jeudi 25 juin 2020

La décision sur l’annexion «revient aux Israéliens», Pompeo seul contre Tous !


Le chef de la diplomatie américaine a déclaré ce mercredi à Washington que les États du Golfe soutiennent le processus amorcé par Donald Trump concernant l’annexion par Israël de la vallée du Jourdain et d’une centaine de villes juives en Judée Samarie, contrairement à l'ONU, la Ligue Arabe et une partie des Européens, qui une fois de plus tombent dans le piège tendu par Arafat et ses complices, un état palestinien ayant déjà été crée en Transjordanie, c'est à dire la Jordanie actuelle !......Décryptage........


La décision sur une éventuelle annexion de pans entiers de la Judée Samarie «revient aux Israéliens», a déclaré mercredi le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. Il a donné un feu vert de facto à l’État hébreu.
«Je crois que le Premier ministre (israélien Benjamin Netanyahu) a fait sien notre objectif, c’est-à-dire que notre vision pour la paix au Moyen-Orient soit couronnée de succès», a expliqué Mike Pompeo lors d’une conférence de presse à Washington. Il a reproché aux Palestiniens «d’avoir refusé de participer» à des pourparlers.
«Nous parlons à tous les pays de la région pour voir comment gérer ce processus» et «les États du Golfe ont tous dit qu’ils espéraient que l’on puisse mettre ça en place», a ajouté le secrétaire d’État américain. «Je garde bon espoir que nous puissions commencer à faire de vrais progrès dans les prochaines semaines.»

Plan de Donald Trump

Benjamin Netanyahu peut annoncer à partir du 1er juillet sa stratégie pour traduire dans les faits le plan de Donald Trump pour le Proche-Orient, qui prévoit l’annexion par l’État hébreu de la vallée du Jourdain et de la centaine de villes juives en Judée Samarie, en plus de la création d’un État palestinien sur un territoire réduit et sans Jérusalem-Est pour capitale.
Mais le plan Trump prévoyait que cette annexion se fasse à l’issue de discussions avec les Palestiniens et le soutien de Washington à une mesure unilatérale n’était donc pas assuré à 100%.

ONU et Ligue arabe unis pour demander à Israël l'abandon de ses plans d'annexion

L'ONU et la Ligue arabe ont demandé mercredi à Israël de renoncer à ses plans d'annexion de la Judée Samarie, qui pourraient "mettre fin aux efforts internationaux en faveur de la création d'un État palestinien viable".
Cet appel a été formulé mercredi 24 juin lors d'une visioconférence du Conseil de sécurité de l'ONU, à laquelle participaient plusieurs ministres et qui constitue la dernière rencontre internationale avant la possible mise en œuvre en juillet de ces plans d'annexion.
En affirmant son hostilité à toute décision unilatérale, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réclamé au gouvernement israélien "d'abandonner ses plans".
L'objectif reste d'avoir "deux États – Israël et un État palestinien indépendant, démocratique, d'un seul tenant, souverain et viable – vivant côte à côte en paix et en sécurité dans des frontières reconnues basées sur les lignes définies en 1967, avec Jérusalem capitale des deux États", a rappelé le chef de l'ONU.
Sa définition de l'objectif tranche avec le plan pour le Proche-Orient des États-Unis, qui ont reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël et qui prévoient un État palestinien morcelé, relié par des tunnels ou des ponts.

Redonner une chance à la diplomatie

Une annexion "détruirait toute idée de paix à l'avenir", a renchéri le secrétaire général de la Ligue des États arabes, Ahmed Aboul Gheit. "Annexer des parties du territoire palestinien occupé constituerait, si cela est concrétisé, une menace sérieuse à la stabilité régionale."
Coordinateur spécial des Nations unies pour le Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, a souligné qu'une "annexion pourrait altérer de manière irrémédiable la nature des relations israélo-palestiniennes". "Elle risque de mettre fin à plus d'un quart de siècle d'efforts internationaux en faveur d'un État palestinien viable", a-t-il averti.
"Une chance doit être donnée à la diplomatie", a insisté le responsable, en appelant à une relance "sans pré-conditions" du Quartette, qui réunit sur le dossier israélo-palestinien les États-Unis, la Russie, l'Union européenne et l'ONU, "afin de trouver un moyen de sortir de la crise actuelle".

Plus de 1000 élus européens demandent d'"empêcher une annexion israélienne"

Plus de 1000 élus de parlements de 25 pays d’Europe, dont la Belgique, ont appelé mercredi les dirigeants européens, dans une lettre ouverte, à "agir résolument" pour "empêcher le projet israélien controversé d’annexion de pans de la Judée Samarie.
Nous demandons aux dirigeants européens d’agir résolument en réponse à ce défi", écrivent les 1080 signataires, principalement issus de formations de gauche et centristes. "L’Europe doit prendre l’initiative de réunir les acteurs internationaux pour empêcher cette annexion".

Des élus "préoccupés" par le "précédent" que cela créerait

Dans leur lettre ouverte, les élus de parlements nationaux et européen expliquent être "profondément préoccupés" par le "précédent" qu’une annexion créerait dans les relations internationales et par "l’impact qu’aura cette annexion sur la vie des Israéliens et Palestiniens".
Selon eux, cette "mesure portera un coup fatal aux perspectives de paix israélo-palestinienne et remettra en cause les normes les plus fondamentales qui guident les relations internationales, dont la Charte des Nations unies".
Près d’un quart des signataires sont des parlementaires du Royaume-Uni, où l’opposition travailliste tente de se remettre de plusieurs années de controverse autour d’un antisémitisme présumé dans ses rangs.
L’Union européenne cherche à persuader Israël de faire machine arrière et envisage des sanctions si Benjamin Netanyahou met en œuvre le plan d’annexion. Toutefois, ces mesures envisagées nécessiteraient l’accord des 27 États membres.

Source Tribune de Geneve & France 24 & RTBF & Koide9enisrael
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