jeudi 27 juin 2019

La Pax americana au Proche-Orient, de Carter à Trump


Pour régler le conflit arabo-israélien, Donald Trump assume une approche différente de celles de tous ces prédécesseurs. En particulier avec son plan à 50 milliards de dollars présenté ce mercredi encore à Bahreïn. Retour sur des décennies d'intervention diplomatique américaine dans la région, de Carter à Trump.......Analyse..........



Ce plan de résolution du conflit israélo-palestinien est "l’occasion du siècle" a déclaré ce mardi Jared Kushner, le gendre et conseiller du président américain Donald Trump. 
L'idée générale de ce plan intitulé "De la paix à la prospérité" et détaillé hier et aujourd'hui au Sommet de Bahreïn est de commencer par une paix économique : 50 milliards de dollars d'investissements internationaux dans les Territoires palestiniens et les pays arabes voisins sur dix ans. Exit "l’ex-futur Etat palestinien de grand-papa", bonjour la "Nouvelle Palestine, génération prospérité". 
L'essor des richesses et des progrès, moteur et locomotive de la souveraineté politique nationale. L'argent serait donc le nerf de la paix. 
Avec, selon les Américains, grâce à de grands travaux et le développement du tourisme, la création d'un million d'emplois pour des Palestiniens englués dans une crise économique. 
Mais les Palestiniens ont dès le départ rejeté cette piste demandant avant tout un règlement politique. 


Banquier du monde

La Pax americana version Donald Trump ravive l’image "d’hyper puissance" des Etats-Unis : leur possibilité matérielle d’imposer aux acteurs de l’échiquier international une solution américaine incontournable dans un Proche et un Moyen-Orient emmêlés et sibyllins. 
Cette politique étrangère américaine du billet vert s’inspire de la vision des Pères Fondateurs américains qui ont inscrit sur le dollar "novus ordo seclorum, le nouvel ordre des siècles".  

De gendarme à arbitre

Les Etats-Unis sont arrivés au Proche-Orient après le départ des Britanniques et des Français et l’échec de Suez, en 1956. 
Leur relève au vieil impérialisme européen a été dictée par des intérêts stratégiques et idéologiques. 
Depuis la création de l’état d’Israël (1948), jusqu'à nos jours, toutes les administrations américaines se sont propulsées "faiseuses de paix". Force est de constater que le nombre de guerres triomphe. 
Les traités de paix signés entre Israël et l’Egypte (1978-79), et entre la Jordanie et Israël (1994) sont respectés. 
L’accord entre les Palestiniens et les Israéliens (1993-94) se sont transformés en une succession de batailles et de combats meurtriers avec son lot de victimes, de destructions, de rancœur et d’impasses.

Une histoire de famille

"Tu peux m'aider à être celui qui fera la paix entre Israéliens et Palestiniens ?" aurait demandé Donald Trump à son gendre Jared Kusher, rêvant sans doute de réussir là où son prédécesseur Barack Obama a échoué, et de "se voir déjà en haut de l'affiche", honoré du Prix Nobel de la paix, comme celui qu'il a battu fin 2016. 
Pour mener à bien "son plan", le Président américain a nommé des hommes fidèles, le mari de sa fille Ivana au poste de conseiller spécial chargé du Proche-Orient, puis David Friedman au poste d'Ambassadeur d'Israël et Jason Greenblatt "représentant spécial pour les négociations internationales".

La Pax americana Obama, de 2009 à 2016

Dès son investiture, le premier Président noir élu à la Maison Blanche a fait du Proche-Orient une priorité, comme quasi tous ses prédécesseurs depuis Jimmy Carter (1979). 
Barack Obama donne le ton dans un discours d’espoir "un nouveau départ", "a new beginning", le 4 juin 2009 au Caire. 
A chacune de ses interventions de politique étrangère, à l’extérieur des Etats-Unis comme dans le pays ou à l’ONU, le nouveau représentant de Washington promet un Etat palestinien à côté d’Israël, un monde sans arme nucléaire et une coopération internationale entre les peuples.  

Récompensé dès la première heure

En rupture avec l'image belliqueuse de son prédécesseur Georges Bush, Barack Obama a fait mouche auprès du jury d’Oslo. 
Un an après sa prise de fonction le Président américain se voit attribuer le prix Nobel de la paix 2009 pour avoir "créé un nouveau climat dans la politique internationale, pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de sa quête de solutions négociées".
Au Proche-Orient, l’administration démocrate essaie à trois reprises en 2012, en 2014 et en 2016 d'amener Israéliens et Palestiniens à une entente durable. Mais les négociations échouent.

