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vendredi 15 avril 2016

Paracha Metsora : Torat Ha Metsora





Rabbi Yehochou‘a ben Lévi a enseigné : Le mot torath  (« loi de ») est employé à cinq reprises dans la Tora  à propos du « lépreux ». C'est pour nous apprendre que celui qui profère du lachone hara'  (« propos médisants ») transgresse chacun des cinq livres de la Tora  ( Wayiqra rabba  15, 6). Quel est le rapport entre le lachone hara'  et les cinq livres de la Tora  ?....







Dans Berèchith  3, 5, le serpent encourage Eve, en employant du lachone hara' , à manger le fruit de l'arbre de la connaissance. Il lui déclare : «   Tout artisan déteste ceux qui font le même travail que lui.
Hachem  Dieu a mangé du fruit de l'arbre, puis Il a créé le monde. [Si donc vous en mangez à votre tour, “vous serez comme Lui”] » ( Rachi ad loc . et Berèchith rabba  19, 4).
Dans Chemoth  (4, 6), Hachem  demande à Moïse de mettre sa main en son sein, et «  voici que sa main était “lépreuse” comme la neige ». Cela est arrivé, explique Rachi  au nom du  Midrach tan‘houma  23, parce qu'il avait calomnié les enfants d'Israël en suggérant qu'ils pourraient ne pas le croire ( Chemoth  4, 1), raison pour laquelle, explique le Midrach tan‘houma , il a été frappé de la « lèpre ».
Dans Wayiqra  (19, 16), la Tora  prohibe explicitement le lachone hara'  en interdisant de « colporter dans nos peuples ». Le livre de Bamidbar  nous apprend que Miryam a été frappée par la « lèpre » pour avoir émis du lachone hara'  à l'encontre de son frère Moïse. Et dans Devarim (24, 8 et 9) la Tora  nous met en garde contre la plaie de la « lèpre » et rappelle celle qui a frappé Miryam.
Voilà pourquoi, étant donné que le  lachone hara'  est mentionné, soit explicitement soit implicitement, dans chacun des livres de la Tora , celui qui en répand est considéré comme les ayant transgressés tous les cinq.


Jacques Kohn


Source Chiourim