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lundi 8 avril 2013

La France achetera t-elle des drones israéliens de IAI ? Pourquoi pas ?



Selon le site Secret Défense (Copyrights) : "Le ministère de la Défense est en passe d’adresser des courriers aux deux fabricants de drones Male, l’américain General Atomics (Reaper) et l’israélien IAI (Heron) pour un achat sur étagères.

Après des mois d’hésitations, on pensait que l’option américaine avait été définitivement validée, comme le souhaitaient les militaires et qu’une acquisition était imminente.
L’affaire semble plus compliquée que cela et rien de concret ne sera conclu avant plusieurs mois. Les opérations au Mali ont montré, si besoin était, la nécessité de disposer de ce type d’équipement, même si les deux Harfang donnent satisfaction.
La France a beaucoup misé sur une coopération avec les Allemands, les Britanniques ou les Italiens, mais les résultats ne semblent pas à la hauteur des espérances. D’où la décision de regarder ce que les deux seuls industriels du secteur sont prêts à proposer".
Un autre article plus récent de Secret défense : "Le prochain drone MALE de l’armée de l’air, qui doit remplacer le Harfang, ne sera pas armé. Cette décision politique a été prise par le ministère de la défense, alors que des lettres viennent d’être envoyées à deux industriels, l’américain General Atomics, constructeur du Reaper et l’israélien IAI pour le Heron, en vue d’un achat sur étagères.
Ce drone sera donc uniquement un système d’observation optique et de capteurs électromagnétiques. Il ne sera pas armé pour détruire des objectifs qu’il aurait repéré, comme le sont les engins américains.
Cette décision s’explique à la fois par le souci de ménager certaines susceptibilités politiques, alors que les critiques se multiplient à l’encontre des frappes conduites par l’administration Obama… pourtant prix Nobel de la Paix ! Une autre raison, plus prosaïque, pourrait également expliquer ce choix. Il n’est pas certain que les Américains (c’est l’option préférée des militaires) acceptent vraiment de vendre des drones armés, sans en garder un certain contrôle. Par exemple, en les pilotant depuis des bases américaines….
Si la décision d’acquérir de tels systèmes, pour un cout total d’environ 250 millions, est prise, la date reste incertaine et le délai avant qu’ils ne soient opérationnels se mesure en années, pas en mois…
En attendant, le contrat de maintenance du Harfang avec Cassidian (EDAS) qui arrivait à son terme cette année a été prolongé de deux ans. Deux Harfang (sur les quatre de l’armée de l’air) sont actuellement déployés à Niamey (Niger) pour des missions au dessus du Mali".

Source Israel Valley