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dimanche 29 septembre 2013

Qui est Marion Fesneau-Castaing ? une chrétienne intégriste une diplomate française qui gifle un soldat israélien

 

L’affaire va faire grand bruit. Une diplomate française aux longs cheveux noirs et en chemiser blanc allongée sur le sol dans la Vallée du Jourdain après que des soldats israéliens l’aient fait sortir de son véhicule, voilà qui est photogénique et pourra être exploité au maximum. D’autant que la belle, fondatrice de IVG Espérance, fonctionnant dans le diocèse de Paris, est connue pour son engagement humanitaire. Ayant recouvré ses esprits elle accusait d’ailleurs les Israéliens de bafouer systématiquement les lois internationales…Oui, mais, que faisait-elle là, agissant au mépris d’un jugement rendu par la Cour Suprême israélienne ?


Une affaire limpide de décision de justice et de constructions sans permis
L’affaire est limpide. La Cour Suprême israélienne, dont le respect du droit est connu, a ordonné la démolition de bâtisses érigées sans permis dans la Vallée du Jourdain, qui est sous contrôle israélien. Comme pourrait le faire et le fait tout tribunal digne de ce nom pour des constructions illégales. Mais ici les contrevenants sont palestiniens. Emotion et manipulation remplacent donc toute approche juridique. Surtout de la part d’humanitaires souvent auto-proclamés, le coeur sur la main. Et qui n’aiment pas beaucoup Israël et les Israéliens.


Une machine de propagande bien huilée avec jets de pierre contre les soldats
Des bâtisses érigées illégalement à Khirbet Al-Makhul avaient été détruites en début de semaine sur ordre de la Cour Suprême déclenchant aussitôt la machine de propagande anti-israélienne connue. Des dizaines de Palestiniens sont accourus avec pour renfort, selon plusieurs médias, les habituels militants d’extrême gauche, pour tenter de reconstruire ce qui a été démoli, mais en réalité s’opposer aux forces de l’ordre en faisant le maximum de tapage. Mais il y avait aussi cette fois des diplomates. Tous restés anomymes à l’exception d’une Française, appartenant au personnel diplomatique du Consulat de France à Jérusalem, qui, est chargé « sur le plan politique, de la représentation de la France auprès de l’Autorité palestinienne », est-il clairement indiqué sur son site. Ceci n’étant guère neutre on le verra.


 

Sur place on a constaté l’effervescence habituelle, avec jets de pierre contre les soldats, répliques de l’armée n’ayant fait aucun blessé. Selon leurs dires soigneusement anonymes les diplomates étaient venus apporter des tentes et divers biens humanitaires. Selon Tsahal ils apportaient du matériel de construction. Times of Israel rapporte les différentes versions. Quoi qu’il en soit, les soldats se devaient d’examiner le contenu des camions arrivés sur place. Même si ceux-ci étaient clairement identifiés comme appartenant à divers établissements diplomatiques. Ceux-ci transportant parfois des personnes ou des biens qui ne pourraient se déplacer ou être transportés en toute légalité…- à l’instar, par exemple, de ce qu’ont pu faire certains personnels des services culturels du Consulat de France, commej’ai pu le constater..


Tirée d’un camion, pose photo au sol, accusations anti-israéliennes classiques
Et c’est ici que commence l’affaire Marion Fesneau-Castaing. « Ils m’ont tirée du camion et obligée à m’allonger sur le sol, sans égards pour mon immunité diplomatique » aurait-elle déclaré selon plusieurs sources, dont Reuters. Une fois revenue à ses esprits, s’entend, car des clichés la montrent allongée sur le sol dans une pose faisant penser à un évanouissement. Etait-ce la chaleur, l’émotion, le contact avec les soldats ? Elle n’évoque aucune brutalité. Et si elle a été tirée hors du camion c’est sans doute qu’elle avait refusé d’en sortir…Mais elle fait ce commentaire qui dénote son état d’esprit et son parti pris : « c’est ainsi que le droit international est respecté ici ». De quel droit parle-t-elle ? Un arrêt a été rendu par la Cour Suprême israélienne concernant des constructions érigées sans permis dans une zone sous contrôle israélien. Ne pas le respecter, est-ce inscrit dans sa mission de diplomate ? On en doute…


