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lundi 26 janvier 2015

Hier a eu lieu la Hiloula du Rav Israël Abouhatsira, Baba Salé...

 
Comme tous les ans, des commémorations ont été organisées en souvenir du Rav Israël Abouhatsira zts’l, appelé respectueusement Baba Salé par ses disciples. Il s’est éteint il y a 31 ans dans la ville de Netivot...


De nombreuses hiloulot ont eu lieu ce samedi soir (Motsae Shabbat) pour marquer la date de sa disparition. Des fidèles en ont profité pour venir se recueillir sur sa tombe.
Le Rav Israël Abouhatsira est né le 1e Tichri 5650 (26 septembre 1889) dans la ville de Rissani, située dans la province sud-marocaine de Tafilalet. Il était le fils du Rav Massoud Abouhatsira et le petit-fils du Rav Yaakov Abouhatsira, auteur du livre Abir Yaakov.
Le Rav Israël Abouhatsira a fait preuve très jeune de dispositions remarquables pour l’étude de la Tora. D’une grande piété, il s’est vu confier dès l’âge de 18 ans, alors qu’il était déjà marié, la direction de la Yechiva de son père, décédé prématurément.
En 1970, le Baba Salé est monté en Israël et s’est installé à Netivot, dans le Néguev, avec sa famille. Il a su très vite exercer une grande influence sur son entourage et par la suite, des milliers de Juifs, venus de loin, se rendaient chez lui régulièrement pour solliciter ses bénédictions et un grand nombre d'entre eux parlaient des miracles qu'il accomplissait. Le Rav Mordehaï Eliahou zts’l comptait parmi ses plus proches disciples.
Après une vie bien remplie, le Rav Israël Abouhatsira est décédé le 4 Shevat 5744 (1984) à l’âge de 95 ans, laissant derrière lui une belle descendance. Ses obsèques ont attiré des milliers de personnes qui ont fait spécialement le déplacement jusqu’à Netivot pour lui rendre un dernier hommage.


Rabbi David Abouhatseira parle de son grand père Baba Salé zal

le rav David ‘Haï Abou’hatsira chlita de Naharya avait accepté de rédiger, un texte dans lequel il nous faisait partager quelques pensées et souvenirs forts qu’il conservait de son illustre et vénéré grand-père. Voici donc de larges extraits de ce texte inédit - intitulé « Israël ! C’est par toi que Je Me couvre de gloire ! »


« Nous savons que lors des six jours de la Création, le Saint béni soit-Il créa une Lumière d’une intensité formidable, le « Or ha- Ganouz », mais Il la dissimula au coeur de sa Torah. Mon grand-père, que son mérite soit pour nous une bénédiction, voyait des choses qui échappent totalement à notre perception. Cette extraordinaire « vision » était due au fait qu’il s’absorbait dans l’étude de la Torah corps et âme, littéralement de toutes ses forces. C’est elle qui l’illuminait de cette lumière ardente, et qui lui permettait de voir ces choses imperceptibles au commun des hommes.
Mon grand-père était aussi un homme qui avait acquis une maîtrise de soi parfaite, si bien qu’un grand nombre de ses attitudes pouvaient sembler, à nos yeux, surnaturelles. Il pouvait ainsi se consacrer jour et nuit à la Torah et aux prières, à des jeûnes qui pouvaient même se prolonger pendant six jours consécutifs. Il s’adonnait aussi à des mortifications pénibles et il réalisait de nombreux « tikounim » [pratiques d’amendement cabalistiques] sans jamais manifester la plus petite gêne, comme s’il était un ange insensible aux réalités du corps.

La force du Juste

Nos Sages évoquent l’idée suivante : « Le Saint béni soit-Il vit que les Justes seraient peu nombreux, Il les ‘repiqua’ dans chaque génération… ». Rav Méïr Shapira de Lublin expliquait que cette parabole est à prendre au pied de la lettre.
De la même manière que l’on cultive des graines dans des serres pour ensuite les « repiquer » ailleurs, ainsi le Saint béni soit-Il agit avec Ses Justes : pour leur permettre de se développer spirituellement, D.ieu fait grandir les Justes dans les « serres » des anciennes générations, et les repique ensuite dans des époques moins éminentes.
C’est pourquoi nous trouvons jusqu’à nos jours des hommes, tels mon grand-père, d’une dimension qui nous dépasse totalement, dont le corps est déposé ici-bas mais dont l’esprit appartient à la spiritualité d’un autre temps.

