Une cérémonie organisée à l’initiative de l’Association pour la mémoire de la Shoah s’est déroulée mercredi matin à Marcinelle. Des «pavés de mémoire » y ont été posés devant une maison où vivait une famille dont les parents ont été déportés...
Paul Magnette, ministre-président de la Région wallonne, était présent, quand les deux pavés, gravés au nom de Michel Wislitski et de son épouse Frymeta Ginsberg, ont été scellés dans le trottoir de la maison portant le numéro 64, rue de l’Energie. Le couple a été déporté et est mort à Auschwitz.
«L’Association pour la mémoire de la Shoah » a pris l’initiative de faire placer ce type de pavés dans plusieurs villes d’Europe devant les domiciles de victimes du nazisme, notamment afin d’entretenir un devoir de pédagogie à l’intention des jeunes générations.
Le secrétaire de l’association, le président de la Fondation Auschwitz et Paul Magnette ont insisté sur cette obligation de mémoire.
Habitant aujourd’hui en Israël, le fils des époux Wislitski était sur place à Marcinelle, pour évoquer le jour où il a vu emmener son père dans une rafle.
D’autres poses de pavés doivent encore avoir lieu en Wallonie et à Bruxelles. Quelque 45.000 pavés de ce type ont déjà été scellés dans les trottoirs en Europe.
Source L'avenir