Le langage de la force 

Les efforts de Barack Obama ont produit, à chaque tentative d’accord, les effets inverses de ceux recherchés : le recours aux armes comme seule solution entre Israéliens et Palestiniens. 
Tirs de roquettes de longue portée par Hamas, opération militaire israélienne "pilier de défense" sur Gaza, en novembre 2012. Deux ans plus tard, le scénario se répète : attaques, ripostes, représailles, les affrontements entre les radicaux islamistes du Hamas et l'armée israélienne se transforment en 25 jours de guerre. 
En juillet 2014, Israël déclenche "Bordure de protection" : 2 251 morts Palestiniens, 74 tués Israéliens. Benjamin Netanyahu déclare "tant que je serai Premier ministre, il n'y aura pas d’Etat Palestinien".

Succès invisible

En revanche, une diplomatie discrète de Barack Obama épaulée par la chancelière allemande Angela Merkel a permis la tenue de pourparlers entre Israël et les Palestiniens de Hamas, en Egypte. 
Ces tractations ont abouti en octobre 2011 à la libération du soldat israélien Gilad Shalit, enlevé près de Gaza en juin 2006 par les islamistes, contre la libération par Israël de 1 027 détenus palestiniens. 

Victoire diplomatique 

Privés d’avancées en droits et en liberté en Judée Samarie et dans la bande de Gaza et d’unicité, les Palestiniens vont plaider leur cause auprès des institutions internationales. 
Une habile tactique du Président Mahmoud Abbas qui conduit à une reconnaissance mondiale. 
En septembre 2015, le drapeau palestinien à trois bandes, noire, blanche, verte, ornées d’un triangle rouge est autorisé à être hissé sur les édifices de l’ONU, trois ans après que la Palestine a obtenu le statut d'Etat non membre observateur auprès des Nations unies (2012), et fait son entrée à l’Unesco (en octobre 2011, ce qui entraîna le départ des Etats-Unis et d’Israël de l’organisation onusienne pour l’éducation). 
Une victoire diplomatique palestinienne, vingt ans après les accords de paix d’Oslo entre Israël, l’OLP et les Etats-Unis. 

Première paix

Dix ans après la célèbre chanson de John Lennon "give peace a chance", le Président démocrate Jimmy Carter "donne une chance à la paix" au Proche-Orient. 
Le 17 septembre 1978, Anouar el-Sadate, Président égyptien, et Menahem Begin, Premier ministre israélien (issu du Likoud) s'entendent à Camp David sur un accord qui sera solennellement signé sur la Pelouse de la Maison Blanche le 26 mars 1979. Carter se souviendra ainsi de ces pourparlers qu'il avait facilités : "Dans les 13 jours dont nous disposions, je pense que nous avons fait du mieux que nous avons pu. 
Sadate était très courageux, il a payé de sa vie en étant assassiné comme vous le savez, par des officiers fondamentalistes de l'armée égyptienne, le 6 octobre 1981. 
Le Premier ministre Begin était tout aussi courageux car il a fait de lourdes concessions, en retirant toute présence israélienne militaire et civile de la péninsule du Sinaï et en restituant à l'Egypte le territoire conquis pendant la guerre des Six jours de 1967". 
Jimmy Carter parti, le républicain Ronald Reagan se désintéresse du sujet.  

Premières pierres

A partir de décembre 1987 et pendant un an, les Palestiniens des Territoires de Judée Samarie et de la bande de Gaza occupés par Israël depuis la Guerre des Six jours vingt ans plus tôt mènent leur première Intifada, "révolution des pierres".
En juillet 1988, la Jordanie se coupe de la Judée Samarie. 
En novembre, à Alger, l’OLP - organisation de libération de la Palestine - décrète la naissance et l’indépendance de l’Etat de Palestine. 
A Gaza, naît le Hamas, mouvement de la résistance islamique, la branche palestinienne des Frères musulmans fondée par cheikh Yassine. 

Première guerre du Golfe 

En 1990 et 1991, le Président républicain George Bush, soutenu par une trentaine d’états, conduit la guerre contre l’Irak après l’invasion du Koweït par l’armée de Saddam Hussein. Israël est visé par des missiles irakiens, l’OLP se range du côté de Bagdad. 

Première conférence internationale

Toujours en 1991, Bush père (au pouvoir de 1989 à 1993) organise le sommet de Madrid. Il réunit Israël, la Syrie, le Liban, la Jordanie avec une représentation palestinienne, l’Egypte, le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, l'ONU, la présidence de la Communauté européenne, l’URSS et les Etats-Unis. Le Premier ministre espagnol, Felipe Gonzalez, ouvre cette conférence de paix inédite. Une belle photo de famille qui accouche de difficiles sessions de pourparlers sans jamais donner naissance à la paix. 

