Pour le député Abdel Majid Saleh, membre du bloc parlementaire du Développement et de la Libération, l'équation est simple : qui ne partage pas ses convictions soutient ses ennemis.
S'exprimant au cours d'une cérémonie organisée à Tyr en l'honneur d'une journaliste, Bariha Khalil, le parlementaire a rendu un vibrant hommage au rôle qu'assument « les médias nationalistes dont l'importance équivaut celle de l'action et des réalisations de la Résistance »...
S'exprimant au cours d'une cérémonie organisée à Tyr en l'honneur d'une journaliste, Bariha Khalil, le parlementaire a rendu un vibrant hommage au rôle qu'assument « les médias nationalistes dont l'importance équivaut celle de l'action et des réalisations de la Résistance »...
Dans le même ordre d'idées, il a critiqué ce qu'il a appelé « les médias opposants », les désignant comme « une presse jaune », parce qu'ils « s'emploient à attaquer la Résistance ».
La conclusion de son raisonnement est la suivante : « Ceux qui s'opposent à l'axe de la Résistance sont donc avec Israël. »
Suivant la même logique employée par le parlementaire, appeler à une distanciation du Liban par rapport à la guerre en Syrie équivaut à ne pas être patriotique.
« La politique de distanciation prônée est une distanciation par rapport au patriotisme », a ainsi estimé Abdel Majid Saleh. « Ses partisans ne voient pas de mal dans le terrorisme au moment où celui-ci détruit notre patrimoine », a-t-il poursuivi, avant d'avancer sa deuxième conclusion : « L'équation est très simple : celui qui ne s'y oppose pas l'approuve », a-t-il dit.
Source L'Orient le jour