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lundi 2 mai 2016

Le président Rivlin va examiner une demande d'amnistie pour Katsav






Le président israélien Reuven Rivlin va prochainement annoncer s'il accorde la grâce présidentielle à son prédécesseur Moshe Katsav, en prison depuis plus de quatre ans, au prétexte d'une détérioration de son état, rapporte dimanche le journal Yediot Aharonoth....







Moshé Katsav, 70 ans, a été reconnu coupable en décembre 2011 notamment de viols à l'encontre de deux de ses collaboratrices à l'époque où il était ministre du Tourisme dans les années 90, de harcèlements sexuels, de subornation de témoins et d'entraves à la justice.
Des proches l'ancien président Katsav, parmi lesquels des membres de sa famille et ses avocats, ont révélé ces derniers jours que son état mental s'était détérioré.
Selon eux, l'aggravation de son état s'est opérée après [ le rejet de sa libération anticipée par une commission de l'administration pénitentiaire]  le mois dernier, qui avait également fustigé son comportement.
"Il ne fait aucun doute, pour les membres de la commission; qu'une libération du prisonnier, qui a nié l'infraction qu'il a commise et n'a pas suivi de traitement durant son emprisonnement, serait une violation substantielle de la confiance du public", avait écrit les membres de la commission dans leur décision.
Katsav n'a pas fait appel de la décision de la commission, du fait qu'il serait tombé dans une sévère dépression, selon certaines sources.
Les informations concernant l'état mental de Katsav sont arrivées jusqu'au bureau du président Rivlin. Celui-ci va recevoir deux demandes de grâce : une déposée par l'épouse de Katsav, l'autre par son avocat, Zion Amir.
Les demandes insistent sur la détérioration rapide et inquiétante de l'état mental de l'ancien président au cours des dernières semaines.
Avant la décision de la Commission des libérations conditionnelles, certains médias avaient indiqué que Rivlin et la ministre de la Justice Ayelet Shaked étaient favorables à une grâce, ce que le président a démenti.
"Le président n'a exprimé aucun soutien à une grâce pour Katsav. Le président discutera de cette question et formulera sa position, si et lorsque cela est nécessaire, comme il le fait toute autre demande de grâce qui lui est adressé", ont fait savoir ses services.
La demande de libération conditionnelle de Katsav a déclenché une tempête de critiques, notamment de la part de certains députés et de certaines de ses victimes.


Source I24News