La Pax americana Clinton, de 1992 à 2000

Il faut attendre l’élection du démocrate Bill Clinton, en novembre 1992, pour un retour de la paix américaine au Proche-Orient et une deuxième poignée de main spectaculaire, quatorze ans après celle de Sadate et Begin. Ce sont les accords d'Oslo signés entre Israël et les Palestiniens :
Le 13 septembre 1993, le dirigeant de l'OLP, Yasser Arafat, et le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, accompagnés de leurs ministres des Affaires étrangères, Mahmoud Abbas, et Shimon Peres, signent à Washington, une déclaration de principe de reconnaissance mutuelle et d’autonomie de la Palestine, sous les applaudissements de la communauté internationale.
En juillet 1994, pour la première fois depuis vingt-sept ans, le dirigeant palestinien Yasser Arafat rentre en Palestine, à Gaza.   
La même année, la Jordanie et Israël signent un traité de paix. 
Le 26 octobre 1994, dans la vallée d'Arava, au nord d'Eilat, le roi Hussein de Jordanie et son Premier ministre Abdelsalam al-Majali serrent la main du Président israélien Ezer Weizman et à son Premier ministre Yitzhak Rabin,  en présence du président américain Bill Clinton et de son secrétaire d'Etat Warren Christopher.

Retour au point de départ 

Les travaillistes reprennent le pouvoir en Israël en 1999 et Yasser Arafat, qui estime que les cinq ans d’autonomie inscrits dans les accords d'Oslo ont une fin, projette de proclamer un Etat Palestinien, le 4 mai 1999. 
Le président Bill Clinton réunit le Premier ministre Ehud Barak et le Président palestinien qui, bien que réaffirmant vouloir de la solution de deux Etats pour deux peuples, repartent des Etats-Unis sans accepter d’en finir avec la guerre. Rideau, en juillet 2000, c'est l'échec de la Pax americana de Clinton. 

Deuxièmes "pierres" 

Le lancement d’une nouvelle révolte palestinienne, la deuxième Intifada, en septembre 2000, va déchaîner les passions. 
La rébellion, bien plus musclée que la première treize ans auparavant, va dégénérer en une succession de cycle de guerres sous toutes ses formes, offensives- représailles, attentats ripostes, enlèvements- meurtres, arrestations démolitions...etc. 
Pendant cinq ans Israéliens et Palestiniens se tuent et se détruisent malgré l’asymétrie des forces et des pertes. Le Président palestinien Yasser Arafat est contraint à vivre trois ans reclus à la Muqata, à Ramallah, assiégée par l'armée israélienne. 
Il meurt en novembre 2004, en grand perdant : la création d’un état indépendant palestinien s’éloigne. 

Deuxième guerre du Golfe

Après les attentats du 11 septembre 2001 à New York et à Washington qui ont tué 3 000 personnes, le Président George Bush fils envahit l’Irak, en mars 2003, prétextant à tort que Saddam Hussein détient des armes de destructions massives. 
Les Anglais soutiennent les Etats-Unis, contrairement à la France, la Russie, l’Allemagne et l’ONU. Le 15 avril 2003,  George Bush annonce la victoire et la fin des combats.

Deuxième conférence internationale

Réunis au sein du Quartette, les Etats-Unis, l’Union européenne, la Russie et l’ONU lancent  la célèbre "feuille de route", processus de paix en vue du "règlement définitif et global du conflit israélo-palestinien et assurer la coexistence d’un Etat palestinien indépendant, démocratique et viable, et de l’Etat d’Israël dans la paix et la sécurité". Un objectif à atteindre par étapes en trois ans, d’ici 2005.
Simultanément, le "plan de paix arabe" passe presque inaperçu après son adoption le 28 mars 2002 par le Sommet de la Ligue Arabe à Beyrouth. Les 22 pays membres approuvaient ainsi la proposition du prince héritier saoudien Abdallah Ben Abdel Aziz de conditionner la normalisation des relations entre Israël et l'ensemble des pays arabes à la création d'un Etat palestinien. 

A bout de souffle 

Toutes les interventions diplomatiques américaines après l’élection de Georges Bush fils (2001-2009) ont été des fiascos. Ses dernières négociations, en novembre 2007 à Annapolis dans le Maryland, entre le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le Président palestinien Mahmoud Abbas ont abouti à une nouvelle confrontation armée. 
Les sommets entre le dirigeant républicain et ses homologues égyptien Hosni Moubarak, le prince héritier Abdallah d’ Arabie Saoudite, l’émir Al-Khalifa de Bahreïn et le roi Abdallah II de Jordanie ont eux aussi échoué.

La lignée américaine 

Les conservateurs américains, comme les démocrates, dans une moindre mesure, défendent, au Proche-Orient des combats moraux entre le bien et le mal, persuadés d’être dotés d’idéaux et d’aspiration universels destinés à s’étendre au reste du monde. 
Autre donnée géopolitique, le Moyen-Orient produit un tiers de la consommation mondiale d’hydrocarbures et concentre les deux tiers des réserves mondiales. Autre axe de la politique américaine : la protection de l’Etat d’Israël, son allié le plus fiable et solide dans la région, quelles que soient les divergences entre le protégé et le protecteur.

