mercredi 18 septembre 2019

Gouvernement d’union nationale ? Netanyahu et Gantz dans un mouchoir de poche......


Les deux rivaux des élections législatives sont quasiment à égalité après le scrutin de mardi. Ils doivent désormais rechercher des alliés pour tenter d’arracher la majorité au Parlement. Les deux rivaux des élections législatives sont quasiment à égalité après le scrutin de mardi. alors n'allons-nous pas vers la création d'un Gouvernement d’union nationale ?........Analyse.........


Les deux rivaux des élections législatives sont quasiment à égalité après le scrutin de mardi.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son rival Benny Gantz attendaient mercredi les résultats officiels d'élections législatives qui s'annoncent serrées et pointent déjà vers de difficiles pourparlers pour accoucher d'un nouveau gouvernement.

Objectif 61 députés

Les sondages à la sortie des urnes créditaient le Likoud (droite) de Benjamin Netanyahou de 30 à 32 sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement israélien, contre 32 à 34 sièges pour le parti Bleu-blanc de Benny Gantz, ancien chef de l'armée qui s'est reconverti dans la politique.
Outre les scores de ces deux partis, les résultats des alliés potentiels de chacun seront déterminants car la question n'est pas tant de savoir qui aura le plus de sièges entre Netanyahou et Gantz, mais lequel des deux sera en mesure d'atteindre, par des alliances, le nombre de 61 députés, seuil de la majorité au Parlement.
Or, selon les sondages à la sortie des urnes, aucun bloc ne semble capable de réunir ce nombre de députés et donc de former un gouvernement à l'issue de ce second scrutin en cinq mois, les élections d'avril ayant abouti à un score similaire.

Retour à la casé départ ?

Et les résultats officiels tombaient au compte-goutte dans la nuit, laissant une partie du suspense, ou plus exactement de l'arithmétique politique, pour la journée de mercredi. 
Mais déjà, il semblait clair que les deux grands partis devaient négocier entre eux, et/ou avec d'autres formations, afin de pouvoir prétendre former un nouveau gouvernement et éviter le scénario du printemps dernier où Benjamin Netanyahou avait été incapable de former une coalition à l'issue d'élections âprement disputées.
Résultat, il avait dissous le Parlement et convoqué un nouveau scrutin, celui de mardi, espérant faire bouger les plaques tectoniques de la politique israélienne. Cinq mois plus tard, Israël semble se retrouver près de case de départ, les chefs de pointant vers des pourparlers sans s'entendre sur les partenaires éventuels de la discussion.  

Gantz réclame un gouvernement d’union et Netanyahu un « gouvernement sioniste fort »

Gantz a appelé mercredi matin à la formation d’un gouvernement d’union, se disant prêt à parler « avec tout le monde ». Mais Benjamin Netanyahou n’a rien cédé, jurant de former un « gouvernement sioniste fort » malgré une équation qui semble impossible à résoudre.
« Nous agirons pour former un large gouvernement d’union qui exprimera la volonté du peuple (…) Nous avons entamé les négociations et je parlerai avec tout le monde », a déclaré Benny Gantz, tête de liste de la formation Kahol Lavan (Bleu-blanc), à ses partisans réunis à Tel-Aviv, la métropole économique du pays.
« Dans les prochains jours, nous entamerons des négociations en vue de l’établissement d’un gouvernement sioniste fort », a déclaré Netanyahou, lors d’un discours en pleine nuit à Tel-Aviv. 
« Nous allons négocier avec le plus grand nombre de partenaires pour éviter la formation d’un gouvernement antisioniste dangereux (…) il n’y aura pas et il ne peut pas y avoir de gouvernement qui s’appuie sur des partis arabes antisionistes, des partis qui nient l’existence même d’Israël en tant qu’État juif et démocratique », a-t-il ajouté.

Une grande coalition, la seule solution ?

Netanyahou, 69 ans, avait prédit en début de journée que ces élections allaient être « très serrées ». Les sondages à la sortie des urnes réalisés par les grands médias israéliens lui donnent raison. 
Son parti Likoud (droite) devrait récolter entre 31 et 33 sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement israélien, et le parti centriste « Bleu-blanc » de son opposant entre 32 et 34 sièges.
En reportant les sièges de leurs alliés stratégiques ou potentiels, les deux partis obtiendraient environ 55 ou 56 sièges, et resteraient donc incapables d’atteindre le nombre magique de 61 sièges pour obtenir une majorité. Ce calcul place toutefois les partis arabes israéliens du côté de Gantz qui a dit vouloir discuter « avec tout le monde ».
Le parti pour l’instant « non-aligné » d’Avigdor Lieberman, crédité de 8 ou 9 sièges, pourrait faire pencher la balance dans d’éventuels pourparlers. Le leader de la formation nationaliste laïque Israel Beiteinou a déjà plaidé plus tôt en soirée pour un gouvernement « d’union nationale », mais sans les partis juifs ultra-orthodoxes.

Lieberman appelle à un gouvernement d'union nationale avec le Likoud et le parti "Bleu-blanc"

L'ancien ministre Avigdor Lieberman, chef d'un parti jugé clé pour la formation du prochain gouvernement israélien, a appelé mardi soir à constituer un gouvernement "d'union nationale" intégrant les partis de Benjamin Netanyahu et de Benny Gantz, au coude-à-coude à l'issue des législatives.
"Il n'y a qu'une option pour nous et c'est la formation d'un large gouvernement d'union nationale et libéral avec Israël Beitenou (son parti, ndlr), le parti Bleu-blanc et le Likoud ", a déclaré M. Lieberman.
Les sondages à la sortie des urnes créditent le Likoud de M. Netanyahu (droite) et le parti "Bleu-blanc" de M. Gantz (centre) d'environ 31 à 34 sièges sur les 120 du Parlement. Avec leurs alliés traditionnels, aucun de ces deux blocs ne parviendrait à obtenir les 61 sièges nécessaires à la formation d'un gouvernement stable.
La formation nationaliste laïque Israel Beiteinou d'Avigdor Lieberman, créditée de huit à dix sièges, pourrait ainsi peser sur la formation du prochain gouvernement.
Les élections législatives de mardi sont les secondes en cinq mois en Israël, après le scrutin d'avril dernier qui n'avait pas réussi à déboucher sur un gouvernement.
"Nous sommes en état d'urgence économique et sécuritaire donc l'Etat a besoin d'un gouvernement large", a ajouté M. Lieberman, appelant le président israélien Reuven Rivlin à convoquer dès cette semaine MM. Netanyahu et Gantz afin de trouver un terrain d'entente.

Source Europe 1 & 20 minutes & Atlantico
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