S’opposer aux décisions de justice israélienne pour plaire à l’Autorité palestinienne ?
Mais Marion Fesneau-Castaing est coutumière du fait. Ainsi fin octobre 2012 participait-elle a une tournée de soutien dans le village de Al Mufaqarah, dans les collines d’Hébron cette fois. En compagnie, entre autres, de Leila Shahid – qui a quitté la France où elle avait beaucoup milité contre Israël pour Bruxelles il y a un certain temps – elle allait défendre un projet de constructions ou reconstructions interdites dans le cadre d’une « action non-violente » mais illégale, ce village étant dans la zone C sous contrôle israélien.


S’opposer aux décisions de justice israéliennes serait-il inscrit dans sa mission diplomatique ?
Sa fonction officielle est celle « d’Attachée de coopération humanitaire et sociale ». Domaine englobant, selon une fiche d’avril 2013, « l’appui humanitaire, le développement social et la coopération décentralisée… domaines clés de coordination et d’intervention du Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) du Consulat Général de France à Jérusalem.Le SCAC veille par ailleurs à l’articulation de cette intervention avec celle de l’Agence Française de Développement (AFD), essentiellement ciblée sur des actions dans les domaines du développement municipal, de la gestion de l’eau, de l’appui au secteur privé et, dans une moindre mesure, de la santé.
Dans le cadre de la coopération humanitaire, le SCAC veille également à informer et orienter les services centraux (Centre de Crise, Direction des Nations Unies, des organisations internationales, des droits de l’Homme et de la francophonie) pour coordonner l’assistance humanitaire française avec les bailleurs et les acteurs clé (notamment les agences des Nations Unies) sur le terrain. Concernant la coopération décentralisée, depuis cinq ans le ministère des Affaires étrangères, en collaboration avec les préfectures de région, conduit une politique de partenariat avec les collectivités territoriales françaises et palestiniennes. Le principal vecteur de financement est la Délégation pour l’Action Extérieure des Collectivités Territoriales (DAECT/MAEE) qui lançait des appels à projet triennaux et annuels. Cet instrument de financement est en cours de révision afin d’évoluer vers un fonds commun franco-palestinien ».
Dans une brochure non datée, 2011 peut-être, l’Attachée précise le domaine de compétence du Fonds Social de Développement qu’elle gère. On y note que « pendant les quatre dernières années, 63 projets ont bénéficié d’un financement FSD – Fonds Social de Développement – de 4,5 millions d’euros. Ces projets ont ciblé prioritairement la protection de l’enfance, la protection des droits des Palestiniens là où ils sont le plus menacés, incluant le droit des femmes. Les projets FSD ont également permis de soutenir le secteur agricole et celui de la santé, d’améliorer l’accès à l’eau et de dynamiser l’économie locale ».


Une militante féministe semble oublier les droits des femmes palestiniennes qu’elle est censée défendre…
Nulle mention d’un devoir d’opposition aux décisions de justice israéliennes non plus. Quant aux « droits des femmes », l’action du consulat ne les aura pas fait progresser étant donné que les « crimes d’honneur » continuent à bénéficier de la clémence de la législation palestinienne…en dépit des promesses faites par Mahmoud Abbas à l’occasion d’un assassinat particulièrement atroce On tue et continue donc à tuer avec impunité des femmes ou jeunes filles censées avoir « fauté » dans les Terriroires sous contrôle palestinien.
Pourtant on aurait attendu de Marion Fesneau-Castaing que ce soit justement au combat contre ces violences graves faite aux femmes palestiniennes que se consacre la fondatrice d’IVG Espérance, association créée dans le cadre du diocèse de Paris pour disait-elle : « Etre présente auprès des femmes dans une situation insoutenable ». Elle parlait là de situations de pré-avortement, expliquant : « Notre démarche s’inspire du songe de Joseph avant la fuite en Egypte, à qui Dieu dit : « Prends l’enfant et sa mère » ; nous cherchons, en effet, à prendre en considération à la fois la mère et l’enfant. Pour nous, cette mission exigeante est une école d’abandon : nous écoutons, sans juger, avec une compassion active, sans toujours savoir ce que les femmes auront finalement décidé. Nous vivons de grands moments de joie, lorsqu’une femme fait finalement le choix de la vie ou que nous trouvons avec elle des solutions concrètes, mais aussi des moments de découragement. Par exemple, lorsque des chrétiennes cèdent à la pression morale et sociale. Ou lorsqu’une femme avorte sous la pression de services sociaux ou médicaux qui lui font croire que son enfant n’est qu’un amas de cellules. Nous sommes basées à St-Leu-St-Gilles qui porte notre action dans l’adoration quotidienne. Pour mener à bien notre mission, nous avons personnellement besoin d’un grand ressourcement spirituel ».