Les Etats-Unis engagés en Syrie, en guerre depuis huit ans

Le mouvement de révolution de l’opposition contre le régime en place en Syrie va, après trois ans de manifestations, tourner en affrontement international à partir de la fin 2014. Puissances étrangères, rebelles, djihadistes, se disputent le contrôle du territoire syrien. 
L’Iran, le Hezbollah, Daech, Al Qaida et la Russie prennent part aux combats. Une coalition internationale menée par les Etats-Unis - à laquelle participe la France - frappe la Syrie. 
A plusieurs reprises également, Israël lance des missiles contre son voisin. Selon l’observatoire syrien des droits de l’homme, 400 000 personnes ont été tuées, dont des milliers par des armes chimiques.
13,5 millions de personnes ont quitté leurs foyers et des millions d’autres ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, sans oublier les dizaines de milliers de détenus et de prisonniers disparus.  

Les Etats-Unis menacent l’Iran

Il avait promis, s’il était élu, de "déchirer l’horrible accord" de Vienne, sur le nucléaire iranien. Le 8 mai 2018, le Président Donald Trump annonce que les Etats-Unis se retirent du traité de juillet 2015 signé entre Téhéran, les USA, la Chine, la Russie, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne. 
Washington renforce son dispositif militaire, porte-avions, bombardiers dans le Golfe, en cas "d’attaque iranienne contre des forces américaines ou leurs alliés". Donald Trump rétablit de dures sanctions contre l’Iran, contre ses exportations de pétrole, ses banques, ses secteurs maritime, énergétique, et aérien. 
En 2006, le Président Mahmoud Ahmadinejad déclare "l’Iran a rejoint les pays nucléaires".
2006-2013 : Négociations internationales entre Téhéran, les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne sur la nature du programme nucléaire iranien. 
Pour contraindre l’Iran à ne pas enrichir l’uranium à des fins de prolifération nucléaire, de sévères sanctions internationales, restrictions commerciales, banquières, financières, interdictions d’exportations,  privent le pays de centaines de milliards de dollars.
En 2013, Mahmoud Ahmadinejad est remplacé par Hassan Rohani.
Un accord de principe est signé à Genève, le 24 novembre 2013. Le traité est finalisé le 14 juillet 2015 à Vienne.

Complices et partenaires 

Benjamin Netanyahu a été le premier dirigeant à féliciter Donald Trump d’avoir tourné le dos à l’Iran, "C’est un jour historique " a-t-il dit. 
Quelques mois plus tard, en décembre 2018, le Premier ministre déclarait "Israël est prêt à attaquer l’Iran à l’intérieur de la République islamique, si notre survie était en jeu". Outre leur convergence de positions sur l’Iran, le Président américain et le Premier ministre israélien affichent leurs affinités, comme jamais aucun dirigeant des deux pays ne l’avait fait. 
Le soutien inconditionnel des Etats-Unis à Israël dure depuis plus de 71 ans, mais le républicain va encore plus loin. 
"Nous n’avons pas de meilleur ami nul part" , twitte-t-il à Benjamin Netanyahu qui lui répond "Merci, Président Trump ! Nous n’avons pas nous non plus de meilleur ami que les Etats-Unis".

Les gestes accompagnent les mots

Les Etats-Unis se sont retirés du conseil des droits de l’homme de l’ONU accusant l’organisation onusienne basée à Genève d’hypocrite et de parti pris contre Israël. 
Quelques mois plus tôt, en mai 2018, allant en sens inverse des résolutions des Nations unies, le chef de la Maison Blanche a accepté Jérusalem comme capitale d’Israël et y a déménagé son ambassade, tout comme il a reconnu l'annexion du plateau du Golan par Israël, le 25 mars 2019. 
Les acolytes de Trump expliquent qu'il s'agit d'une réponse au régime iranien qui disposerait en Syrie, d'une brigade chiite de 80 000 hommes pour "libérer les hauteurs du Golan israélien".

Partialité assumée 

Quelles concessions d’Israël exigera le plan de paix de Donald Trump ? Les gages donnés présagent de l'accord le plus bienveillant qu'Israël pourrait jamais recevoir d'un Président américain. 
D'autant que l'hôte de la Maison Blanche n'hésite pas à retirer le soutien américain aux pays réfractaires à sa politique. 
Il a ainsi fermé la représentation palestinienne à Washington, cessé de payer les subventions aux réfugiés palestiniens de l'UNRWA - l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens. 
Il a également suspendu les contributions envoyées à l'Autorité palestinienne, soit au total une perte de 550 millions de dollars pour les Palestiniens. 

Source France Culture
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