Un garçon de six ans sauvé par l’association juive et orthodoxe Yad L'Achim, alors qu'il résidait avec sa mère dans un village arabe proche de jérusalem, a changé son nom Mahmoud en celui de Nesanel, qui veut dire « un don de D.ieu. »...
L’association Yad Lachim , créée en 1956 et présidée par le Rav Shalom Dov Lifschitz a pour devise de sauver des femmes juives qui ont épousé un arabe (ou un non-juif ) et de ramener à la vie juive les enfants nés de cette union interdite par la Halakha.
Pour ce faire, cette organisation religieuse n’hésite pas à déclencher des opérations quasiment militaires pour sauver ces femmes et ces enfants de ces villages arabes "hostiles" et ceci avec l’aide de la police et de l'armée.
Cette fois, il s’agit donc de Nesanel, N. et de son fils qui ont été « secourus » par l’organisation. Après des années à vivre dans la peur dans un village arabe située dans le nord d'Israël, cette famille se désespérait de pouvoir à jamais se reconnecter à son peuple.
Mais aujourd’hui, le rêve se réalise enfin : son fils a subi sa brith Mila et la famille a emménagé dans leur nouvelle maison, fournie par Yad L'Achim. Les enfants;eux, sont inscrits dans des écoles juives.
"Le sauvetage comprenait deux parties», explique un membre de Yad L'Achim qui a souhaité garder l'anonymat. «D'abord, nous les avons sortis du village, puis nous les avons ramenés progressivement vers la communauté juive. Le premier arrêt s’est fait dans une maison « sécurisée » où la maman ne pouvait pas être retrouvée par son mari, et aujourd'hui, après avoir déclaré qu'elle était prête pour la prochaine étape, nous les avons amenés ici dans cette nouvelle maison. "
Jeudi dernier, N. a célébré deux événements : Une dédiée à sa nouvelle maison et l’autre en l'honneur de la circoncision de son fils. Circoncision réalisée par le Rav Yedidya Zeritzki de l’organisation Yossef veYitzchak Bris et qui a consisté à prélever juste quelques gouttes de sang.
Quant au Sandak du petit garçon ce n’était autre que le Rav Yisrael Lifschitz, vice-président de Yad L'Achim.
Immédiatement après la brith, son nouveau nom juif a été annoncé et tout le monde a réagi avec beaucoup d'émotions : «Tout comme il est entré dans la Brith, puisse t-il entrer dans la Torah, sous la houppa et les bonnes actions." Alors sa mère s’est approchée de son fils, l'embrassa et lui a dit d'une voix étranglée par les larmes de joie: «Mazal tov, Nesanel! Maintenant, tu es un Juif complet! "
Avant de s'asseoir pour le repas, les invités ont dansé, porté le petit garçon sur leurs épaules.
Rav Yossef Ganz, directeur général de Yad L'Achim, a eu l'honneur d'apposer la première mezouza à la porte d'entrée, tandis que d'autres activistes, qui a accompagné N. et sa famille tout au long de l'année dernière pour la réhabilitation, apposèrent des mezouzots sur d'autres portes.
Les invités ont ensuite assisté au repas de la mitsva seouda préparé par Yad L'Achim. Au milieu du repas, la fille de 5 ans de N. s'est approchée de sa mère avec un bonbon qu'elle avait reçue de l'un des militants et a demandé quelle bénédiction elle devait faire à ce sujet.
Au repas, le Rav Lifschitz a parlé du sentiment de profonde gratitude envers le Tout Puissant pour le miracle d’avoir sauver une famille prise au piège dans un village arabe.
Le Harav Shalom Dov Lifschitz a enfin salué le courage de cette mère qui a rompu ses liens avec son passé arabe et a décidé d'ouvrir un nouveau chapitre dans sa vie de Juive. « Cette histoire prouve que nous ne devons jamais renoncer ni se désespérer de sauver un juif, quel qu’il soit et où qu’il se trouve ». conclut- il dans un large sourire.
Source Chiourim