Le ministere de la santé a declaré ce matin qu'un tiers des patients syriens blessés dans la guerre civile et qui sont traités dans des hôpitaux israéliens sont porteurs de grandes quantités d'agents pathogènes dangereux qui sont rares en Israël et résistants aux antibiotiques.
Ces bactéries, appelées carbapénèmes entérobactéries résistantes, peuvent passer d' un patient l'autre par l'intermédiaire du personnel hôspitalier et entraîner des infections graves qui sont particulièrement dangereuses pour les patients âgés et les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Un tiers des patients infectés par ces bactéries tombent gravement malade et certains meurent.
La principale préoccupation du ministère de la Santé est que ces germes apportés par les patients syriens risquent de s'installer dans les hôpitaux israéliens puis s'étendre à d'autres hôpitaux à travers Israël.
Un document du ministère de la Santé a mis en garde en Novembre les directeurs des hopitaux : " les patients syriens nécessitent une isolation supplémentaire au-delà des normes habituelles, dans une chambre séparée avec un personnel spécial. Les hôpitaux ont une infrastructure inadéquate qui ne permet pas de mettre ces patients en isolement approprié. Le danger potentiel pour les hôpitaux est que les germes prolifèrent et que le problème persiste pendant des années après que les Syriens soient repartis ".
Lors d'une réunion au ministère de la Santé, les responsables ont averti que les hôpitaux n'ont pas la capacité de mettre en quarantaine les patients comme il faudrait.
Le ministère des Affaires étrangères doit être informé qu'il pourrait y avoir des conséquences de grande envergure pour les citoyens israéliens. Il est important de souligner que nos hôpitaux ne sont pas équipés pour gérer ces pathologies, les conditions d'isolement nécéssaires pour se protéger des ces bactéries ne sont pas faisable dans nos hopitaux ".
Le ministère de la Santé estime que 350 Syriens blessés dans la guerre civile du pays ont été traités en Israël. La majorité des blessés ont été traités au Centre médical Ziv de Safed et a l' hôpital de Nahariya, quelqu'uns ont été traité au centre médical de Tibériade et a l'hopital de Haifa. Selon les calculs du ministère, le traitement des blessés a coûté jusqu'à présent 20 millions de shekels.
Selon un médecin qui a souhaité garder l'anonymat, ce phénomène est connu dans les zones sinistrées. Les directives transmises aux hôpitaux étaient de traiter immédiatement tous les blessés comme si ils étaient tous porteurs des agents pathogènes et vérifier chacun d'eux. Les forces de sécurité ont, quant a elles, recues l'ordre de limiter autant que possible le transfert des blessés vers Israel ".
Source Koide9enisrael