WhatsApp, la populaire application de messagerie sur mobile, s’apprête à fonctionner (bon gré mal gré) avec l’IDF (Israel Defence Force). Pour éviter au maximum des fuites malencontreuses après les attaque terroristes causant des victimes au Proche-Orient, l’armée Israélienne s’introduit dans le monde des réseaux sociaux modernes...
Depuis plusieurs années maintenant, l’application WhatsApp a causé d’énormes migraines au gouvernement et à l’armée Israélienne. Aussi populaire au proche-orient que dans le reste du monde, l’application a souvent été interdite publiquement ces derniers temps.
La raison ? Presque systématiquement, après les attaques terroristes perpétrées sur le sol Israélien ces dernières années, les premiers « témoignages » et rapports de victimes sont arrivés par le biais de ce réseau social.
Les badauds, témoins d’explosions ou d’attaques en tout genre, passent outre toutes les loi et le bon-sens commun, mettant en ligne des clichés provoquant la détresse (parfois à tort) des familles de victimes.
Comme l’explique le Lt. Colonel Yoram Hasson (chef du département des victimes de l’IDF) :
« Lors d’une des attaques sur Jérusalem, Aaron Bennett, un soldat, a été tué. Des civils présents sur place lui ont pris sa carte d’identité, l’ont photographiée et diffusée sur le réseau social. »
Tout aussi dérangeant, un commandant de bataillon avait été « déclaré » mort en Janvier 2015. Sans aucune preuve pouvant étayer les faits avancés, sa photo avait été diffusée sur WhatsApp avec un message relatant son décès pendant une attaque. Sa famille avait été dévastée en apprenant la nouvelle par le biais du réseau social.
Une information qui s’était avérée fausse peu après.
Pour résoudre ce problème, l’IDF a décidé de rejoindre activement le réseau social, en assignant un officier à chaque groupe WhatsApp Israélien.
Le Lt. Colonel Hasson, explique l’objectif qui est visé par cette initiative, qui pourrait paraître liberticide.
Il ne s’agit pas de censurer l’application et ses membres, mais d’arrêter la diffusion de fausses informations ou d’images pouvant heurter des familles déjà endeuillées.
Source 1001 web