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mercredi 11 septembre 2013

Si vous étes candidat aux élections, vous pouvez quitter l’armée !


En vu des élections municipales prévues en Octobre et grâce a une directive militaire de longue date, des dizaines d’officiers ont saisi une occasion unique d’ obtenir une libération anticipée de l’ armée. Parmi les ordres permanents émis par l’état-major, il est stipulé que les membres des forces armées qui ont étendu leur service au-delà de la période obligatoire ont le droit de résilier leur contrat une fois que leurs noms figurent sur les listes de candidats aux élections locales. S’ils effectuent toujours leur service obligatoire, celui-ci sera reporté jusqu’à la fin de leur mandat (s’ils sont élus).


L’article 33.0113 permet aux militaires de se porter candidat dans leur localité. Une fois qu’un candidat est sur la liste d’un parti au conseil municipal, il ou elle doit être libéré, même s’il n’a aucune chance réaliste de devenir membre du conseil ou maire.
Lors des élections municipales , les Israéliens déposent deux bulletins, l’un pour la liste des membres du parti qu’ils aimeraient voir siéger comme membres du conseil, l’autre pour le maire (qui doit atteindre plus de 50% des voix pour gagner).
Les candidats qui sont placés loin sur la liste électorale de leur parti ne sont généralement jamais élus. Des dizaines d’ officiers, surtout des jeunes officiers ayant étendu leur service ou adhéré au programme de la Réserve académique , ont récemment commencé à explorer la possibilité d’utiliser cette lacune avant les élections municipales d’Octobre.
L’information sur cette faille s’est propagée par le bouche à oreille parmi ceux qui souhaitent quitter l’armée avant la date prévue.
En réponse à une enquête d’Israël Hayom, Tsahal a d’abord déclaré qu’un seul officier de carrière a démissionné au début de cette année pour la raison évoquée. Cependant, l’armée israélienne a elle-même corrigé plus tard en annonçant que six autres cas s’étaient présentés cette année.
Des responsables israéliens affirment que des dizaines d’officiers ont demandé des informations sur la question et que l’avocat général militaire travaille sur une solution qui permettrait de combler cette lacune. « L’armée israélienne fait partie du peuple d’Israël, nous laissons tout le monde exercer son droit démocratique d’élire et d’être élu », a déclaré un officier supérieur. « Nous veillerons à ce que ceux qui tentent d’utiliser cette opportunité uniquement pour quitter l’armée remboursent Tsahal de ce qui a été investi pour eux. Nous avons investi des dizaines de milliers de shequels pour eux, nous ne pouvons donc pas les laisser faire ce qu’ils veulent. »
Idan Pessah , dont la firme Kusnitz Pessah and Associates représente les officiers de carrière tentant d’obtenir une libération anticipée grâce à cet échappatoire, a déclaré dans un communiqué : « Notre entreprise a été aux prises avec ce problème depuis des années, nous n’avons jamais rencontré un cas au cours duquel les règles militaires et les élections ont été cyniquement exploités comme un moyen de mettre fin à leur contrat. Nos clients ont demandé à être libérés parce qu’ils étaient des candidats légitimes. »
Le porte-parole de Tsahal a fait écho de ce sentiment à travers un communiqué : « La loi stipule que tout citoyen âgé de plus de 21 ans a le droit de participer aux élections locales; cette loi s’applique aussi dans l’armée israélienne mais contrairement à ce que les journalistes affirment, ce n’est pas un phénomène répandu. Seuls six officiers de carrière sont actuellement inscrits sur les listes de vote pour les prochaines élections municipales « .

Source Tel-Avivre