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dimanche 2 novembre 2014

Netanyahou dénonce les mensonges de Mahmoud Abbas...


La décision du gouvernement israélien de fermer l’accès du Mont du Temple aux Musulmans et aux Juifs ne plait pas au chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Réagissant à cette mesure, il a prétendu qu’elle équivalait à une « déclaration de guerre »...


De son côté, le chef du gouvernement israélien Binyamin Netanyahou a rappelé qu’Israël se trouvait confronté à l’heure actuelle à une vague de provocations lancée par des éléments islamistes radicaux ». Et d’ajouter qu’Abbas était également responsable de ce climat extrêmement tendu, étant donné qu’il avait déclaré lui-même qu’il fallait « empêcher à tout prix que les Juifs puissent monter sur le Mont du Temple ». 
Après l’attentat contre Yehouda Glick, Netanyahou a tenu jeudi matin des consultations dans son cabinet avec le ministre de la Défense Moshé Yaalon, le ministre de la Sécurité intérieure Itshak Aaronowitz, le chef du Shin Bet Yoram Cohen, le commandant en chef de la police nationale Yohanan Danino et le commandant de la police de Jérusalem Moshé Ederi. Au cours de cette réunion, Netanyahou a estimé une fois de plus qu’Abbas était responsable de ces dernières violences. 
Mais Netanyahou a également adressé des reproches à la communauté internationale qui, a-t-il rappelé, n’a jamais condamné les incitations à la haine des Palestiniens. Il a estimé qu’elle faisait preuve d’hypocrisie alors qu’elle devrait œuvrer contre ceux qui cherchaient à aggraver la situation et à modifier le statu quo. 
Le ministre de la Défense Moshé Yaalon a également accusé Mahmoud Abbas d’être le principal responsable des dernières attaques dans la capitale. Sur sa page Facebook, il a notamment écrit : « Lorsqu’Abou Mazen (Mahmoud Abbas) diffuse des propos mensongers et haineux sur les droits des Juifs sur leur terre et sur leur liberté de culte, cela entraine forcément des actes terroristes comme l’attentat contre Yehouda Glick ». 
Et d’ajouter : « C’est ce que nous tentons de prouver sans cesse : il ne s’agit pas uniquement d’un conflit territorial mais aussi du refus des Palestiniens de reconnaître nos droits de vivre ici dans des frontières déterminées ».

Claire Dana-Picard


Source Chiourim