La pépite montalbanaise a présenté son système universel de paiement pour téléphones mobiles lors de la visite officielle du président de la République François Hollande en Israël. Cap ensuite sur Londres et la Silicon Valley.
Les références prestigieuses s’accumulent au tableau de chasse de Pixiliris. Après avoir été sélectionnée pour participer au Finovate (banque et financement du futur) à New-York le 11 septembre, puis à Singapour le 14 novembre, la société montalbanaise de high-tech vient encore de marquer les esprits en Israël (Tel-Aviv). Au pays des star-ups, l’un des champions actuels du numérique et de l’innovation, la pépite lancée par la famille Ruiz dans le quartier du Carreyrat a convaincu, en quatre minutes de démonstration, le président israélien Shimon Peres, son premier ministre Benyamin Netanyahu et François Hollande.
Un gisement exceptionnel
Copsonic, la technologie développée par Pixeliris révolutionne en effet le paiement via la téléphonie mobile. La solution devient universelle, possible de n’importe quel appareil, même de première génération. Dans les pays émergents ou sous-développés, peu bancarisés, le gisement promet d’être exceptionnel et synonyme de progrès au sens large. «Je n’ai donné que trois ou quatre chiffres pour montrer tout l’intérêt du système. Il y a actuellement dans le monde 2, 5 milliards de personnes qui n’ont pas accès à des services bancaires et 7 milliards de téléphones mobiles. Sur ces 7 milliards, il y en a moins de 10 % qui peuvent faire du paiement mobile de type NFC. Avec notre technologie, 100 % des téléphones pourront faire du paiement», a expliqué Emmanuel Ruiz.
Après le chef de l’Etat, les ministres français Moscovici, Fabius, Pellerin… ont aussitôt mobilisé leurs équipes pour accompagner le développement de la société montalbanaise.
Durant ces quatre jours passés en Israël, Emmanuel Ruiz et Brian Roten, directeur de projet ont également vu s’ouvrir, devant eux, les portes de toutes les banques du pays. «Ils ont immédiatement détecté la pertinence et le potentiel de notre technologie», souligne Emmanuel.
Cap sur la Silicon Valley
La tournée internationale continuera début 2014. L’outil doit être présenté en février à Londres, puis en avril dans la Silicon Valley (Etats-Unis).
La société emploie actuellement onze personnes à Montauban, mais s’appuie également sur une centaine d’ingénieurs qui travaillent pour elle depuis l’Amérique Latine, l’Afrique et les Balkans.
Source La depeche