La vague de nominations et de promotions au commandement de l'armée israélienne vendredi matin a soulevé un certain nombre d'interrogations concernant l'avenir de certains officiers supérieurs au sein de l'état-major de Tsahal. Quatre nominations ont été soumises au chef d'état-major de Tsahal Benny Gantz et approuvées par le ministre de la Défense Moshe Yaalon. Elles entreront en vigueur dès l'été 2014...
Mais la nomination du général de brigade Herzl Halevi aux Renseignements militaires (Aman) et celle du général Aviv Kochavi qui passe des Renseignements militaires à la tête du commandement Nord peuvent laisser présager de l'identité du prochain chef d'état-major.
Compte tenu de ce remaniement, l'actuel commandant de la région militaire Nord, Yair Golan, devient le candidat susceptible de remplacer le chef d'état-major adjoint, le général de division Gadi Eizenkot, qui est considéré comme le candidat naturel pour assumer la mission de prochain chef d'état-major lorsque Gantz se retirera en 2015.
Eizenkot, ancien rival de Gantz, doit obtenir l'accord du Premier ministre pour être nommé au poste, mais il ne disposerait pas de suffisamment d'appui au sein de l'état-major.
Ces changements pourraient se faire en fonction des résultats de l'enquête sur une affaire de corruption qui implique l'ancien chef d'état-major, Gaby Ashkénazi. Les conclusions de l'instruction sur l'affaire Harpaz sont attendues à l'automne.
Un nom était absent vendredi dans l'annonce des nouvelles affectations, celui du général de la région militaire centre Nitzan Alon, qui a servi deux ans dans à ce poste prestigieux. Alon a grimpé rapidement les échelons supérieurs du commandement, servant seulement deux ans en tant que commandant de la "brigade Judée-Samarie" avant d'être promu chef de la région militaire centre. Alon serait promis à un autre poste, celui, peut-être, d'attaché militaire à Washington.
Par ailleurs, en raison de coupes budgétaires récentes, l'armée israélienne envisage la possibilité de fusionner deuxservicess au sein l'état-major afin de mieux utiliser les ressources. La division des Opérations et celle des Planifications pourraient être réunies sous un seul commandement tandis que le commandement de l'armée de Terre pourrait fusionner avec celui la direction technique et logistique.
Si certains postes de commandement étaient supprimés, de nombreux officiers généraux prometteurs seront peut-être mis à la retraite avant de recevoir leur dernière promotion, et de nombreux services spéciaux pourraient être dirigés par un personnel surqualifié.
Source I24News