Le ministre de la défense, Moshe Yaalon, a indiqué ce matin ( dimanche ) que les travailleurs palestiniens se verront interdit d'empreinter les bus en Judée Samarie après que de nombreuses femmes juives aient déposé des plaintes pour avoir été harcelées par des travailleurs durant le transport en bus. Il faut signaler que ces pratiques scandaleuses durent depuis des années mais il semble que l'état ait enfin décidé de s'en préoccuper...
Yaalon a pris cette décision après qu'une audience publique se soit tenue en Novembre sous l'impulsion du député Moti Yogev ( Habayit Hayehudi ) concernant l'état " cauchemardesque " des transports en Judée-Samarie. Depuis que le commandement central à permi aux travailleurs de prendre les bus, subventionnés par les contribuables israéliens, les plaintes s'accumulent sans que rien ne soit fait.
En Avril 2013, le commandement central avait décidé de permettre à des dizaines de milliers de travailleurs palestiniens d'utiliser les transports en commun de la région entre la Judée Samarie et d'autres régions d'Israël.
Cette mesure avait été prise sans que le ministère des Transports soit consulté et sans que de contre-mesures ne soit ajoutée pour les lignes existantes.
Lors de l'audience Novembre, plusieurs femmes juives ont témoigné du harcèlement qu'elles ont subis et qu'elle subissent quotidiennement de la part des travailleurs palestiniens et de leur incapacité à échapper à leurs assaillants en raison du grand nombre de passagers dans les bus.
Le danger est très réel : un voyage en voiture est trop cher pour de nombreuses familles, en raison à la fois de la taxe de vente de 150% sur les véhicules neufs en Israël, et en raison des prix de l'essence.
Les voyages en bus et auto-stop sont devenus le principal moyen de se deplacer pour des milliers d'habitants en Judée et en Samarie.
Le ministère des Transports et le commandement central ont justifié la décision de permettre aux travailleurs de continuer à utiliser l'argent de l'Etat pour voyager entre l'Autorité palestinienne et Israël en dépit du fait que israéliennes adolescentes, les mères et les soldates se sont vues refuser des sièges en raison de la surpopulation et en raison des menaces auxquelles elles doivent souvent faire face, si elles ont réussi à monter à bord.
Yaalon n'a pas précisé dimanche pourquoi cette décision a été prise ni quand elle sera mise en œuvre.
On ne sait pas encore comment sera faite la distinction entre les travailleurs arabes et les étudiants arabes.
Source Koide9enisrael