mercredi 28 août 2019

La situation des Juifs bien meilleure en Europe centrale qu’en Europe occidentale


Il n’est pas rare en Europe occidentale d’entendre dire que l’antisémitisme est toujours vivace dans les pays d’Europe centrale, et que la Pologne et la Hongrie en particulier connaissent sous les gouvernements conservateurs actuels une résurgence des sentiments anti-juifs........Analyse........



Cette opinion négative est renforcée par les attaques répétées de Viktor Orbán contre George Soros, le milliardaire américain d’origine juive hongroise, et aussi par les disputes entre la Pologne et Israël sur fond d’histoire en 2018, à l’occasion de la modification par Varsovie de sa loi mémorielle. 
Une modification qui étendait le délit de négationnisme et de révisionnisme au fait d’imputer à l’État polonais ou à la nation polonaise une part de responsabilité dans le génocide perpétré par l’Allemagne nazie contre les juifs sur son territoire pendant la Deuxième guerre mondiale. 
Cette modification a ensuite été abrogée et une déclaration commune a été signée par le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, mais cette dispute a révélé à quel point les préjugés réciproques entre Polonais et juifs restent présents. 
Pourtant, les juifs ne se sentent-ils pas bien plus en sécurité en Pologne et en Hongrie, et aussi ailleurs en Europe centrale, que dans les pays d’Europe occidentale? 
C’est ce que semble nous dire une étude pan-européenne publiée en novembre dernier par l’organisation juive américaine International Center for Community Development, qui vient confirmer la thèse avancée sur le site Breitbart par Matthew Tyrmand, un journaliste américain dont le père Leopold, écrivain juif polonais de renom, avait émigré aux États-Unis en 1966. 
Dans un éditorial publié en 2016, Tyrmand, qui séjourne souvent lui-même en Pologne, affirmait que « En dépit de la narration occidentale qui suggère qu’il y a en Pologne un antisémitisme rampant, la Pologne est un des pays d’Europe – et peut-être même le pays d’Europe – où il fait meilleur être juif aujourd’hui. »
Il y a deux raisons principales à cette situation. 
La première, c’est que l’antisémitisme du XXIe siècle en Europe occidentale est principalement lié à la présence croissante d’une population musulmane au sein de laquelle les sentiments antisémites et anti-sionistes sont très répandus. Les agressions antisémites dans les rues des villes de pays comme l’Allemagne, la France, la Suède ou le Royaume-Uni sont en effet de nos jours très rarement, pour ne pas dire jamais, liées à l’extrême droite. La plupart des agresseurs sont musulmans ou de culture musulmane. 
La deuxième raison, c’est que les habitants d’Europe centrale sont globalement nettement plus favorables à Israël et moins pro-palestiniens que ceux d’Europe occidentale. 
Et contrairement au reste de l’Europe, les gouvernements d’Europe centrale ont souvent eux-mêmes une attitude pro-israélienne au sein des organisations internationales. La Pologne, la Hongrie et la République tchèque ont de fait été les meilleurs soutiens d’Israël en Europe depuis la chute des régimes communistes. 
Nombre d’incidents antisémites en Europe occidentale sont par ailleurs causés par des militants liés à la l’extrême gauche anti-sioniste et pro-palestinienne. Cette tendance est même devenue mainstream au sein du Parti travailliste britannique depuis qu’il est dirigé par le marxiste Jeremy Corbyn.
Et même si les juifs sont bien moins nombreux aujourd’hui en Europe centrale qu’en Europe occidentale, leur nombre semble s’accroître en Pologne, bien que leur nombre total, généralement estimé quelque part entre quelques milliers et quelques dizaines de milliers, soit en réalité inconnu. 
Il n’y a pas en effet de statistiques fiables à ce sujet et il est souvent difficile de déterminer si les Polonais avec des racines juives doivent être comptés comme juifs. 
En revanche, il existe des indices d’une probable augmentation de la population juive en Pologne, comme par exemple le nombre croissant de passeports polonais délivrés à des citoyens israéliens. 
Il y en a eu 10.820 en trois ans de 2015 à 2017, ce qui était presque autant qu’au cours des six années écoulées de 2009 à 2014, et plus qu’au cours des neuf années écoulées de 2002 à 2010. Entre 2002 et 2017, un total de 28.736 passeports ont été délivrés à des Israéliens ayant acquis la nationalité polonaise.
En Hongrie, par contre, la population juive, dont le nombre exact est lui aussi inconnu, semble connaître une régression lente mais continue, à concurrence de 1.500 à 2.000 personnes en moins tous les cinq ans à cause du vieillissement et de l’émigration économique. 
Le nombre total de juifs hongrois était évalué à quelque part entre 60.000 et 110.000 en 2015.

