L’hostilité de l’Union européenne au sujet des constructions israéliennes en Judée et Samarie n’est pas un secret. Tenter d’empêcher les juifs de s’installer sur les terres bibliques des montagnes de Judée et de Samarie – des territoires au statut disputé comme tant d’autres dans le monde – semble être la priorité absolue de la politique étrangère de Bruxelles. Une vraie fixation diront certains.
Et la justification de cette ligne politique semble être le sacro-saint Droit international. J’écris semble, car nous allons voir qu’il n’en est rien…
Des constructions illégales, financées avec l’argent des contribuables européens
Car une ONG vient de révéler que l’Union européenne finances des implantations illégales en Judée Samarie. Oui, des constructions illégales, financées avec l’argent des contribuables européens sans leur consentement.
La seule particularité, c’est que ces constructions ne sont pas destinées aux juifs mais aux arabes.
Donc le Droit international ne semble plus les préoccuper.
L’ONG israélienne Regavim a découvert, c’est ce qu’elle explique dans son dernier rapport publié vendredi 6 février, qu’entre 2012 et 2014, l’Union européenne a financé la construction de plus de 400 structures.
Parmi elles, Regavim a identifié 181 constructions destinées à l’habitation, et 232 à des services. La plupart de ces construction ont été faite en totale violation des lois internationales.
Selon le rapport, ce sont des des millions d’euros qui ont été consacrée à ces constructions, situées dans 17 colonies illégales.
Et ils ont accroché des drapeaux européens sur les toits !
Il y a cependant une différence importante entre ces constructions et celles qui sont reprochées à Israël.
Les implantations israéliennes sont construites sur des terres disputées, selon le terme exact du droit international.
Les implantations européennes, à l’inverse, sont construites dans l’illégalité la plus totale, toujours selon le droit international, car elles sont construites en zone C.
Et selon la clause 2 de l’article 27 des accords d’Oslo II signés en 1995, Israël possède l’autorité totale et exclusive sur la planification et les constructions à l’intérieur de la zone C de Judée et Samarie.
Pour mémoire :
- La zone A (2 %) est sous contrôle civil et militaire palestinien, et comprend les grandes villes palestiniennes déjà mentionnées dans les Accords d’Oslo: Jénine, Tulkarem, Naplouse, Qalqilya, Ramallah, Bethléem et Jéricho.
- La zone B (26 %), est sous régime mixte avec un contrôle civil palestinien et un contrôle militaire conjoint. Elle comprend les villages palestiniens et diverses portions du territoire cisjordanien.
- La zone C (72 %), est entièrement sous contrôle israélien (implantations, installations militaires, vallée du Jourdain, terres domaniales).
Cet accord a été signé non seulement par l’Autorité palestinienne, mais également par l’Union européenne. D’un point de vue légal, cet accord possède donc le statut de traité international, et l’Union européenne est juridiquement obligée de le respecter.
L’Union européenne a été épinglée, et elle n’a pas eu grand chose à dire pour sa défense
Jake Wallis Simons, qui a le premier révélé l’affaire dans le Daily Mail il y a deux jours. Il a questionné l’UE, et a reçu comme réponse de Bruxelles, par le porte parole Maja Kocijancic, que le rapport était un tissu de mensonge et que rien de tout cela n’était vrai.« A la date d’aujourd’hui, aucune construction n’a été démarrée. L’Union européenne ne finance pas des projets illégaux », a répondu Maja Kocijancic.
Alors Simons a montré des photos des constructions arborant fièrement des drapeaux et des stickers européens :
Source JerusalemPlus