Son cas est riche d’enseignements car on voit comment une humaniste, soucieuse du bien des femmes, se refusant à juger, prônant l’écoute, bascule dans un parti-pris anti-israélien sans nuances, adoptant un discours de propagande classique, apparemment sans y réfléchir, et fermant les yeux sur des souffrances qu’elle combattait pourtant lorsqu’elle était en France….
Reste à voir ce que feront la presse, le consulat et le Quai d’Orsay de cet épisode…
Comme nous l’avions prévu dans ces colonnes l’incident au cours duquel une attachée du Consulat de France à Jérusalem a posé quelques instants allongée sur le sol, entourée de soldats israéliens quelque peu perplexes, est très largement exploité, quitte à traverstir la réalité, en reprenant et amplifiant des dépêches tendancieuses ou en recadrant des photos prises par un media bien entendu convoqué pour couvrir ce qui relève d’une mise en scène de propagande. Pour l’heure le Quai d’Orsay n’a pas réagi mais un porte-parole israélien évoque une possible plainte officielle.
 

Des articles nombreux manipulant les faits et une photo soigneusement recadrée…
En France le site du Monde.fr fait état de « De diplomates européens …malmenés, vendredi 20 septembre, en Cisjordanie par l’armée’israélienne, qui s’est opposée à la distribution d’aide à des Palestiniens dont les habitations avaient été démolies cette semaine ». Article citant la présence fort commode d’un journaliste de Reuters. La presse étant bien entendu convoquée pour ce type d’opération de propagande anti-israélienne et lui donner le plus large écho possible. Quant à ce que transportaient ces camions, qui en a vérifié le contenu parmi les journalistes ? Selon Tsahal ils contenaient des matériaux pour reconstruire des batisses ayant fait l’objet d’un ordre de démolition, donc pour s’y opposer…Ce qui n’est, bien entendu, pas mentionné ici.
On lit ensuite « Une diplomate française, Marion Castaing, a été extraite sans ménagement d’un camion transportant des tentes et de l’aide, confisqué par Tsahal. « Ils m’ont tirée hors du véhicule et m’ont obligée à m’allonger au sol au mépris de mon immunité diplomatique, a -t-elle raconté.

Entre les 2 photos, le choix d’un «cadrage trompeur»
 



