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lundi 24 novembre 2014

Israël vs Daech : la dérive des étudiants américains...( Video )


Ami Horowitz est un étudiant américain. Sur le campus de Berkeley en Californie, aux Etats-Unis, il s’est livré à une intéressante expérience. Il a d’abord pris un drapeau de l’Etat islamique (Daech ou ISIS en anglais) et a défendu l’organisation en s’en prenant aux Etats-Unis d’Amérique. Puis il a fait la même expérience avec un drapeau d’Israël...


Les Etats-Unis sont souvent décrits comme le meilleur allié d’Israël, certains affirment même que les Etats-Unis sont un soutien inconditionnel de l’Etat d’Israël.
C’est néanmoins méconnaître les amplitudes de points de vue et politique entre les deux Etats, non seulement sous l’administration Obama, mais sous toutes les administrations américaines.
Cette vidéo a donc plusieurs mérites. Elle montre d’abord qu’il existe aujourd’hui une hostilité anti-israélienne au sein de la jeunesse californienne qui n’hésite pas à s’exprimer clairement au sein d’une des meilleures universités de l’Etat.
Elle montre ensuite et surtout, l’indifférence des étudiants lorsqu’un de leurs homologues sort un drapeau de l’Etat islamique, une organisation terroriste sanguinaire qui passe son temps à couper des têtes et qui défend l’islamisation du monde et la destruction des Etats-Unis d’Amérique.
Lorsqu’Ami Horowitz remue le drapeau d’Israël, des étudiants n’hésitent pas à lui répondre et même à lui lancer des insultes. « Fuck Israel », « Israël tue des enfants » peut-on entendre dans la vidéo.
A l’inverse, nul ne le prend à parti pour les actions de l’Etat islamique et une étudiante lui apporte même son soutien lorsqu’il affirme que les Etats-Unis et leur politique « impérialiste » sont responsables de la situation au Moyen-Orient.
Il est important de souligner à quel point l’expérience d’Ami Horowitz démontre une hostilité irrationnelle envers Israël.
Quels que soient les reproches adressés à l’Etat hébreu, quelle que soit la conception qu’on a de sa politique ou de sa façon de résoudre un conflit complexe, on ne peut en aucun cas mettre sur le même plan une démocratie libre, dotée d’élections libres, une presse libre, des contre-pouvoirs, des droits égaux pour tous les citoyens, une société libre et développée et la comparer à la barbarie d’un groupe terroriste qui coupe les têtes des hommes, oblige à la conversion à l’islam sunnite, kidnappe femmes et enfants avant de les vendre comme esclave, etc.
Quiconque met Israël et l’Etat islamique, ne serait-ce qu’au même niveau, démontre immédiatement son manque de clarté totale sur ce qui se passe dans le monde, voire son inféodation totale à une idéologie dont il est incapable de se départir.
C’est en outre ce que n’a pas hésité à faire une députée israélienne de la communauté arabophone, Hanin Zoabi. Elle a pourtant démontré avec ses propos qu’elle avait tort. Malgré tous les propos anti-israéliens qu’elle a tenu depuis des années, et même sa participation à des actions auprès de terroristes (comme dans le navire armé vers Gaza Mavi Marmarra), ne pèse sur elle qu’une procédure visant à la déchoir de son poste.
La député arabe a jouit d’une liberté de parole absolue dans l’enceinte de la Knesset. Imaginez si Zoabi, qui est chrétienne, tenait les mêmes propos au sein des territoires contrôlés par l’Etat islamique ou même en Egypte. Il y a longtemps qu’on entendrait plus parler d’elle.
Le fait est qu’Israël est la seule démocratie de la région et, quoiqu’on ait à lui reprocher,  le seul Etat qui respecte les valeurs humaines, les droits des minorités. A l’inverse, dans les territoires évacués par Israël s’est substituée une autre entité, dans la bande de Gaza avec le Hamas ou dans la zone A de l’ « Autorité palestinienne » de Mahmoud Abbas en Judée et Samarie règnent désormais des zones de non droit de l’homme.
Il suffit pour s’en convaincre d’observer l’arrestation des opposants de Mahmoud Abbas dans la zone de Ramallah, leur massacre par le Hamas dans la bande de Gaza, ou encore de regarder ce qui arrive aux opposants, ne serait-ce qu’en manifestant son opposition sur Facebook où un homme a été condamné à dix ans d’incarcération.




Source Citizen Kane