La ministre, Tsipi Livni, demande à l’ONU de cesser de faire des longs discours et d’agir sur le dossier syrien. Dans une récente declaration publique d’un ministre israélien sur la politique internationale en Syrie, la ministre de la Justice, Tzipi Livni, a appelé mercredi les Nations Unies à intervenir dans le pays déchiré par la guerre plutôt que de s’appuyer sur des discours et de la rhétorique.
" L’ONU , dont la devise dès le premier jour a été « plus jamais ", a déclaré Livni, s’exprimant lors d’un congrès de l’Association du barreau d’Israël à Herzliya. " Il ne suffit pas de faire des discours émouvants. Il faut se battre pour les valeurs par des actes. Les événements en Syrie doivent être stoppés « .
Livni, la négociatrice en chef d’Israël avec les Palestiniens et la chef du parti de la coalition Hatnua, est une figure politique connue pour avoir des positions relativement modéré. Depuis que le Président américain Barack Obama a déclaré il y a quelques semaines qu’il était en train de réfléchir à une frappe militaire en Syrie, les ministres israéliens ont gardé un calme inhabituel sur la situation là-bas, à part les menaces occasionnelles concernant une éventuelle attaque en cas de représailles syrienne sur l’Etat juif. La décision de rester en dehors du chemin d’ Obama a été soutenue suite à des instructions strictes de la part du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
La chaîne de télévision, Aroutz 2, avait rapporté au début du mois que la Maison Blanche avait contacté les dirigeants israélien quand Obama avait décidé de solliciter le soutien des législateurs pour des frappes en Syrie, ce qui garantissait d’éviter une critique publique sur la décision du président par Netanyahu ou ses ministres.
Seul le ministre du logement, Uri Ariel ( Foyer Juif ) avait défié l’ordre du Premier ministre en déclarant dans une interview à la radio de l’armée Galei Tsahal, la semaine dernière qu’ Assad était un meurtrier lâche " qui devait être détruit « . Par conséquent, Il avait reçu une mise en garde de la part de Netanyahu, lui déclarant lors d’une réunion du Cabinet que sa remarque n’avait pas servi Israël et " les intérêts sécuritaires ".
Selon divers rapports cette semaine , M. Obama a également exhorté Netanyahu à s’impliquer personnellement dans du lobbying auprès du Congrès et de la communauté internationale sur une frappe en Syrie. Le premier ministre aurait appelé plusieurs membres du Congrès lui-même. L’administration Obama a également obtenu de l’aide de l’ organisation AIPAC, qui avait prévu d’envoyer 300 de ses membres au Capitole dans le cadre d’une vaste campagne pour pousser le Congrès à accepter les frappes proposées par Obama sur la Syrie. L’organisation a écrit une déclaration exhortant le Congrès a protéger les intérêts de sécurité nationale de l’Amérique, et d’agir sur la Syrie, en déclarant: " les Etats-Unis ne peuvent pas donner un laissez-passer à la barbarie d’une telle ampleur "
Enfin, on a également demandé aux membres de l’AIPAC d’ écrire à partir de leurs propres e-mails aux membres du Congrès avec la ligne " sujet " s’intitulant " protéger la sécurité nationale des États-Unis : autoriser l’usage de la force en Syrie. «
Source Tel-Avivre