Voilà comment on respecte ici le droit international. Ce qui appelle plusieurs réflexions. D’une part, contrairement à ce qui avait été affirmé dès le départ, Marion Castaing n’est pas diplomate, mais détachée auprès du consulat de France et porteuse d’un passeport diplomatique temporaire à ce titre.
D’autre part, dans ses propos l’intéressée montre n’évoque aucune brutalité. Certes elle a été tirée hors d’un véhicule venu défier l’application d’un jugement de la Cour Suprême israélienne, étant donné que, de toute évidence, elle refusait d’en sortir comme le lui avaient demandé des soldats chargés du maintien de l’ordre. Ce que l’on constate d’ailleurs sur une vidéo mise en ligne par l’agence de presse iranienne PressTV, voulant ingénument montrer la violence supposée israélienne, alors que les seuls cris entendus sont en arabe et ceux de manifestants…
Mais elle ne parle pas de « force excessive », faisant une déclaration anti-israélienne virulente aussitôt après s’être relevée sans dommages. Par ailleurs, contrairement à ce qu’on lit ici ou là, elle-même ne dit pas avoir été « jetée » à terre. Comme nous l’avions fait dans ces colonnes on peut s’interroger sur les raisons pour lesquelles elle s’est retrouvée allongée en pose très photogénique à terre.. Emotion ? Chaleur ? Proximité de soldats ? Aurait-elle été piégée par ses amis palestiniens ?
A ce propos on notera également que plusieurs organes de presse ont soigneusement recadré la photo prise par l’agence de presse Reuters. Dans la photo d’origine ont voit plusieurs soldats en uniforme, l’arme de rigueur à l’épaule – pour rappel, un soldat israélien vient d’être assassiné de sang froid par une de ses connaissances palestiniennes qui l’avait attiré sous couvert d’amitié en Judée Samarie où on ne joue pas à la guerre mais où le danger est constant pour tout Israélien – regardant avec une certaine perpléxité cette femme qui semble évanouie au sol ou s’y reposant. Dans les photos recadrées on voit des armes qui semblent être pointées sur un gros plan de l’intéressée…manipulation grossière des images là encore…sur le site d’Al Jazeera, la chaîne qatarie, par exemple
Hanan Ashrawi s’indigne au nom de l’Autorité palestinienne pour Marion Fesneau-Castaing mais pas pour cet Israélien assassiné de sang-froid par un « ami » palestinien ni cette handicapée palestinienne battue et pendue par sa famille…
Rien de ce qui s’est passé ne pouvant justifier la charge d’Hanan Ashrawi déclarant : « au nom de la direction palestinienne je condamne dans les termes les plus forts l’attaque brutale sur la personne et la dignité de votre représentante par les forces d’occupation israéliennes. Ce qui est un nouvel exemple des politiques israéliennes qui visent à prévenir toute tentative faite pour alléger les souffrances du peuple palestinien… ». Encore une fois on fera remarquer qu’aucun organe de presse n’a examiné le contenu des camions. Ni souligné que ces Palestiniens, des Bédouins nomades, vivant surtout dans des tentes avaient érigé des batisses de fortune sans obtenir de permis. L’agence de presse Maan News qui cite de membre du Bureau de l’OLP illustre l’article non pas avec la photo artistique de l’attachée consulaire mais avec celle d’un corps à corps entre des soldats et des Palestiniens qui donne une idée des réalités du contexte...
On attendra en vain que Madame Ashrawi condamne, ne serai-ce que du bout des lèvres, l’assassinat de ce soldat qui avait naïvement suivi un collègue de travail – dans un restaurant de Bat Yam – par amitié chez lui pour y être assassiné. Attaqué, il a été jeté dans un puits où son cadavre a été découvert..
Selon le Journal d’Edmonton qui a poussé ses investigations plus loin que la simple reprise de la dépêche de Reuters, Israël enquêterait sur l’affaire et envisagerait de porter plainte auprès des autorités françaises à propos de la participation de Marion Castaing à cette opération de propagande, ayant pour but de stigmatiser Israël en s’attaquant à une décision de justice devant la presse. D’autant que la belle n’en était pas à son coup d’essai puisqu’elle était déjà allée manifester son approbation d’opérations illégales dans les collines de Hébron. Ce dont nous nous étonnions ici même. Celle-ci aurait été bien mieux avisée de consacrer ses capacités d’empathie aux femmes palestiniennes soumises au terrible code « d’honneur » moyen-âgeux en vigueur dans les Terriroires placés sous la juridiction de Mahmoud Abbas et entrant dans le cadre de son mandat officiel.
On se demande à ce propos pourquoi Marion Festineau-Castaing n’a pas fait preuve de la même compassion dans ce dernier cas de « crime d’honneur » enregistré près de Hébron : Europe-Israël, citant plusieurs sources, dont un média arabe, rapporte comment une Palestinienne, aidée de son mari et de son fils a sauvagement battu puis pendu sa fille handicappée – mentale apparemment – parce qu’elle était enceinte… Aucune réaction de Madame Hashrawi non plus, à notre connaissance…
Comme quoi certains « humanistes » ont l’indignation et le militantisme bien sélectif…

Source JerusalemPlus