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vendredi 23 janvier 2015

L’absence de Poutine à Auschwitz : un cas passionnel....

 
La question de la non-participation du président russe Poutine aux cérémonies du 70ème anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz par l’armée Rouge (l’armée russe) devient un cas polémique et passionnel qui peut avoir un effet de communication important...


On a vu (le 20 janvier 2015) les ramifications très ambigües de cette affaire, avec ses effets de communication et aussi politiques, et d’autre part la position ferme qu’a pris la présidence russe contre les habituelles manœuvres du bloc BAO.
Il n’en reste pas moins que cette commémoration est chargée d’histoire et d’une intense émotion pour des catégories de personnes peu intéressées par les questions politiques actuelles, et qu’à cet égard l’absence du représentant suprême du pays dont l’armée libéra Auschwitz constitue pour nombre d’entre elles une circonstance malheureuse, sinon scandaleuse.

Ainsi en est-il de l’article que publie un écrivain juif lituanien, qui se dit pourtant antipoutinien mais qui juge inacceptable l’absence d’invitation personnelle au président russe.
Après avoir signalé un article d’il y a quelques mois (le 27 octobre 2014) du New York Times apportant des révélations sur l’utilisation de milliers de nazis par la CIA pendant la Guerre froide et s’être étonné de l’absence de réactions de diverses organisations juives, dont celles de Tchécoslovaquie qui approuvent la non-invitation de Poutine à Auschwitz, Pinchos Fridberg exprime sa colère du fait de cette non-invitation.
On se trouve là, une fois de plus depuis qu’a éclaté la crise ukrainienne, devant les difficultés du bloc BAO de maintenir la position symbolique sacralisée de l’Holocauste et la dénonciation absolue du nazisme avec toutes les conséquences que cela suppose alors que cette crise ukrainienne place ce camp aux côtés de forces idéologiques et paramilitaires d’obédience néo-nazie. Les Russes, eux, conservent leur position qu’a parfaitement décrite Israël Shamir dans l’article cité ci-dessus, et qui s’appuie sur le rôle essentiel de l’Armée Rouge pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Ces conflits fondés sur la communication et le symbolisme permettent des interférences personnelles du type de celle de Pinchos Fridberg qui peuvent finir par gravement interférer sur les lignes politiques suivies. 

Source De Defensa