jeudi 25 juin 2020

Amir revient avec le titre «La Fête» et prépare un nouvel album (Interview)


Pour Amir, c'est le moment de célébrer. Le chanteur, qui a eu 36 ans le 20 juin, a sorti le premier single de son troisième disque intitulé «La Fête». «C'est un titre premier degré, feel good et qui a été écrit en toute innocence», nous dit-il au téléphone. L'ex-candidat de «The Voice» précise qu'avec la situation actuelle, le sens du texte prend encore plus d'importance. «Même s'il a été rédigé avec la pandémie», précise-t-il.......Interview........


Le Franco-Israélien se réjouit de partir sur les routes en 2021 pour présenter son futur disque dont il ne connaît pas encore la date de sortie. «Je sais que c'est pour l'automne 2020. 
A moins d'une grosse catastrophe. Il y a eu pas mal d'imprévus dernièrement», plaisante-t-il.

Comment s'est déroulé votre confinement?
C'était contraignant pour tout le monde. Le confinement est arrivé à la suite d'une longue pause que j'avais décidée de prendre. Je passais déjà beaucoup de temps à la maison avec ma famille. 
Au final, le changement n'était pas si drastique. Dès l'annonce du déconfinement, on a enfin lancé le projet. Je revis enfin!

Pourquoi avoir annoncé cette pause fin novembre 2019?
Je me suis investi complètement dans la musique en 2015. Je me suis retrouvé à enchaîner les albums, les promos et les tournées et j'ai sorti pas mal de chansons. 
J'avais la tête dans le guidon, je donnais tout pour ma carrière. J'avais besoin d'un break pour retrouver les miens et rééquilibrer ma vie de manière générale. Retrouver des bases saines avec mes proches et mes copains. Cela m'avait beaucoup manqué et je n'ai pas vu le temps passer.
Cela fait 6 ans déjà que vous êtes là comme une force quotidienne et que j’ai la chance d’exaucer avec et à travers vous mes plus beaux rêves... 
Je repense aux rencontres, aux concerts, aux récompenses, aux échanges, aux albums, à notre team, à vos surprises, vos commentaires, votre soutien. 
J’ai voulu résumer en une simple chanson notre folle histoire ensemble.

Surtout que votre fils, Mikhaël, est né il n'y pas si longtemps.
Exactement, il a 16 mois.

Cela se passe bien?
C'est un bonheur! Si on m'avait posé la question avant que ça m'arrive, j'aurais pensé être le pire papa du monde. Je ne savais pas que j'étais capable d'avoir de l'attention et de la patience pour les enfants. Je ne suis pas celui dont on dira: «Il a tout d'un père.» 
Il semblerait que la nature est bien faite. Dès que ça fait partie de notre vie, il y a une métamorphose incroyable qui se crée. De nulle part, on trouve à la fois l'intuition, l'envie et la force de paterner.

La vie commence à reprendre son cours et vous sortez un single qui s'appelle «La Fête». Le timing est plutôt bien choisi.
Quand nous avons écrit le titre et que nous avons décidé de le publier, nous n'avions pas cette perspective en tête. 
La chanson était plus ou moins en pole position pour sortir en tant que single. Mes questionnements uniques étaient: «Est-ce qu'on n'a un morceau plus fort à présenter pour montrer la couleur de l'album?» Un premier extrait est toujours un grand dilemme. 
Finalement, il semblerait que sortir une chanson intitulée «La Fête» soit aussi un thérapie pour nous tous, car nous avons traversé quelque chose de compliqué. Il y a un espèce de vide qui s'est créé en nous et qui a besoin d'être comblé par de bonnes nouvelles. Le message a triplé de pertinence.

Comment est née cette chanson?
Avec mon équipe, nous avons fait un séminaire en décembre. C'était notre première session pour discuter de la direction de l'album. Dans cette réflexion, j'ai remarqué que les gens apprécient de bouger et de sourire durant mes concerts. 
Pourtant les titres que j'interprète ne sont pas forcément joyeux. Par exemple, dans «J'ai cherché» je parle du dépassement de soit, «On dirait» est une chanson sur la reconnaissance ou encore «État d'amour» décrit une rupture. A travers tous ces morceaux, tout le monde danse, mais jamais je ne leur ai dit: «Allez, on fait la fête!» 
C'est pourquoi ça me tenait à cœur d'avoir un texte qui nous permette de célébrer le moment présent ensemble. J'ai toujours été celui qui parmi les copains dis: «Viens, on sort. On va s'amuser.»

Vous êtes plutôt fêtard?
Je suis plutôt fête à la maison. Quand on me demande d'aller en boîte, je préfère dire à mes amis de laisser tomber et de venir chez moi. On prépare quelque chose à boire et à manger et on passe de la bonne musique. J'essaie de joindre l'utile à l'agréable.

Y a-t-il une fête mémorable qui vous vient à l'esprit?
Beaucoup. J'ai le souvenir un peu abstrait d'un événement qui s'est répété à plusieurs reprises. 
Quand on a un copain qu'on aime vraiment qui se marie, avec les potes on a un besoin de lui faire passer la meilleure soirée de sa vie. Sans se concerter, on va tout donner. Sans compter les heures ni l'énergie.

Quelle direction allez-vous prendre avec troisième album?
J'ai osé intégrer des éléments qui proviennent de mon enfance. C'est certainement dû à tout ce temps que j'ai passé avec les miens récemment. J'avais peut-être mis cette partie de moi de côté, car j'avais moins de courage de me dévoiler. 
C'est plus simple de suivre une tendance. Le temps passe et on finit par réunir un public avec lequel le lien est fort et on ose se montrer. Il y a comme une transformation qui se fait et j'ai l'impression que les gens sont présents aussi pour qui je suis. 
Pour ce disque, j'ai maintenu ce qui a fait ma couleur, tout en osant aller puiser dans les sources musicales de ma jeunesse.

Aurez-vous des collaborations?
J'ai des collaborations de prévues qui m'ont vraiment tenu à cœur. Certaines sont en cours d'enregistrements. Et il va falloir attendre la sortie du disque pour savoir qui c'est.

Fabio Dell'Anna

Source Le matin
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