dimanche 21 juillet 2019

Perpignan : "Le combat des Justes de France doit être une source d'inspiration"


La cérémonie a débuté à 9 h 30 ce dimanche matin au pied du monument de la résistance et de la déportation, situé dans l'enceinte du square Bir-Hakeim de Perpignan.......Détails.......



Dans la fraîcheur de la matinée et dans le silence du recueillement, une grosse cinquantaine de personnalités, élus et anonymes ont rendu hommage ce dimanche matin 21 juillet aux victimes des crimes racistes et antisémites mais également aux Justes de France. 
Ces belles âmes qui, pendant les heures les plus sombres de l'histoire française, ont tenté de sauver quelques martyrs juifs des mains du bourreau nazi. 
Derrière le micro, Daniel Halimi, président de la communauté israélite de Perpignan, a rappelé : 
"Qui aurait pu croire que la France raflerait les juifs pour les enfermer sans eau, ni nourriture, ni soin dans le vélodrome d'hiver avant de les conduire dans les chambres à gaz ? 
Des juifs pourtant eurent la chance de bénéficier de l'aide de non juifs, qui, au risque de leurs vies les sauvèrent. Ces Justes considèrent avec beaucoup d'humilité que leurs actes n'avaient rien d'héroïque, qu'ils étaient simplement humains."
Devant une pléiade d'élus comme Hermeline Malherbe, présidente du département, Agnès Langevine, vice-présidente de la région Occitanie, les députés Romain Grau et Louis Aliot, ou encore les élus perpignanais Suzy Simon et Olivier Amiel, Daniel Halimi a tenu à assurer une mise en garde quant aux récentes agressions antisémites. 
"La majorité des juifs vit  aujourd'hui en Israël et c'est au nom de l'antisionisme, un antisémitisme politisé qui n'avoue pas son nom, que l'on assassine en France des petits-enfants juifs et des grands-mères juives. 
Le combat des Justes d'hier doit être pour nos contemporains une inépuisable source d'inspiration."
Comme le veut le protocole, les mots de la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Florence Poly, ont été lus à l'assemblée. 
Une cérémonie qui s'est conclue par le dépôt de sept gerbes au pied du monument de la résistance et de la déportation. 

Diane Sabouraud

Source L'Independant
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