Sous le nez du ministère de la Santé et du ministère de l’économie, un réseau de faux étiquettages est en plein développement. La méthode est très simple : des restaurants et des épiceries achètent des produits bon marché parce qu’ils arrivent à expiration puis ils créent de nouvelles étiquettes imprimées où les dates ont été modifiées.
Un journaliste d’Aroutz 2 a déclaré : « J’ai pris des étiquettes de sandwich au fromage dans le commerce et je me suis rendu chez un faussaire qui pratique cette fraude. Je me suis fait passer pour un propriétaire d’une sandwicherie et je lui ai dit que je cherchais à créer de nouvelles étiquettes avec de nouvelles dates. Il m’a demandé « que voulez-vous, un autocollant avec une date ? Dites-moi quelle date vous souhaitez, j’imprime ce vous voulez, je vais vous donner deux mois de plus, c’est bon. »
La police et le ministère de la santé n’ont pas de données officielles sur l’ampleur de ce phénomène qui est considéré comme relativement nouveau, mais en les imprimant, j’ai su immédiatement que ce trafic était d’une simplicité déconcertante.
Cette nouvelle fraude pose problème au ministère de la Santé car même en faisant des visites surprise dans un restaurant, le faux code-barres est très difficile à détecter. »Il est difficile de savoir qu’elles sont les entreprises qui utilisent cette pratique » explique Avishai, membre d’une association de consommateurs. « Cette fraude ne coûte pas cher pour celui qui l’utilise mais elle rapporte gros, surtout lorsqu’elle est pratiquée sur des produits chers comme la viande par exemple. Certains commerçants peu scrupuleux achètent des produits sur le point d’expirer afin de gagner de tres belles marges. Le produit apparaît, après la fraude, comme neuf, il finit directement dans nos étagères, ni vu ni connu. »
Source Tel-Avivre