Pages

dimanche 26 mai 2013

Qui veut transférer le Bureau central de boycott d’Israël au Maroc ?



Il y a bien longtemps que le Bureau central de boycott de l’Etat d’Israël (BCBI), créé par la Ligue Arabe et qu’abrite Damas depuis 1954, ne servait plus à rien.

Sa mission consiste à centraliser sur une liste noire toutes les entreprises internationales ou arabes qui traitaient avec l’Etat hébreu en les punissant ou en exerçant contre elles des représailles comme ce fut le cas de l’Oréal, le leader français des produits de beauté, qui dans les années 1980 avait péché grave en osant montrer son intérêt pour le rachat de la firme américaine Helena Rubinstein que certains pays arabes et musulmans considéraient comme une entreprise judéo-sioniste. 
La dernière action du BCBI qui a fait du bruit  mais sans aucun effet date de 2008.
Er depuis deux ans, cet épouvantail ne fait vraiment plus peur à personne. La guerre civile qui sévit en Syrie a fini d’en sauter l’ultime fusible qui marchait encore. Au grand regret des associations dites de « défense du peuple palestinien » qui ont fait de ce type d’activité leur fonds de commerce.  L’entité qui se nomme pompeusement « Observatoire marocain contre la normalisation avec Israël » fait partie du club des champions de la cause palestinienne.
Ce machin d’observatoire est en train de faire du lobbying au parlement pour convaincre les députés d’adopter son projet de loi criminalisant toute relation avec l’Etat d’Israël, qu’elle soit le fait de personnes physiques ou morales.
Présenté samedi 18 mai dernier (3 jours après le jour de la création de l’Etat hébreu), ce projet de texte  propose des peines de prison  pouvant aller de deux à cinq ans et des amendes variant entre 100.000 et un million de dirhams.
Les promoteurs de cette blague de mauvais goût ont poussé leur incurie jusqu’à élargir le spectre  des punitions aux Marocains portant la nationalité israélienne ou la demandant : Ahmed Ouihmane, le président dudit machin veut ainsi mettre en prison 600.000 israéliens portant la nationalité marocaine, par choix ou par défaut ; du fait que le code de la nationalité marocain en vigueur interdit toute perte de la citoyenneté marocaine.
Moralité : Ouihmane & Co veut-il transférer le BCBI à Rabat ?

Source Chankou.over-blog