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mardi 27 octobre 2015

Génial pour attirer les meilleurs : " Visas pour Start-up " en Israël

 
Plus besoin d’être juif et de faire son Allyah pour vivre de longs mois dans la StartUp Nation. Les entrepreneurs non-juifs qui voudront exercer leurs talents en Israël auront à l’avenir une vie administrative plus facile. Le Ministère de l’économie (Jérusalem) a annoncé cette semaine le lancement du “Visa Startup”...


Cette nouvelle disposition a été longuement préparée par les autorités administratives du pays. Le nom en Anglais de ce visa est “innovation visas” pour entrepreneurs étrangers. Le visa sera obtenu pour deux ans et pourra être allongé d’une nouvelle période.
Sur le terrain législatif, les pressions du maire de Tel Aviv sur le gouvernement ont abouti à un projet de loi sur l’octroi de « visas pour start-up.
Objectif : lever les obstacles bureaucratiques afin de convaincre des entrepreneurs de déménager avec armes et bagages à Tel-Aviv pour y élire domicile, mais aussi pour ouvrir des bureaux et des centres de R&D. « Jusqu’à présent, il était difficile d’obtenir des visas pour nos ingénieurs », explique Leo Widrich, cofondateur du réseau social Buffet, établi à San Francisco et à Hongkong, qui a commencé à installer en avant-garde une demi-douzaine de ses employés à Tel-Aviv".
 Déjà réputée pour ses nombreuses jeunes pousses, la capitale économique d’Israël a décidé de passer à la vitesse supérieure et de créer un véritable « écosystème ».
La mairie entend désormais attirer des créateurs d’entreprise étrangers, afin de donner à la ville l’aura internationale qui lui fait encore défaut.
Transformer sa ville en une nouvelle Silicon Valley : tel est le rêve que Ron Huldai, le maire de Tel-Aviv, ne cesse de caresser. Le mirage a commencé à prendre forme.

La ville « blanche », qui compte la plus forte concentration de bâtiments de style Bauhaus au monde, concentre déjà un tissu exceptionnel de 700 start-up à différents stades de développement, ainsi qu’un réseau de 1 200 entreprises spécialisées dans la haute-technologie, pour une population de 400 000 habitants. Start-up Genome, un site américain, a placé Tel-Aviv au deuxième rang des endroits les plus attractifs pour les jeunes pousses, juste derrière la Californie.

Sortir des unités d’élite de l’armée


 Dans l’immense majorité des cas, ces entreprises ont été créées par de jeunes Israéliens sortis des unités d’élite de l’armée spécialisées dans la cyberguerre, la haute-technologie ou les services de renseignement. Le célèbre et très branché boulevard Rothschild, au centre-ville, est ainsi devenu « la rue des start-up, dans la ville des start-up d’une nation de start-up », proclame fièrement Avner Warner, le chef du département du Développement économique international de la municipalité.
Mais, pour Ron Huldai, l’heure est désormais venue de passer la vitesse supérieure afin de créer un nouvel « écosystème ». « L’innovation constitue la priorité des priorités », explique le maire qui veut à tout prix attirer des créateurs d’entreprise étrangers, afin de donner à Tel-Aviv une aura internationale qui lui fait encore défaut.

Dans la Silicon Valley, le modèle de référence, environ 50 % des fondateurs de start-up sont des étrangers, alors que le pourcentage reste jusqu’à présent négligeable en Israël.
Source Israel Valley