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mardi 4 février 2014

Netanyahou à Abbas : pas de reconnaissance sans reconnaissance


Le premier ministre Benyamin Netanyahou a répondu au dictateur palestinien Mahmoud Abbas, en disant : "il est absurde de penser à un accord dans lequel nous allons reconnaître l'état-nation du peuple palestinien et ne pas reconnaître l'état juif." Plus tôt lundi, Abbas a donné une interview au New York Times dans laquelle il a rejeté la possibilité de reconnaître Israël comme un état juif, et esquissé la position de l'AP concernant les pourparlers "de paix" négociés par les américains.



Abbas "a été cité comme disant qu'il n'est pas prêt a accepter l'état juif et cela alors qu'il sait qu'il n'y aura pas d'accord (de paix) sans la reconnaissance de l'état-nation (d'Israël). C'est absurde," a déclaré Netanyahou.
En ce qui concerne un possible boycott économique, Netanyahou a déclaré que "les mêmes forces internationales qui font pression sur Israël doivent exercer des pressions sur l'autorité palestinienne et clarifier les conséquences de ne pas parvenir à un accord de paix pour les palestiniens."
Netanyahou a conclu que "aucune pression nous forcera à abandonner les intérêts vitaux d'Israël, principalement la sécurité des citoyens israéliens."
Le ministre de l'économie Naftali Bennett a commenté la menace d'un boycott économique potentiel d'Israël si les pourparlers devaient échouer.
"Il n'y a pas de prix pour notre sécurité et celle de nos enfants. Pas même un milliard de dollars ne ramènera un enfant tué par une roquette palestinienne."
Le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman a été étonnamment calme ces derniers jours alors que les Etats-Unis et Israël se livraient une bataille verbale sur la menace potentielle d'un boycott contre Israël si les pourparlers venaient à échouer.
Lundi, il a brisé son silence et a mis en garde Washington ainsi que les éléments de gauche en Israël : calmez vous, il n'est pas nécessaire d'être hystérique.
"Pendant trois jours, j'ai vu des rapports citant un haut responsable du ministère des affaires étrangères affirmant qu'il n'existe aucun moyen d'arrêter le boycott, et que l'échelon politique est indécis et a peur de faire face."
"Je crois savoir qui est ce responsable, et il y a un plan clair et concis sur la manière de traiter avec le boycott au sein du ministère des affaires étrangères. Il existe une coopération avec tous les services compétents dans la manière de traiter avec le boycott. En un mois, un mois et demie, nous aurons clarifié notre approche."
Lieberman a également noté que ce n'était pas la première fois qu'Israël avait affaire à quelque chose comme ça.
"Il y avait en 1921 un boycott par les arabes, et en 1945, la Ligue Arabe a décidé de boycotter tous les business juifs," a-t-il dit. "Renault a arrêté de travailler avec Israël en 1959 en raison d'un boycott et de la pression arabe."
Lieberman a également dit que celui qui se souvient de l'embargo français de 1967 se rappellera également comment l'aviation militaire et les industries d'Israël ont prospéré pendant cette période.
"L'embargo a eu l'effet inverse."
L'embargo sur le pétrole après la guerre du Kippour en 1973 était également difficile, a dit Lieberman, mais Israël a survécu.
"Seulement au cours des années 1990 nous avons commencé à recevoir des voitures japonaises," a-t-il dit. "A part Subaru, nous n'avons pas eu de voitures japonaises. Et nous n'avions pas de Pepsi. Nous avons eu affaire à des boycotts tout au long de notre histoire."

Source Juif.Org