Pages

lundi 23 février 2015

Surenchère israélienne après l’entretien Kerry / Zarif en Suisse

 
Le secrétaire d'État américain John Kerry est arrivé hier à Genève pour de nouveaux entretiens avec son homologue Mohammad Javad Zarif, après avoir souligné la veille le « chemin à parcourir » avant d'aboutir à un accord sur le dossier nucléaire iranien. La nouvelle date butoir pour arriver à un accord a été fixée au 31 mars. « Le président (Barack) Obama n'a aucune intention d'étendre ces négociations après la période qui a été fixée », a déjà prévenu John Kerry...


« Notre cible reste ce que le président a dit, vers la fin mars, et je suis absolument sûr que le président Obama est tout à fait prêt à arrêter ces pourparlers » s'il sent que Téhéran n'est pas prêt à un accord, a ajouté M. Kerry.
Peu auparavant, il avait tenu à rassurer sur l'unité au sein du groupe 5+1. « Il n'y a absolument aucune divergence sur le fait qu'il est nécessaire que l'Iran prouve que son programme nucléaire sera pacifique à l'avenir », avait-il dit.
MM. Kerry et Zarif doivent poursuivre leurs entretiens pendant deux jours dans un hôtel de luxe sur les bords du lac Léman, poursuivant les échanges qu'ils ont eus ces dernières semaines à de multiples occasions.

Un des points-clés de l'accord final sera la quantité d'uranium que l'Iran sera autorisé à enrichir, et le nombre et le type de centrifugeuses dont il pourra disposer.

Réaction épidermique


De son côté, M. Netanyahu a déploré, hier, le fait que le « terrorisme meurtrier » de Téhéran n'ait « pas empêché la communauté internationale de continuer à négocier un accord nucléaire avec l'Iran qui va lui permettre de construire la capacité industrielle pour développer des armes nucléaires ». Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a, en effet, accusé l'Iran de chercher à ouvrir un « troisième front » contre Israël, sur le plateau syrien du Golan, tout en développant ses capacités nucléaires. Le Premier ministre israélien a annoncé sa visite à Washington, « la semaine prochaine, afin d'exposer devant le Congrès américain, qui pourrait avoir une influence sur le sort de cet accord, pourquoi il est dangereux pour Israël, pour la région et pour le monde entier », a-t-il précisé.
Source L'Orient le jour