La tentative d’assassinat contre Yehouda Glick, qui milite pour que les Juifs puissent prier librement sur le Mont du Temple, soulève une grave question sur un sujet largement controversé...
En outre, le gouvernement est placé devant un dilemme : doit-il fermer l’accès au site, avec les risques de soulèvement arabe que cela peut entrainer, ou faut-il au contraire qu’il affronte le problème en tentant de rétablir progressivement le calme ?
Apparemment, c’est la deuxième solution qu’il a choisie. Après avoir interdit, jeudi dernier, que quiconque ne pénètre sur le Har Habayit suite à l’attentat contre Yehouda Glick, il a finalement cédé aux pressions et permis aux Musulmans de s’y rendre pour les prières du vendredi. Avec tout de même des restrictions ; seuls les hommes de plus de 50 ans, et les femmes de tous âges, avaient le droit d’y pénétrer.
Dimanche matin, les autorités ont franchi un nouveau pas dans un désir d’apaisement et de retour à la routine : elles ont annoncé que les visiteurs juifs seraient également autorisés à se rendre sur le lieu saint.
Pourtant, les violences d’agitateurs arabes n’ont pas cessé dans le secteur : on peut citer, parmi elles, des feux d’artifice qui ont été jetés sur des policiers dans le quartier de Wadi Joz et dans la Vieille Ville, un Arabe qui a agressé pendant Shabbat un Juif qui passait devant la Porte de Damas (Shaar Shehem) et un engin explosif de fabrication artisanale qui a été lancé samedi soir sur une unité de gardes-frontière. La police a réagi en déclarant qu’elle considérait les incidents très graves et qu’elle prendrait les mesures qui s’imposaient contre les coupables.
Et de préciser encore : « Les forces opérant dans la ville continueront leurs interventions avec détermination et sans compromis face à ceux qui enfreignent la loi et troublent l’ordre ».
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a lui-même évoqué la question après Shabbat. Adressant un appel aux députés, il leur a demandé de « mettre tout en œuvre pour que les esprits se calment sur la question du Har Habayit et de faire preuve de responsabilité et de retenue ».
Claire Dana-Picard
Source Chiourim