2.700 logements ont été vendus en Israël à des non-résidents en 2014 : c’est une baisse de 13% par rapport à l’année précédente. Alors que le Contrôleur de l’Etat publie un rapport accablant sur la politique du logement conduite en Israël au cours des sept dernières années, un autre rapport révèle le rôle des non-résidents sur le marché immobilier israélien...Analyse...
Il s’agit de la dernière étude que vient de publier le ministère des Finances sur le marché de l’immobilier en Israël et qui accorde une place spéciale aux achats d’un bien immobilier par des ressortissants étrangers. Il en ressort qu’en 2014, les achats d’immobilier par les étrangers ont été à leur plus bas niveau depuis 2003.
3% DES ACHATS
L’an dernier, les achats des étrangers se sont stabilisés à 3% de toutes les transactions immobilières réalisées en Israël. Selon les experts du Trésor israélien, c’est le taux de transactions le plus bas observé depuis les années 2002-2003.
Certes, la baisse enregistrée en 2014 est due à l’opération militaire israélienne à Gaza de l’été dernier, mais pas seulement : la crise économique dans les pays occidentaux et la bulle immobilière en Israël ont aussi dissuadé les acheteurs potentiels.
BAISSE DU PRIX MOYEN
Pour 2014, l’étude du ministère des Finances constate une forte baisse du niveau des prix des appartements achetés par des non-résidents, et en particulier pour les logements neufs. Le prix moyen d’un logement acheté par un non-résident était de 2,4 millions de shekels en 2014, soit environ 500.000 euros : c’est une baisse de près de 20% du prix moyen de 2014 par rapport à 2013.
Cette baisse explique que l’écart entre le prix moyen payé par un étranger et celui payé par un israélien s’est réduit de 52% en 2011-2013, à 20% seulement en 2014. La réduction des écarts de prix entre résidents étrangers et israéliens est particulièrement prononcée à Jérusalem et à Tel Aviv.
J
ÉRUSALEM EN TÊTE
La région de Jérusalem reste l’endroit préféré des non-résidents pour leur achat d’immobilier : en 2014, 31% des transactions réalisées par les étrangers ont concerné un logement à Jérusalem.
Vient ensuite Tel Aviv avec 24% de transactions d’étrangers en 2014. En revanche, Ashdod est tombé à 7% seulement de transactions étrangers en 2014 (contre 20% en 2002), sans doute en raison de tirs de missiles depuis la bande de Gaza.
Par Jacques Bendelac (Jérusalem)
Source Israel Valley