Un juif sur dix a déjà abandonné la France pour Israël depuis l’année 2000

La France est le pays européen avec la plus grosse population juive, estimée entre 500 et 600.000. 
Cette population se réduit toutefois rapidement, car nombreux sont les juifs qui décident de faire leur Aaliyah, c’est-à-dire d’émigrer en Israël, tandis que d’autres émigrent vers des pays comme les États-Unis.
Le nombre de juifs français partis vivre en Israël entre 2000 et 2017 est estimé à environ 55.000, ce qui veut dire que depuis le début du siècle environ 10% des Français avec des racines juives ont émigré en Israël ! 
Le nombre de départs a subi une très forte hausse à partir de 2013, et 2015 a connu un record, avec 7.900 juifs qui ont quitté la France rien que cette année-là. 
Depuis 2016, le nombre de départs est en baisse et il a atteint environ 2.600 en 2018 (contre 1.917 en 2012, avant la recrudescence des départs). Les juifs français sont parfois publiquement incités à immigrer en Israël par les dirigeants israéliens eux-mêmes. 
C’était le cas par exemple en février dernier, quand Yoav Galan, le ministre israélien pour l’immigration, a condamné les actes antisémites en France après la profanation de 80 tombes dans un cimetière juif d’Alsace, et en a profité pour appeler les juifs à chercher refuge en Israël pour fuir la montée de l’antisémitisme. 
Ses paroles ont été critiquées par le gouvernement français, comme antérieurement quand le premier ministre Benyamin Netanyahou avait outré ses hôtes lors de sa visite à Paris après les attaques de 2015 commises par des terroristes islamiques contre le magazine satyrique Charlie Hebdo et un supermarché kasher. 
Netanyahou avait alors appelé les juifs français à venir s’installer en Israël pour leur propre sécurité.

Plusieurs personnes brutalement assassinées parce que juives ces dernières années en France

