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lundi 2 mars 2015

Une « Nuit du jazz » à la synagogue Copernic ( Videos )

Une « Nuit du jazz » à la synagogue Copernic

Si la musique résonne régulièrement au coeur de la synagogue Copernic, entre liturgie des offices, concerts de musique classique et ceux du festival Jazz’n'Klezmer accueillis régulièrement par l’ULIF, pour la première fois, une «nuit du jazz» à la programmation exceptionnelle inaugure ce qui va sûrement devenir un rendez-vous incontournable pour tous les fans de jazz parisiens...


Jewpop, partenaire de cet événement, vous présente les artistes et le programme de cette soirée unique, qui se déroulera le samedi 21 mars dans un cadre rare.
Paris est une fête pour les amateurs de jazz, entre les clubs mythiques des Halles, le New Morning et les plus grandes salles où se produisent depuis des années la crème des jazzmen français et internationaux. Chaque scène possède son charme particulier, son histoire et ses légendes. Mais la sensation inouïe de découvrir des musiciens de jazz au sein d’une synagogue, reste un privilège.
C’est cette ambiance très particulière, qui a vu Yaron Herman, les duos Alain Jean-Marie et Vincent Ségal, Emile Parisien et Vincent Peirani, ou encore Yom avec Le Silence de l’Exode, sublimer leur art, que l’ULIF offrira lors de cette «Nuit du jazz à Copernic» le 21 mars, avec un programme particulièrement excitant.
Le premier set de cette Nuit du jazz, qui débutera à 20h15 (rassurez-vous, Shabbat sera bien terminé !), sera l’occasion de découvrir un duo inédit qui ravira les fans de jazz vocal. Le pianiste et chanteur Frank Amsallem et la chanteuse Sara Lazarus, qui fut l’une des stars du prestigieux label Dreyfus Jazz, revisiteront le Great American Songbook, ce recueil de standards des plus grands auteurs-compositeurs américains, avec une sélection de chansons d’Harold Arlen, Irving Berlin et Sammy Cahn. On suppose que les artistes n’interpréteront ni White Christmas d’Irving Berlin, ni Let it snow de Sammy Cahn, Noël étant fini depuis longtemps, mais ce qui est certain, c’est que leur prestation sera mémorable, pleine de swing et d’élégance.










Place ensuite, pour la deuxième partie de cette soirée, au Modern Times Trio du pianiste franco-israélien Yonathan Avishai, qui jouera à 21h30. Découvert au sein du groupe du contrebassiste Omer Avital, il se produit régulièrement avec The Three Cohens et sort son premier album le 10 mars (label jazz&people), enregistré avec Yoni Zelnik (contrebasse) et Donald Kontomanou (batterie). Le cadre très particulier de la synagogue Copernic devrait à coup sûr fournir un écrin parfait pour ce pianiste adepte du less is more, qui nous fait irrémédiablement penser au grand Ahmad Jamal. Avec ses compositions empreintes de poésie et d’épure, Yonathan Avishai sera à n’en pas douter une révélation pour beaucoup.
C’est le quartet du saxophoniste Eli Degibri qui conclura en beauté cette «Nuit du jazz à Copernic», en se produisant à 22h45. Originaire de Jaffa, il obtient une bourse à l’âge de 18 ans pour étudier au sein de la prestigieuse Berklee School of Music. 2 ans après la fin de ses études, en 1999, il rejoint le sextet d’Herbie Hancock. Depuis, la liste de ses collaborations est un who’s who du jazz, de Kenny Baron à Al Foster, en passant par le Mingus Big Band. Encensé par la critique pour son dernier album, « Twelve », il se produira avec son groupe habituel, composé du contrebassiste Barak Mori et de deux très jeunes et prometteurs talents, le pianiste Gadi Lehavi et le batteur Ofri Nehemya.




Source JewPop