En progrès constant

Chez mon grand-père zatsal, le service du Créateur se concevait comme un perpétuel mouvement vers l’avant. D’un degré spirituel à l’autre, il découvrait chaque jour une nouvelle proximité du Saint béni soit-Il, ne s’accordant jamais le moindre répit.
C’est en ce sens que l’homme est qualifié d’être qui « avance », comme le soulignent les versets : « J’avancerai devant l’Éternel dans la terre des vivants » (Psaumes 116, 9) ou encore : « Heureux ceux dont la voie est intègre, qui avancent au gré de la Torah de D.ieu » (ibid. 119, 1). Dans cet ordre d’idée, le Noam Elimélekh expliquait l’enseignement de nos Sages : « Celui qui accomplit une bonne action sans se déplacer, aura la récompense de son acte » (Maximes des Pères). Or de prime abord, quelle importance y a-t-il à « se rendre » à l’endroit d’une mitsva ?
L’essentiel n’est-il pas que l’acte soit finalement accompli ? La réponse est que lorsqu’un homme, après avoir accompli une mitsva, continue à stagner sans « aller de l’avant », on peut être sûr que son unique intention était d’en percevoir une récompense.
C’est pourquoi cet homme n’aura que la « récompense de son acte », sans qu’aucun progrès sensible ne survienne en lui. Chez mon grand-père en revanche, on pouvait ressentir l’élévation constante jusqu’à son dernier souffle.
Chaque prière qu’il prononçait, chaque instant qu’il consacrait à l’étude était le reflet d’une intensité jamais atténuée.
Jusqu’à son dernier jour, il consacra aussi une immense énergie à honorer la mémoire des Justes des générations passées, par des festins de Hilloula dans lesquels la sainteté était réellement palpable. En ces occasions, il parlait longuement de la personnalité du Juste dont le souvenir était commémoré, de sa manière de servir le Créateur et de ses enseignements propres.
Ces évocations étaient si vivantes que l’on aurait pu sentir l’âme du Juste prendre elle aussi part aux festivités.
De même, lorsque des érudits se présentaient chez lui, il leur manifestait les plus grands honneurs, et leur offrait tout ce qu’il possédait, à proprement parler. Je me souviens encore d’un jour où un Gadol de la génération précédente lui avait rendu visite pour solliciter son aide : mon grandpère zatsal avait entièrement vidé le contenu de son tiroir et lui avait donné jusqu’à la dernière pièce qu’il y trouva !
Il demanda ensuite qu’on donne à ce rav tout l’argent de son sac et vers la fin du repas, il avait même retourné ses poches pour ne pas manquer de lui donner jusqu’à son dernier sou !
Les personnes présentes en étaient sorties stupéfaites.
L’amour du prochain qui l’animait était tout autant exceptionnel : il priait du fond de son coeur pour chaque Juif qui venait le solliciter, sans épargner larmes et supplications. Et pour les situations les plus tragiques, il jeûnait et redoublait ses prières jusqu’à ce que la personne éprouvée soit délivrée de ses tourments.

La force et l’humilité

Il nous était difficile de regarder mon grand-père en face, tant son visage inspirait la crainte. Ses yeux brillaient de mille éclats, son visage resplendissait d’une formidable aura. En revanche, lorsqu’il commençait ses prières, tout son corps était saisi de tremblements, preuves de la profonde crainte du Ciel qui l’habitait. Il incarnait ainsi la force et la dignité conjuguées à la crainte et l’humilité.
Ces deux aspects de sa personnalité sont en réalité parfaitement complémentaires : lorsque l’on atteint une haute perception du Saint béni soit-Il, on ne peut qu’être envahi d’humilité. Et inversement, lorsqu’un homme réalise la petitesse de sa condition, il mérite alors de connaître une formidable proximité de son Créateur.
Ceci est en fait l’un des plus profonds aspects de la personnalité de mon grand-père : parce qu’il se rabaissait devant son Créateur et se soumettait à Lui de tout son être pour intercéder en faveur de ses frères juifs, il accéda à des dimensions inouïes grâce auxquelles « il ordonnait et ses désirs s’accomplissaient ».