Force est de constater que ces attaques terroristes n’étaient malheureusement pas les seuls événements tragiques à avoir choqué la France récemment. En 2006, un jeune juif, Ilan Halimi, était enlevé par une bande qui s’appelait elle-même Les Barbares. 
Le chef de la bande, Youssouf Fofana, était un jeune homme dont la famille musulmane avait immigré en France depuis la Côte d’Ivoire. Il s’est depuis converti à l’islam radical en prison.  
Les membres du « gang des barbares » étaient convaincus de pouvoir extorquer une rançon juteuse à la famille d’Ilan car, dans leur esprit, les juifs étaient tous des gens très riches. 
Ilan fut brutalement torturé pendant trois semaines de suite avant de finir par succomber à ses blessures. Un autre exemple d’agression sauvage à caractère antisémite, c’est quand trois jeunes hommes issus de familles musulmanes s’introduisirent dans l’appartement d’un jeune couple juif à Créteil, près de Paris, en décembre 2014. 
Le couple fut brutalement battu, et la jeune femme violée devant son maripar les trois agresseurs. Ladji, Yacine et Omar ont expliqué plus tard à la police qu’ils avaient visé cet appartement en particulier parce que ses habitants étaient juifs, et donc, à leurs yeux également, forcément riches. 
En avril 2017, un autre jeune homme issu d’une famille musulmane, Kobili Traoré, a torturé et tué une retraitée juive, Sarah Halimi, dans son appartement parisien. Le jeune homme vivait dans le même immeuble que sa victime qui le connaissait. 
Avant qu’il ne jette Mme Halimi par-dessus son balcon, les policiers français appelés à la rescousse par des voisins ont entendu l’agresseur crier « Allah Akbar », ce qui les a poussés à attendre des renforts avant de forcer la porte de l’appartement, car ils pensaient avoir affaire à un terroriste islamiste. 
En mars 2018, c’est une survivante juive de la Shoah, Mireille Knoll, qui a été poignardée sur son lit médicalisé dans son appartement de l’avenue Philippe-Auguste à Paris (dans ce même XIe arrondissement où Sarah Halimi avait été assassinée un an plus tôt). 
Selon son complice Alex Carrimbacus, avant de poignarder sa victime Yacine Mihoub lui a reproché d’être juive et a crié « Allah Akbar ».
Il ne s’agit là que des attaques antisémites les plus médiatisées en raison de leur extrême brutalité, et d’une manière générale les autorités françaises rechignent à reconnaître le caractère antisémite des agressions contre les juifs de peur de montrer que l’immigration et l’islam peuvent être la cause d’une renaissance de l’antisémitisme sur leur territoire. 
Malgré cela, les statistiques officielles pour 2018 font apparaître une poursuite de la montée des incidents antisémites en France, en hausse de 74% par rapport à 2017, avec 541 incidents déclarés en tout dont 81 caractérisés par des agressions physiques contre des juifs. Dans certains cas, il s’agissait de tentatives de meurtre. 
À cause des attaques terroristes qui ont ciblé les juifs dans le passé (comme l’enseignant et les trois enfants, âgés de 3 à 15 ans, tués à bout portant par Mohamed Merah à l’école juive Ozar Hatorah de Toulouse en 2012, ou les quatre visiteurs abattus au musée juif de Bruxelles par le citoyen français Mehdi Nemmouche en 2014), 824 sites liés à la communauté juive en France (dont les synagogues et les écoles juives) sont en permanence surveillés par des soldats armés. 
Il est à noter qu’une telle surveillance n’est pas nécessaire dans les pays d’Europe centrale comme ceux du Groupe de Visegrád (Pologne, Tchéquie, Slovaquie et Hongrie).

Les juifs ont déserté les villes de la banlieue parisienne à majorité musulmane

L’insécurité ressentie par les Français de confession juive les a poussés à déserter des quartiers entiers de la banlieue parisienne où une majorité d’habitants sont de culture musulmane. 
La plupart ont par ailleurs retiré leurs enfants des écoles publiques dans les quartiers où les juifs peuvent encore vivre, leur préférant les écoles privées où ils ne sont pas harcelés par les élèves issus de familles musulmanes et n’ont pas à s’entendre dire « Enc…. de juif » ou « Mort aux juifs », deux expressions devenues courantes dans les écoles selon plusieurs rapports publiés par le ministère français de l’Éducation.
Outre l’approche traditionnelle intolérante et discriminatoire vis-à-vis des non-musulmans dans la religion islamique, la cause de ce nouveau type d’antisémitisme qui se développe en France et en Europe occidentale est aussi à rechercher dans l’importation du conflit israélo-palestinien avec l’immigration de masse en provenance de pays majoritairement musulmans. Un exemple frappant de cet état de choses a pu être observé lors d’une manifestation pro-palestinienne organisée en juillet 2014 à Paris en réaction au largage de bombes sur Gaza par l’État d’Israël. 
Pendant cette manifestation, le cri de « Mort aux juifs » a été entendu en présence de plusieurs députés français de gauche, et huit synagogues ont été attaquées. 
Plus récemment, quand le philosophe juif français Alain Finkielkraut a été insulté dans une rue de Paris en février dernier par un groupe de gilets jaunes – plus en tant que sioniste présumé qu’en tant que juif –, il s’est rapidement avéré que le leader du groupe anti-sioniste agressif à l’égard du philosophe était un musulman radical connu des services de police. 
Le philosophe a lui-même expliqué par la suite que ceux qui s’en prennent aujourd’hui aux juifs « ne ressemblent pas aux fascistes et aux nazis », et que « c’est inquiétant, car cela a un lien avec le nouveau paysage démographique de la France et on en a pour longtemps ». 
« Une certaine parenthèse heureuse et tranquille des juifs est en train de se fermer », a-t-il conclu tristement. 
Il y a quelques années, Roger Cukierman, le généralement très politiquement correct président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), a lui-aussi choqué les grands médias et politiciens mainstream en déclarant sans ambages que la plupart des auteurs d’actes antisémites étaient des jeunes issus de l’immigration et le plus souvent des musulmans.

