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jeudi 11 avril 2013

Ces juifs qu’on voit partout sans le savoir : Ayalah Bentovim, du groupe Faithless



Pour ceux qui cherchent des juifs partout, c’est vraiment péché de ne pas savoir qu’on en a un(e), là, juste sous le nez, depuis des années. On découvre aujourd’hui Sister Bliss, aka Ayalah Deborah Bentovim, l’une des membres du célèbre groupe Faithless, qui a fait danser la terre entière au son de ses tubes pendant les années 90 et 2000. Au cas où le nom Faithless ne vous évoque rien, c’est le groupe qui a sorti en 1995 le tube mondial « Insomnia ».


Le riff terriblement efficace et la voix mythique du chanteur Maxi Jazz ont fait d’Insomnia un succès planétaire et un véritable hymne dans les clubs du monde entier. Ayalah a composé ce morceau et l’a produit avec un autre membre du groupe, Rollo Armstrong, qui n’est autre que le frère de la célèbre chanteuse Dido. Oui, Ayalah est plutôt bien entourée. En 1998, le groupe sort « God is a DJ », qui deviendra lui aussi un tube mondial et un hymne chez les clubbers. Les plus perspicaces parmi vous auront remarqué la grosse allusion dans le titre sur la judaïté d’Ayalah. Et ouais, elle donne des petits indices en chemin, mais c’est hyper subtil donc il faut être à l’affût.



Et comme chez les juifs, la famille c’est sacré, c’est très sûrement sous l’influence d’Ayalah qu’il y a eu des morceaux en collaboration avec la sœurette Dido. Le 8 Avril 2002, il y a maintenant 11 ans, le groupe sortait le génialissime et intemporel « One Step Too Far ». Ce morceau est effectivement la preuve que bosser en famille, ça a parfois du bon.


Dans le clip, on peut voir Ayalah (la blonde aux cheveux courts et au haut bleu), mais comme c’est une bat Israël et qu’elle n’aime pas trop se montrer, on la voit beaucoup moins que Dido. Voici une photo d’elle qui respire tellement la tsniout qu’elle aurait pu l’utiliser pour l’affiche d’un concert a Mea Shearim.



Chacun des membres de Faithless a développé une carrière solo en parallèle du groupe (qui aujourd’hui n’existe plus).  En commençant à mixer à 17 ans, Ayalah devint l’une des premières femmes de la scène techno et elle est aujourd’hui l’une des DJs et productrices les plus populaires dans le monde de l’électro. À l’origine ses parents, l’avaient plutôt branchée sur la musique classique, en la mettant à l’âge de 5 ans au piano et au violon. Mais Ayalah était apparemment destinée à faire danser des centaines de milliers de clubbers et à mixer sur des platines pendant la majeure partie de sa vie. C’est ça aussi être juif, avoir le don de soi et savoir se sacrifier pour le reste de l’humanité.

Source Jewpop