Le saint Chabbat

Il m’est vraiment difficile de décrire par des mots l’impression que me laissait chaque Chabbat vécu auprès de mon grand-père zatsal. Le lever avant l’aube aussitôt suivi de la lecture dans un Séfer Torah de la paracha et du targoum, puis l’étude du Zohar et des grands ouvrages de Kabala apportaient à ces moments une indicible sainteté. Aux alentours de midi, il allait se tremper dans le mikvé.
Ce moment revêtait alors une grande austérité : l’immersion se déroulait dans une atmosphère tendue, chacun voyait comment le Tsadik purifiait son âme et son corps et nul n’osait émettre le moindre son.
Les repas de Chabbat se conformaient au rythme qu’il imposait : à son signe, les plats étaient posés à table et chaque séouda était ponctuée de paroles de Torah.
Lui-même s’asseyait à l’écart des autres convives, sur la table de son grand-père Rabbi Yaacov Abou’hatséra, le saint « Abir Yaacov », reçue en héritage de son père. Les plats qu’il consommait étaient eux aussi préparés et cuits séparément, dans des casseroles réservées à cet effet. Telles étaient ses exigences, et « le secret de D.ieu appartient à ceux qui Le craignent ».
Cependant, l’instant le plus crucial des repas était assurément celui du birkat hamazone. Bien que mon grand-père ne mangeât que de manière très frugale, il s’efforçait cependant de consommer alors une certaine quantité de pain. Et ceci en l’honneur du saint Chabbat, seulement pour avoir l’obligation de prononcer la bénédiction de grâce !
On le voyait alors se rasseoir et disposer chaque membre de son corps de manière à pouvoir orienter ses saintes pensées vers la prière. Une vive émotion s’emparait alors de l’assistance entière, alors que tous les yeux se rivaient sur le saint homme. Chaque mot de sa prière était pesé, et celle-ci s’étendait sur une durée de temps qui semblait ne devoir jamais s’arrêter.
Après le repas, beaucoup restaient assis à table pour voir le maître se plonger dans l’étude de la Torah, notamment dans le « Or ha’Haïm » et le « Ma’hsof haLavan », oeuvre de son grand-père le Abir Yaacov et encore d’autres livres de Kabale.

Une générosité hors norme

Les nombreuses biographies qui ont vu le jour sur mon grand-père zatsal insistent sur son incroyable générosité, et de fait, il suffit d’avoir vécu un tant soit peu à ses côtés pour comprendre ce que signifie réellement la Tsédaka. Pour soutenir les pauvres et tous ceux qui réclamaient son aide, il n’hésitait pas à se démunir intégralement.
Et lorsqu’il ne lui restait plus d’argent, il contractait même des prêts dans des proportions difficilement descriptibles pour apporter un peu d’aide aux indigents. Que ce soit le Chabbat, un jour de fête ou même un Roch ‘Hodech, chaque occasion était bonne pour redoubler ces témoignages de générosité. En réalité, toute sa vie durant, il ne cessa jamais de défendre ses frères juifs et de témoigner en leur faveur.
Et je suis même certain qu’il se tient encore aujourd’hui devant le Trône céleste pour implorer et intercéder en faveur du peuple juif.
Mon père et mon grand-père, de mémoire bénie, évoquaient souvent à cet égard le célèbre principe talmudique : « Il n’y a dans la généralité que ce qu’il y a chez le particulier » – autrement dit, chez le peuple juif, la dimension de l’individu autonome n’existe pas : chaque Juif incarne par essence une parcelle du peuple juif dans son intégrité !
Et c’est la conscience de cette union qui incitait ainsi mon grand-père à se soucier de chaque Juif quel qu’il soit, à s’efforcer de le rapprocher de la tradition de ses ancêtres, et à lui accorder toutes ses bénédictions.