Augmentation des agressions antisémites en Allemagne depuis la récente arrivée massive d’immigrants

La France n’est malheureusement pas une exception en Europe occidentale. 
La situation s’est aussi détériorée dans plusieurs autres pays avec des populations juives moins importantes, y compris en Allemagne où, début octobre 2015, un mois après l’ouverture des frontières aux immigrants illégaux cheminant par la route des Balkans, Josef Schuster, président du Conseil central des juifs d’Allemagne, exprimait devant la chancelière Angela Merkel ses inquiétudes face à l’arrivée massives de gens chez lesquels la culture de l’intolérance, l’antisémitisme et la haine d’Israël étaient très répandues. L’Allemand Josef Schuster et l’Autrichien Oskar Deutsch, président de l’Israelitische Kultusgemeinde Wien (la Communauté israélite de Vienne) avaient alors appelé leurs gouvernements respectifs à plafonner de manière restrictive le nombre d’immigrants autorisés à entrer chaque année sur le territoire national. 
Aujourd’hui, Josef Schuster, qui n’a pas été écouté par Angela Merkel, conseille aux juifs de ne plus porter la kippa dans les rues des villes allemandes. Un conseil formulé après l’agression brutale à Berlin en avril 2018 contre deux juifs –  un citoyen allemand de 24 ans et un citoyen israélien de 21 ans – qui avait choqué dans le pays et à l’étranger. 
L’un de leurs trois agresseurs, un réfugié syrien de 19 ans, avait été filmé en train de crier « Yahoudi », le mot arabe pour dire « juif », alors qu’il frappait les victimes. Et il ne s’agissait pas d’un cas isolé. 
En 2017, 21 agressions antisémites en milieu scolaire ont été dénoncées à la police pour la seule capitale où il y a eu la même année 288 agressions à caractère antisémite de déclarées. 
Parmi les cas de harcèlement à caractère antisémite dans les écoles de Berlin, il y en a eu un de particulièrement odieux : un garçon juif de 14 ans a dû quitter son école dans le quartier de Friedenau à cause des persécutions dont il faisait l’objet de la part des autres élèves, dont certains l’étranglaient en menaçant de le tuer. 
Le total de 288 attaques antisémites recensées à Berlin en 2017 représentait le double du niveau enregistré avant la grande vague d’immigration de masse de 2015-16. En Allemagne, chaque école juive et chaque synagogue nécessite désormais une protection rapprochée de la police. 
En ce qui concerne les écoles du pays, début 2018 Heinz-Peter Meidinger, le président de l’Association des enseignants allemands, a établi un lien très clair entre l’augmentation du nombre d’incidents à caractère antisémite et le nombre élevé d’immigrants.
Il y a environ 250.000 juifs en Allemagne, la plupart (environ 215.000) ayant émigré de l’ex-Union soviétique après 1991. 
L’Allemagne abrite aussi un nombre croissant d’expatriés israéliens vivant sur son sol et elle connaît une nouvelle vague d’immigration de juifs britanniques dont les familles avaient émigré à l’époque nazie, la loi allemande autorisant ces personnes à obtenir la nationalité allemande. 
L’une des principales causes d’émigration depuis le Royaume-Uni semble être liée à l’augmentation de l’antisémitisme dans ce pays aussi. Selon un sondage réalisé par  The Jewish Chronicle, près de 40% des presque 290.000 juifs du pays « envisageraient sérieusement d’émigrer »  si le leader du Parti travailliste Jeremy Corbyn devait devenir premier ministre. 
Certains semblent donc préférer l’Allemagne malgré son passé nazi et l’augmentation des actes antisémites qu’elle connaît aujourd’hui. 
Il y en a eu 1.646 en 2018 (dont 62 cas de violences physiques contre des juifs, qui ont fait 43 blessés), en augmentation de 9,4% par rapport à 2017 où il n’y avait eu « que » 37 cas de violences physiques contre des juifs avec un motif antisémite. 
À Berlin comme à Paris, il est désormais possible d’entendre crier « Mort aux juifs » pendant certaines manifestations pro-palestiniennes.

