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jeudi 1 mai 2014

Rudy Giuliani parle des menaces représentées par l'Iran


« L'Iran représente une menace sérieuse pour les Etats-Unis, menace que notre gouvernement ne fait rien pour contrer », a déclaré Rudy Giuliani, ancien maire de New York et candidat à la présidentielle, devant une foule enthousiaste rassemblée vendredi à Phoenix en Arizona. Rudy Giuliani était l'invité de la Communauté iranienne de l'Arizona (Etats-Unis) pour mettre en lumière les dangers représentés par le régime de Téhéran...



Le rassemblement était intitulé : « Contrecarrer les menaces terroristes et nucléaires de l'Iran ». Dans un discours devant 250 personnes réunies dans une salle de réception de l'hôtel Sheraton au centre de Phoenix, il a dénoncé ce régime et lancé un appel à son renversement, ce qui a entraîné des applaudissements nourris.

« En Iran, des exécutions sont pratiquées en série. Ce régime se présente au monde extérieur comme modéré. Mais à l'intérieur du pays, l'oppression, les meurtres et les disparitions sont constants pour mieux terroriser la population », a dit M. Giuliani en se basant sur les chiffres donnés par Amnesty International qui montrent que le nombre d'exécutions s'est élevé à 680 l'an dernier.
Ce thème a été développé pendant les deux heures de ce rassemblement, auquel participaient également Linda Chavez, représentante de la Maison Blanche sous Ronald Reagan, et le général George Casey Jr, qui dirigea les forces américaines pendant le conflit irakien sous la présidence de George W. Bush, de 2004 à 2007.
Tous les intervenants ont dénoncé le traitement infligé aux dissidents maintenus dans un camp-prison irakien. Pendant le conflit irakien, le gouvernement américain s'était engagé à les protéger. Après le retrait militaire, le gouvernement irakien, que Giuliani appelle une marionnette de l'Iran, en a massacré un grand nombre.
A côté du podium était suspendue une immense affiche, montrant les visages des 52 dissidents iraniens tués en septembre 2013 au cours de la dernière des six attaques perpétrées contre ce camp. Elle servait également de support à une attaque virulente sur la manière dont l'administration Obama traite le régime de Téhéran, en particulier dans les négociations actuelles sur le programme nucléaire iranien.
« On ne peut pas leur faire confiance. Pourquoi ? Parce que ce pays est celui qui parraine le plus le terrorisme. Parce qu'ils ont tué plus d'Américains que n'importe quel autre pays. Parce qu'ils financent le génocide en Syrie. Parce qu'ils prônent la destruction d'Israël. Avez-vous besoin d'autres raisons pour agir ? Ils ne doivent disposer du nucléaire sous aucune forme », a ajouté l'ancien maire sous un tonnerre d'applaudissements.
« C'est comme si vous vendiez votre maison, que vous n'en receviez pas l'argent et que vous laissiez néanmoins les gens s'y installer », a ajouté Giuliani après avoir cité un passage du livre du président iranien Hassan Rohani, dans lequel il se vante de dresser un écran de fumée devant les yeux des inspecteurs chargés de vérifier l'état d'avancée du nucléaire iranien.
Pour sa part, le général Casey a déclaré qu'il n'avait connaissance d'aucun autre exemple de résistance démocratique contre un régime dictatorial aussi sérieusement préparée que le CNRI.
La réunion a débuté par une vidéo présentant Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne. La présidente y appelle à un gouvernement iranien libre, démocratique et pluraliste. M. Giuliani a décrit son groupe comme étant reconnu internationalement et digne de confiance pour diriger l'Iran. Il a montré le ridicule de la position prise par Obama sur les changements de régime dans les autres parties du monde musulman, soulignant que le président soutenait l'éviction d'un allié des Etats-Unis en Egypte et un dictateur affaibli en Libye.
Par ailleurs, Rudy Giuliani a recommandé de renforcer les forces de l'OTAN en Europe de l'est et d'entraîner l'armée ukrainienne.
« Si John McCain ou Mitt Romney était à ce poste, est-ce que la situation serait ce qu'elle est ? Je sais que si Ronald Reagan était à la Maison Blanche, il n'en irait pas ainsi », a-t-il conclu.

Source Iran Manif