Une loi, entrée en vigueur au 1er Janvier 2013 en Israël a été remarquée. Cette loi interdit aux mannequins hommes et femmes trop maigres de défiler et même de s’afficher dans les médias israéliens. Apres un long et difficile débat dans tous les pays du monde, Israël est le premier pays à lutter réellement contre l’anorexie par le biais de cette loi. Les médias s’exposent donc désormais à une amende s’il utilise de quelques manières que ce soit des mannequins anorexiques.
Le contrôle est très stricte puisque chaque mannequin se verra contrôlé sur sa masse corporelle dont l’indice devra être inférieur à 18.5. Cet indice sera stipulé sur une attestation médicale qui devra être mise à jour tous les trois mois.
Chaque photo retouchée par PhotoShop devra être mentionne comme telle. D’une manière générale, tous les médias utilises en Israël devront indiquer si des retouches ont été exécutées.
Selon le Jerusalem Post, 1.500 jeunes adultes sont victimes de pathologies anorexiques chaque année en Israël, et 5% en décèdent.
Evidemment, l’anorexie chez les mannequins touche en particulier les femmes, que les publicitaires et autres couturiers recherchent plutôt maigres.
Or plusieurs études ont montré que ces photos et ce culte de la maigreur poussent de jeunes adolescentes à se vouloir très minces, trop minces.
Le paradoxe qu’il est amusant de constater est que cette loi est votée dans un pays qui souffre pourtant très peu de la chair exposée au grand jour. En effet, si les mannequins israéliens d’envergure internationale n’ont aucun bourrelet en trop, elles ne sont pas non plus anorexiques.
Bar Rafaeli ou Moran Atias, qui sont les plus connues, cultivent les fines jambes et la taille fine, mais elles n’ont pas non plus la peau sur les os. Esti Gingsburg ou Lital Rosenzweig sont, il est vrai, de jeunes femmes qui plaisent d’abord pour leurs longues et fines jambes, mais leur indice de masse corporelle ne descend pas en dessous de la norme.
Il faut savoir également qu’en Israël, certaines des stars du cinéma ou du petit écran, qui comptent parmi les plus belles femmes d’Israël, ne sont pas particulièrement maigrichonnes. La plus belle blonde du petit écran, Yaël Bar Zohar, mère de deux enfants, fut mince dans sa jeunesse, mais aujourd’hui elle continue de faire parler pour sa beauté tout en étant bien en chair.
Le cinéma israélien et la télévision israélienne n’hésitent pas non plus à mettre en scène des femmes bien en chair sans aucun complexe. Les belles femmes n’ont pas toujours une taille de plume. Le 7e art et le petit écran reflètent en outre l’impression de la rue où, si les Israéliennes cherchent elles aussi à essayer les pantalons une taille en dessous, il est toujours frappant en Israël de constater à quel point celles qui ont quelques kilos de générosité n’ont pas honte de les laisser dépasser du jean ou du tee-shirt.
Source Tel-Avivre