mercredi 28 août 2019

A Genève, la convention sur les espèces menacées s'achève par une maigre avancée


A Genève, la convention sur les espèces menacées s'achève par une maigre avancée pour les éléphants. Même la mesure défendue par Israël visant à protéger l’ivoire de mammouth a été écartée......Détails.......



De beaux efforts, mais peut mieux faire, notamment sur la protection des éléphants. 
C’est ce qu’il faudra retenir de la dernière convention des parties de la commission internationale sur le commerce des espèces menacées (CITES), qui se termine actuellement à Genève. 
Son bilan, en demi-teinte car marqué par les attentes déçues des défenseurs des éléphants, reste toutefois positif pour de nombreuses espèces.
Pourquoi c'est dommage. La déconvenue subie par les défenseurs de l’éléphant, aucune des propositions formulées n’ayant finalement été acceptées, donne un sentiment de rendez-vous manqué pour ceux qui souhaitaient voir sa protection étendue à l’ensemble de l’Afrique. 
Même la mesure défendue par Israël, visant à protéger l’ivoire de mammouth pour défendre celui de son cousin moderne, a été écartée. 
Un lot de consolation toutefois: les parties ont décidé, en plénière, de bannir la capture et l’envoi d’éléphants sauvages vers les zoos et autres parcs animaliers.
Les nouvelles espèces de l’annexe II.
Il s’agit des espèces qui ne sont pas nécessairement menacées, mais dont le commerce doit être réglementé pour éviter une surexploitation dommageable à leur survie.
La girafe rejoint finalement l’annexe II, après un âpre débat entre les pays d’Afrique subsaharienne et ceux d’Afrique australe. Cataloguée comme espèce en danger d’extinction depuis 2016 par l’UICN, la girafe a vu ses effectifs réduire de 36% en l’espace de trois générations.
Le requin mako et les raies-guitares, malgré une vive opposition des pays comme le Japon qui en font le commerce.
Le faisan vénéré (ou faisan de Reeves).
Le gecko tokay et plusieurs de ses cousins.
Le cyprès de Mulanje, un des emblèmes du Malawi, estt l’un des rares végétaux à rejoindre cette annexe. 
Bien que déjà protégé, il est actuellement victime d’un trafic illégal: des arbres bien vivants abattus et vendus sous l’étiquette d’arbres morts, seul commerce normalement autorisé qui devra désormais être mieux surveillé.
Les nouvelles espèces de l’annexe I. Il s’agit des espèces extrêmement menacées dont le commerce est interdit. Ce club très privé qui ouvre ses portes à quelques nouveaux membres, dont:
La loutre à pelage lisse et la loutre naine d’Asie, chassées pour leur fourrure ou, pour la seconde, vendue comme animal de compagnie.
La grue couronnée.
L’antilope Saïga.
Le machaon swallowtail de Mindoro, papillon philippin qui fait le bonheur des collectionneurs.
La tortue de Tornier, la tortue étoilée d’Inde et plusieurs de leurs cousines vietnamiennes.
Plusieurs lézards endémiques du Sri Lanka.
Les espèces rétrogradées. Plusieurs espèces ou populations dont la situation s’est améliorée se sont vues sortir de l’annexe I pour retourner en annexe II. Parmi elles:
Les vigognes de la province de Salta, en Argentine,
Le rat architecte et le rat à grosse queue, vivant tous deux en Australie
La population mexicaine du crocodile américain
Les conséquences. Reste que ces décisions n’engagent que ceux qui les acceptent.
Comme l’expliquait précédemment la biologiste Sarah Fawler pour Heidi.news, les pays ne souhaitant pas appliquer ces directives peuvent soumettre une réserve, s’excluant alors de l’accord.
C’est ce genre de disposition, bien que rare, qui permet aujourd’hui au Japon et à la Norvège, par exemple, de chasser les baleines, pourtant classées dans l’annexe I.

Source Heidi News
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