La dynastie des Abouhatzera : L'héritage


Rabbi Yisrael Abuhatzeira (en hébreu: ישראל אבוחצירא), connu sous le nom de Baba Sali (en arabe: بابا صلى, hébreu:. באבא סאלי, éclairée "Prier le Père") (1890-1984) était un leader sépharade et kabbaliste qui était réputé pour sa prétendue capacité à faire des miracles grâce à ses prières. Il a été l'un des leaders de l'Alya des juifs marocains vers Israël, qui a vu le transfert de presque toute la population de cette communauté vers la Terre Sainte. Son lieu de sépulture à Netivot, est devenu un sanctuaire de rassemblement pour les prières et les demandes personnelles.

Une famille distinguée

Le Baba Salé est le fils d'une famille d'éminents universitaires Torah sépharades largement reconnue comme de véritables Tsadikim qui ont à leur actif de nombreux miracles.
Le patriarche de cette famille était le rabbin Shmouel Abuhatzeira. Né en Israël, le rabbin Shoumuel vécu à Damas pendant un moment, où il a étudié la Torah avec le rabbin Haïm Vital. Les Sages parlent de sa puissance et des merveilles qu’il a accomplies pour sauver la communauté juive de nombreuses difficultés.

Le rabbin Shmouel et sa famille déménagent finalement vers la ville de Tafilalt au Maroc, où le fils du rabbin Shmouel, Moshe, devient le Rav de la ville. Par la suite, le fils du rabbin Moshe, Yaakov, connu sous le nom de Yaakov "Abir succéde à son père en tant que rabbin de Tafilalet.
Le fils aîné de Rabbi Yaakov, qui se nomme Messaoud ( Moshé en hebreux), devient à son tour le Av Beit Din dans la même ville. C'est là que nait son fils, Yisrael, l'homme qui allait devenir le Baba Salé, en ce jour de Roch Hachana 5650 (1890).
Abuhatzeira n'a pas toujours été le nom d’origine de cette illustre famille. Le grand-père, le rabbin Massoud, se nommait Elbaz. Quand il est venu en Israël, il a voyagé sur un grand type de barge appelé hatzeira en marocain. C’est cette appellation qui sera à l’origine du nom de la généalogie.
Baba Salé a grandi dans une maison imprégnée d'étude de la Torah et de comportements saints. Sa famille vivait dans une grande propriété qui comprenait une yeshiva où de jeunes élèves étudiaient jour et nuit. Le Beit Din (tribunal rabbinique) de son père, Rabbi Moché, se trouvait également sur les lieux. Son frère aîné, le rabbin David, étudiait lui-même dans le grenier.
Il a été rapporté plusieurs fois que lors de ses voyages, le rabbin Moshe se couvrait les yeux avec sa cape pour éviter de voir des choses inappropriées. Une pratique que reprendra Baba Salé lui-même durant sa propre vie.
Dès son enfance Baba Salé était déjà un érudit en Torah, étudiant sans cesse jour et nuit. On raconte qu’à l'âge de 12 ans, il commença à jeûner durant les six semaines des Shovavim. Sachant que ses parents ne le laisseraient pas continuer, il leurs cacha son jeûne. Mais son frère, David, remarquant à quel point il était faible et pâle, l’exhorta d’arrêter. Mais il continua son jeûne.
Après sa bar mitzvah, Baba Sale entra à la yeshiva de sa famille, où les étudiants se rassemblaient en nombre pour la prière de minuit, le Tikkoun 'Hatzot. Puis il continuait d’étudier, essentiellement des sujets kabbalistiques, jusqu'à l'aube.
Puis il allait au mikvé, priait le service du matin, et mangeait le petit déjeuner. Ensuite il s’adonnait à l’étude en profondeur du Talmud, les prières de l’après-midi pour se plonger , finalement, dans la Halakha.

Baba Salé était un ascète. On dit qu’il ne mangeait que le jour du shabbat et jamais de viandes.
À l'âge de 16 ans, il épousa Freha Amsalem.

L'exil

Pendant la Première Guerre mondiale, la France avait repris de nombreuses régions d'Afrique du Nord. Moulay Mohammed décida de mener une rébellion contre les Français dans la région proche du Tafilalet
et réussit à chasser l'armée d'occupation. Trois ans plus tard, les Français revinrent attaquer les bastions rebelles situés à proximité des quartiers juifs.
Comme le conflit augmenta, Moulay Mohammed décida d’interdire à quiconque d'entrer ou de quitter Tafilalet. Sa campagne contre les Français s’étendit aux Juifs qu’il accusa d'être des collaborateurs des soldats Français. Peu de temps après Hanouka 1920, Moulay Mohammed publia un décret pour autoriser le massacre des Juifs de Tafilalet.