En Europe centrale, les juifs perçoivent aussi un problème d’antisémitisme mais se sentent bien plus en sécurité

À titre de comparaison, il y a eu en 2017 en Pologne 73 incidents antisémites (contre 101 en 2016), et il s’agissait dans la grande majorité des cas de « discours de haine » sur internet ou de graffitis à caractère antisémite. Sur le total, il n’y a eu en effet que 12 cas déclarés d’insultes ou de menaces contre des juifs et trois agressions physiques, dont deux ont causé un préjudice matériel à la victime, mais aucune blessure corporelle.
Cela ne veut pas dire que les juifs eux-mêmes ne ressentent pas l’antisémitisme comme un problème en Pologne et ailleurs en Europe centrale, ainsi que le dévoile clairement une étude de 2018 de l’Agence européenne des droits fondamentaux, avec plus de 16.000 juifs interrogés dans 12 pays européens : 77% des juifs hongrois et 85% des juifs polonais considèrent que l’antisémitisme est un problème dans leur pays. Néanmoins, ce sont l’Allemagne, la Suède et le Royaume-Uni qui connaissent la plus forte hausse du nombre de juifs envisageant d’émigrer, ce qui montre que la nature de l’antisémitisme subi par les juifs est nettement plus grave dans ces pays.
Cette constatation est confirmée par l’étude mentionnée plus haut publiée en novembre dernier par l’organisation juive américaine International Center for Community Development. 
Il s’agissait du quatrième questionnaire de ce type envoyé aux responsables communautaires et professionnels juifs d’Europe et de Turquie, et les réponses ont été fournies en avril-mai 2018 par 893 de ces responsables dans 29 pays, le plus fort taux de réponses ayant été obtenu en France, en Allemagne, en Hongrie, au Royaume-Uni, en Pologne, en Italie, aux Pays-Bas, en Grèce, en Espagne, en Roumanie, en Turquie et en Tchéquie. 
Cette enquête montre que seulement 76% des juifs d’Europe occidentale se sentent en sécurité contre 96% de leurs homologues de l’ancienne Europe de l’Est.
« Les juifs se sentent plus en sécurité dans l’est conservateur de l’Europe que dans l’ouest libéral », concluait Evelyn Gordon dans le mensuel juif américain Commentary. 
Et d’ajouter : « D’autres études ont montré que les juifs risquent beaucoup plus de subir des violences physiques en Europe occidentale qu’en Europe de l’Est. En 2017, par exemple, les 100.000 juifs que compte la Hongrie n’ont déclaré aucune agression physique alors que les 250.000 juifs de Grande-Bretagne en déclaraient 145. »

Source Visegrad Post
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