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vendredi 28 juin 2013

Pères et Netanyahou rejettent l'idée d'un état binational

 
 
Le premier ministre Benyamin Netanyahou et le président Shimon Pères ont rejeté jeudi l'idée d'un état binational lors d'un mémorial pour Théodore Herzl à Jérusalem.
"Nous ne voulons pas d'un état binational," a déclaré Netanyahou, ajoutant : "mais il ne faut pas se leurrer, même si nous signons un accord avec les palestiniens, il ne mettra pas fin aux accusations diffamatoires sauvages contre l'état juif."

Pères a averti qu'un état binational "contredit la vision d'Herzl. Il menace l'état à caractère juif et démocratique d'Israël."
Netanyahou était principalement concerné par la critique internationale contre l'état juif. "Israël est considéré comme un pays avec une influence négative sur le monde, aux côté de l'Iran, et ça n'a rien à voir avec ce que nous faisons."
"Parce que ce n'est pas à propos des faits, il s'agit de la diffamation d'Israël et de notre représentation comme des mécréants de la paix, fauteurs de guerre au lieu d'une nation éclairée qui se bat contre ceux qui visent à la détruire."
Le premier ministre a déclaré que les accusations portées contre la politique d'Israël sont "exagérées et sans fondement, mais elles continuent, et ce peu importe que nous soyons face à un processus de paix, nous voulons la paix parce que nous voulons vivre en paix."
Netanyahou a souligné que tout accord de paix doit être fondé sur la capacité d'Israël à se défendre. "Sans la sécurité et l'armée qu'Herzl envisageait, nous ne pouvons pas nous défendre. La sécurité est une condition fondamentale de l'existence de la paix. Je pense que la majorité des citoyens israéliens comprennent cela et je pense qu'Herzl l'a très bien comprit."
Pères a pour sa part déclaré : "les chances pour la relance du processus de paix ne doivent pas être manquées. Nous nous félicitons de l'arrivée de Kerry en Israël, dans un effort pour renouveler la paix et nous l'aiderons."
Le président a souligné que la vision sioniste d'Herzl était basée sur des valeurs de paix. "Herzl avait raison quand il a dit que l'état juif était absolument nécessaire."
"Herzl avait également raison quand il a défini la création d'un état juif comme une justice historique. Le peuple juif, comme tous les autres peuples, a le droit à l'autodétermination."

Source Juif.org