dimanche 21 juillet 2019

Melun : le peintre rescapé de la Shoah expose ses toiles « contre la barbarie »


« Ce ne sont que des ombres » ou encore « Matzeva », « pierre tombale » en hébreu. Tous les tableaux de Charles Goldstein évoquent la Shoah, et « ce souvenir qu'il n'a pas de sa famille exterminée en Pologne ».......Détails........



Ses peintures abstraites sont accompagnées de poèmes, « clé de pénétration » dans son œuvre. Figuratif dans ses jeunes années — il peint depuis l'adolescence —, Charles Goldstein trouve dans l'abstraction le « moyen d'aller plus loin dans ce qu'il a besoin d'exprimer ».

Les Justes qui l'ont sauvé, sa « deuxième famille »

Né en 1937, ce rescapé de la Shoah rend hommage à ses proches disparus dans ses toiles.
Il participait ce dimanche à Melun à la cérémonie d'hommage aux Justes de France devant le monument aux morts. 
Lui qui n'a pas connu ses proches considère les trois Justes qui l'ont caché et recueilli comme une « deuxième famille ».
Charles Goldstein consacre l'essentiel de son temps à son œuvre. Il passe quinze heures par jour dans son studio, et expose actuellement à Melun cent toiles récentes « contre la barbarie ».

À Melun, trente ans en tant qu'adjoint à la culture

L'artiste dédie son exposition à la mémoire de Sarah Halimi et Mireille Knoll. Cet hommage intervient alors qu'on vient de commémorer la Rafle du Vél d'Hiv.
Habitant de Melun, dont il a été pendant trente ans adjoint à la culture, Charles Goldstein est ému d'exposer dans sa ville. 
Son talent pourrait aussi avoir une répercussion sur une autre commune seine-et-marnaise : Bussy-Saint-Georges.
Car toutes les recettes des ventes de tableaux de l'exposition seront reversées à l'association présidée par Claude Windisch, qui ambitionne de construire une synagogue en dur sur l'Esplanade des religions.

Déjà 40 000 euros récoltés grâce à l'artiste pour la future synagogue

« Douze tableaux ont été vendus, ce qui représente 40 000 euros. Si on pouvait faire le double, ce serait formidable », souhaite le président de la communauté juive de Bussy-Saint-Georges.
« Nous avons revu les budgets à la baisse sur le projet. Au lieu du million d'euros dont on parlait l'an dernier, nous sommes désormais sur une enveloppe de 650 000 euros. Il manque environ 400 000 euros », ajoute Claude Windisch.

« 100 peintures contre la barbarie », à l'espace Saint-Jean jusqu'au 7 septembre. 
Entrée libre. 
Les profits liés aux ventes des toiles sont reversés à l'association J'BUSS.

Source Le Parisien
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