Le Festival du cinéma israélien se tient à Paris, jusqu'au 8 avril. La trentaine de longs métrages et de documentaires présentés témoignent de la maturité de cette industrie. Pour sa quatorzième édition, le cinéma israélien prend ses quartiers à Paris. Pendant une semaine, 33 longs métrages et documentaires viendront appuyer ce que le public français sait déjà: la production israélienne, issue d'un petit pays de 7 millions d'habitants, est à la fois fertile et efficace...
Le festival exhume quelques inédits, dont Kidon d'Emmanuel Naccache, co-produit par Manuel Munz (La Vérité si je mens! 3) qui fera l'ouverture. D'autres seront projetés en avant-première, comme le policier Big Bad Wolvesd'Aharon Keshales. Grâce à Quentin Tarantino, qui l'a qualifié de «meilleur film de l'année», son buzz est déjà assuré. De même, Le Congrès, d'Ari Folman, qui a fait l'ouverture de la Quinzaine des réalisateurs, l'an passé à Cannes.
Bon nombre de films sont inspirés par le conflit israélo-palestinien. Avec ses ressorts dramatiques, y compris pour les histoires d'amour (The Bubble, d'Eytan Fox), la guerre est une source inépuisable pour les scénaristes - ces derniers se montrant d'ailleurs souvent critiques envers leur propre pays. L'opposition des communautés, les souvenirs de combat et, plus largement, la notion de raison d'État ont déjà fourni quelques beaux succès au cinéma israélien - dont Les Citronniersd'Eran Riklis, Valse avec Bachir d'Ari Folman ou encore La Visite de la fanfare d'Eran Kolirin.
Festival du cinéma israélien de Paris, Cinéma des cinéastes 7 avenue de Clichy, Paris XVIIe.
Renseignements: http://isratim.co.il/
Koide9enisrael a publié un article sur ce festival ici :
Le Cinéma Israélien à Paris : une bouteille à la mer
Source Le Figaro