voisinage ? Une multitude de question soulevée lors du colloque sur l’environnement et la religion.
La protection de l’environnement est plus que nécessaire puisqu’il reste le seul endroit où la vie humaine est possible. L’objectif de ce colloque est selon Thomas Volk, représentant résident de la fondation Konrad Adenauer «promouvoir le dialogue interreligieux comme cadre et moyen de valorisation d’une nouvelle culture environnementale en faisant le diagnostic des actions qui contribuent à la destruction progressive de l’environnement, de notre maison commune, la terre».
Des débats internationaux sont organisés chaque année par les plus grandes autorités de ce monde à l’image de la cop22 tout récemment pour trouver des solutions sur comment faire pour éviter ou diminuer la pollution mais on se rend compte que c’est eux même qui participe à la pollution avec leur voiture de luxe ou avion présidentiel.
Une pièce théâtrale conçue par la troupe Tok Tok était au rendez-vous pour attirer l’attention de tous sur les dégâts.
La protection de l’environnement par l’homme relève d’une obligation si on se réfère aux propos de la représentante de l’ambassadeur d’Israël. Elle affirme : «le thème de cette année «religion et environnement» est d’une importance capitale.
Car, la relation Homme-Environnement date du début de l’histoire. Dans le livre de la Genèse, Dieu a créé la nature, et 5 jours après l’homme. Dieu a pris l’homme et l’a mis dans le jardin d’Eden.
À cette occasion, Dieu lui a donné la noble mission de protéger la nature, de la travailler et d’en tirer profit. Mais entre l’obligation de traiter le monde dans lequel il vit et le souci de le développer, de l’améliorer et de le perfectionner, commence le conflit entre la raison économique et la raison environnementale », soutient la représentante de l’ambassadeur d’Israël.
Doudou Ndiaye dans la même perspective que cette dernière souligne que « la religion a toujours modelée le comportement des individus.
Des religions païennes animistes aux religions révélées, en passant par le brahmanisme ou le bouddhisme, la protection et le respect de la nature ont partout été des exigences majeures afin de permettre à l’homme et à ses descendants de pouvoir perpétuer les conditions sine qua non d’une existence harmonieuse sur terre.
Les rapports entre l’homme et les espaces naturels qui l’entourent sous l’angle de la dialectique religion et environnement sont loin d’être proxénètes mais constituent tout un objet de prescription forte que si elle était rigoureusement respectée certainement nous aurions un monde écologiquement plus rassurant » déclare le représentant d’Abdoulaye Baldé, ministre de l’environnement.
Source Sud Online
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