Le rabbin David, frère de Baba Salé fut arrêté par les soldats de Moulay Mohammed. Ils l’attachèrent et l’abattirent. Les Juifs de Tafilalt durent soudoyer le chef des rebelles afin de libérer son corps pour l'enterrement.
Après cet incident, la population juive de Tafilalet décida de fuir vers la ville voisine de Erfoud, puis vers la ville de Boudnib. Là, on demanda si le rabbin Yisrael souhaitait succéder à son frère comme Rav, mais il refusa. Son seul désir était d'immigrer vers Israël et publier les écrits toraniques de son frère.
En 1922, Rabbi Israël voyagea à travers l'Algérie, la Tunisie et l'Égypte (où il a visité la tombe de son grand-père, le Abir Yaakov), puis s'embarqua sur un navire au port de Jaffa et partit pour Jérusalem.
Il resta à Jérusalem durant un an, vivant dans la maison de Rabbi Yossef Its'hak Shloush, qui l'aida à publier les écrits de son frère. Puis il retourna à Boudnib, où il accepta cette fois le poste de Rav et chef du Beth din.

Retour

Au cours des trois prochaines décennies, le Baba Sale visita Israël à trois reprises, où finalement il choisira d'immigrer en 1952.
Au début, le Baba Sali s’installa à Lod puis à Jérusalem. Là, il loua un petit appartement dans le quartier de Baka, se consacrant uniquement à étudier la Torah à la Beit El Yeshiva dans la vieille ville de Jérusalem. Une yeshiva kabbalistique dirigée par des rabbins tunisiens.
Trois ans après son arrivée à Jérusalem, on lui offrit le poste de Grand Rabbin séfarade d'Israël, mais il déclina l'offre. Peu après, les dirigeants de la petite ville du sud du Néguev, Netivot, dont la plupart des résidents étaient d'origine marocaine, l’invitèrent à s’y installer.
Au début, Baba Salé hésita parce qu'il n'était pas certain que Netivot soit dans les frontières d’Eretz Israël. D’ailleurs il aborda sérieusement la question avec le Rav Meir Yissochor, le Rosh Yeshiva des Yeshivas Hanegev. Lorsque les deux conclurent que Netivot était, en effet, bien sanctifiée par la terre d'Israël, Baba Sale accepta d'y aller.
Il y restera jusqu’à la fin de sa vie et y fut enterré en 1984.

Héritage

Les funérailles du Baba Sale avaient rassemblé quelques 100.000 personnes. Sa tombe à Netivot est,depuis, devenue un lieu de pèlerinage très populaire en Israël. Deux autres personnes sont enterrées à proximité de sa tombe. Sa seconde épouse, Miriam Abuhatzeira, est enterrée dans une aile attenante à la tombe de Baba Salé, ainsi que David Bouskila, le constructeur et fondateur du complexe funéraire. La troisième épouse de Baba Salé, la Rabanit Simi Abuhatzeira, qui a épousé Baba Salé quand elle avait 15 ans, vit toujours à Netivot.
La première femme du Baba Salé, est morte jeune, sans enfants. Sa deuxième épouse lui donna deux fils, les rabbins Meir et Baruch.
Le rabbin Baruch est le deuxième fils de Baba Salé. Il a lui-même deux fils qui sont le Rabbin Yekutiel et le Rabbin Refael d' Ashdod.
Le Rabbin Meir est décédé deux ans avant son père. S’il n'était pas bien connu du grand public, ses deux fils devinrent des figures vénérées comme leur grand-père Baba Salé : Le rabbin David, un sage qui est également connu par beaucoup et qui vit à Nahariya et l'autre était Rabbi Eléazar qui a vécu à Beer Sheva, où de nombreux Juifs de toutes origines et opinions venaient lui demander conseils et bénédiction, jusqu'à son tragique assassinat.

Source Chiourim