L’Université de Tel-Aviv va rendre hommage au travail exceptionnel de Maurice Levy de Publicis et lui remettra un Docteur Honoris Causa. La remise du Doctorat se fera en Israël lors de la réunion internationale des principaux soutiens à l’Université de Tel-Aviv. Il a fait passer son groupe (créé par Marcel Bleustein-Blanchet, père d’Elisabeth Badinter) de six mille salariés en 1996 à cinquante-quatre mille, quinze ans plus tard, après avoir multiplié par dix le chiffre d’affaires, pour le porter à 5,8 milliards d’euros.
Lors d’une visite de Shimon Peres à Paris en 2010 un "cadeau " avait été offert au Président israélien : des patrons de grands groupes industriels français étaient assis ensemble autour d’une table pour écouter avec attention la bonne parole économique et historique d’Israël. Etaient présents : Stéphane Richard de France Telecom; Baudoin Prot de BNP Paribas; Henri Giscard d’Estaing du Club Med; Philippe Camus d’Alcatel-Lucent; Clara Gaymard de General Electric.
Bon à savoir : le 27 Mai 2002 Bernard-Henri Lévy était nommé Doctorat Honoris causa de l’Université de Tel Aviv.
L’Université de Tel Aviv est une université publique située à Tel Aviv. Avec près de 30 000 étudiants, c’est la plus grande université d’Israël. Rattachée tout d’abord à la municipalité de Tel Aviv, l’université de Tel Aviv a été fondée le 6 juin 1956 à partir de la fusion de l’École de droit et d’économie de Tel Aviv, de l’Institut des sciences naturelles (fondé le 1er décembre 1953) et de l’Institut des études juives. Elle a obtenu son autonomie en 1963, et son campus, situé à Ramat Aviv dans la zone résidentielle de la banlieue nord de Tel Aviv, a été inauguré le 4 novembre 1963.
BIO EXPRESS. Maurice Lévy, né le 18 février 1942 à Oujda au Maroc, est un homme d’affaires français et un magnat de la publicité. Il est actuellement le PDG de Publicis Groupe. Il dispose d’une fortune estimée en 2012 à 173M€ (216e en France) et a perçu 3,6 millions € en 2008, en 2009 et en 2010 (5e patron le mieux payé de France en 2010)1,2.
Dirigeant un fleuron du capitalisme français, Maurice Lévy est un des leaders du grand patronat parisien. Il est membre du club Le Siècle et du conseil de la fondation du Forum économique mondial. Il a aussi été, de février 2010 à juin 2012, président de l’Association française des entreprises privées (Afep). Il a participé à la conférence Bilderberg de 20113.
Fuyant l’Espagne franquiste, le père, professeur de philosophie de gauche étant sous le coup d’une condamnation à mort, puis la France menacée par l’Allemagne nazie, le couple Lévy, juif d’origine espagnole, s’installe au Maroc. C’est donc à Oujda dans l’est du pays que naît Maurice Lévy en 19424.
Diplômé en informatique et organisation de l’université du New Jersey en 1965, grâce à une bourse d’étude gagnée dans un concours organisé par les chaussures Bata, Maurice Lévy est recruté l’année suivante dans le service informatique d’une agence de publicité baptisée Synergie. En parallèle à son métier d’ingénieur, Maurice Lévy se découvre une passion pour les aspects plus commerciaux du métier et au début des années 1970, son rôle s’étend à des fonctions gestionnaires et financières. À 29 ans, en 1971, c’est lui que son patron choisit comme successeur à la tête du groupe. Déclinant l’offre, il préfère rejoindre un autre publicitaire, Marcel Bleustein-Blanchet, dirigeant du groupe Publicis5.
En tant qu’ingénieur informaticien, il a l’initiative d’archiver l’essentiel des données de son entreprise sur bande magnétique. Grâce à cela, il permet à l’entreprise de se remettre en huit jours d’un incendie dévastateur survenu le 28 septembre 1972 dans l’immeuble Publicis situé sur l’avenue des Champs Elysées à Paris6. Cette réussite contribue à le faire remarquer par la direction. Dès 1973, il est promu au conseil de direction, comme secrétaire général.
En 1975, il est nommé directeur général adjoint de Publicis Conseil et en 1976, directeur général. Et 12 ans plus tard, il devient président du directoire5 et succéde au fondateur du groupe, Marcel Bleustein-Blanchet, au poste de président directeur général en novembre 1987.
En janvier 2008, Maurice Lévy a reçu l’International Leadership Award 2008 décerné par l’Anti-Defamation League américaine en récompense de son engagement en faveur de la tolérance et de la diversité7. Maurice Lévy a co-organisé en 2008 le concert organisé au Trocadéro (Paris) à l’occasion du 60ème anniversaire de la création de l’État d’Israël offrant un podium à quelques artistes à la mode telles que Sofia Essaïdi, Lara Fabian ou encore la chanteuse Laam.
Avec le soutien de la principale actionnaire Élisabeth Badinter, née Bleustein-Blanchet, Maurice Lévy a mené le développement international du groupe Publicis, hissant l’entreprise familiale au 3e rang mondial du secteur de la publicité et des communications. Menant une stratégie de rachats parfois hostiles contre ses concurrents lui valant le surnom de « Napoléon de la publicité » par certains médias anglo-saxons, Maurice Lévy également poursuivi, dans le sillage de Bleustein-Blanchet, une politique de diversification des supports investissant très tôt Internet et les nouveaux médias.
En novembre 2011, Le conseil de surveillance du groupe Publicis a renouvelé pour quatre ans la totalité des mandats des cinq membres du directoire dont Maurice Lévy, président du directoire et PDG, et de Jean-Yves Naouri, directeur général adjoint et président exécutif de Publicis Worldwide.
Le magazine La Tribune dévoilait en mars 2012 que Maurice Levy allait recevoir un bonus de 16 millions d’euros de la part de Publicis. Cette somme aurait été la plus importante perçue de toute sa carrière professionnelle. Dans un contexte de crise économique, ce bonus suscita de nombreux remous et posait une nouvelle fois la question de la rémunération des “grands patrons”. Maurice Levy se défendit en rappelant que ce bonus « (…) est une rémunération différée sur neuf ans. » Il reconnaissait : « C’est une somme considérable, je le reconnais tout à fait mais toutes ces années Publicis a fait mieux que ses concurrents mondiaux (…) ».
Il reçut le soutien de politiques tels que François Baroin le désignant comme un « immense capitaine d’industrie qui a développé un groupe français ». Élisabeth Badinter, présidente du conseil de surveillance de Publicis, soutint également Maurice Lévy.
Source Israel Valley