Selon le rapport d’une ONG les écarts fondées sur l’ascendance familiale et les sexes existent toujours. Les 10% représentant les plus hauts salaires monopolisent 28,3% des revenus perçus en Israël. La différence de salaires entre ashkénazes et séfarades en Israël continue d’être conséquente en 2013 selon le rapport du Centre Adva pour l’égalité et l’injustice sociale publié cette semaine.
Un Juif moyen d’ascendance ashkénazes gagnera 42 % de plus que le salaire moyen en Israël tandis qu’un Juif séfarade ne gagnera que neuf pour cent de plus que la moyenne. L’écart entre Juifs et Arabes est encore plus important : les salaires de ces derniers étant 34 % inférieur à la moyenne.Les salaires des Juifs séfarades ont cependant connu une amélioration au cours de la dernière décennie : en 2001 leur salaire moyen était en dessous de la moyenne nationale.
Shlomo Swirski , sociologue de Adva Center, explique que les données clairement le positionnement des Juifs ashkénazes dans les tranches salariales les plus hautes.
« Les ashkénazes sont avantagés par différents paramètres : le lieu de résidence , l’éducation, des de direction. La conséquence est inévitablement un salaire important ».
L’inégalité des sexes persiste aussi dans le milieu du travail . Le salaire des femmes n’atteint que 66 % de celui des hommes.
Concernant les autres disparités dans l’économie les 10% des salaires les plus hauts se voient attribuer 28,3% de la masse salariale en Israël. Le salaire mensuel moyen des dirigeants d’entreprises côtés sur le marché boursier atteint 377,000 shekels ( $ 107,000 ). A l’inverse, les 50% de salaires les plus bas perçoivent 23,9 % du total des salaires du pays. En outre, 73 % des salariés israéliens connaissent un salaire inférieur au salaire moyen.
Avner Myers
Source Israel Valley