lundi 20 mai 2019

Patrimoine: Des circuits pour découvrir l’histoire de la Résistance à Toulouse


Le Conseil départemental de la Haute-Garonne propose, depuis le samedi 18 mai 2019, de revisiter l'histoire de la Résistance locale dans les rues de Toulouse.......Détails........



« Ils nous avaient volé la Liberté et l’Egalité, ils n’avaient pas pu interdire la Fraternité ». 
La citation empruntée à Lucie Aubrac, extraite de son livre « La Résistance expliquée à mes petits-enfants », résume parfaitement l’esprit des circuits citoyens « Haute-Garonne Résistante ».

« Les Chemins de la République »

Dans le cadre du programme « Les Chemins de la République », le Conseil départemental de Haute-Garonne a conçu, à destination des scolaires et du grand public, différentes balades mémorielles gratuites afin de faire (re) découvrir l’histoire de la Résistance haut-garonnaise dans les rues de la Ville rose. 
Un circuit pédestre composé de 20 points d’étape.
Et qui mieux qu’Elerika Leroy, auteure de « Toulouse mémoire de rues » (guide historique des années noires et de la Résistance à Toulouse à travers les plaques de rues et les stèles commémoratives) pour nous guider dans cette marche exploratoire.

Toulouse, plaque tournante des réseaux d’évasion

La première étape nous amène au sein de l’actuel Crowne Plaza, place du Capitole. 
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’établissement qui s’appelle l’hôtel de Paris, est tenu par Augustine et Stanislas Mongelard. 
Une plaque accrochée à l’un des murs du patio rappelle les faits d’armes de ces courageux propriétaires, arrêtés puis déportés en février 1943 à Mauthausen et Dora, pour avoir caché des juifs, des résistants et des aviateurs, cherchant à s’évader par les Pyrénées afin de rejoindre l’Espagne puis l’Angleterre.
La médiatrice du musée départemental de la Résistance et de la Déportation rappelle :
Par sa position géographique, Toulouse est alors la plaque tournante des filières d’évasion organisées par Albert Lautman, professeur de philo, membre du mouvement Pat O’Leary puis « Françoise », socle important du War Office » (le bureau de guerre britannique).

Marie-Louise Dissard, rue de la Pomme

À sa tête, Marie-Louise Dissard, qui tient « A la poupée moderne », une boutique de colifichets au 40, rue de la Pomme, seconde halte de la visite. 
Cette engagée de la première heure, l’une des rares femmes à diriger un réseau clandestin, convoie plus de 700 alliés au-delà de la chaîne montagneuse.
Un peu plus loin, au numéro 11, on s’arrête devant l’appartement d’Ariane Fiksman. 
Cette intellectuelle d’origine russe, convertie au judaïsme, est l’une des figure de proue d’une branche de l’Armée juive qui recrute des volontaires pour rejoindre les maquis de Revel et de la Montagne Noire. 
Mais la Milice (dont le siège est au 3, rue Alexandre-Fourtanier, à Saint-Georges) bien renseignée, y organise une souricière et la tue en juillet 1944.

Premier acte résistant dès novembre 1940

Mais Toulouse n’a pas attendu les années 1942-1944 pour se soulever. La première action de résistance a lieu sur le toit du 13, rue Alsace-Lorraine, le 5 novembre 1940. 
Au passage du maréchal Pétain, des membres des Jeunesses Communistes lâchent des tracts appelant à la lutte contre le régime de Vichy. Parmi eux, Yves Bettini et Angèle Del Rio, qui ont donné leurs noms au parvis situé le long de l’ancienne prison Saint-Michel.

Par Mathieu Arnal

Infos pratiques :
Parcours pédestre « Haute-Garonne Résistante », du Conseil départemental de Haute-Garonne. 
Du 18 mai au 22 septembre 2019. 
Prochains circuits : jeudi 23 mai (départ du Monument de la Résistance, de 17h30 à 19h30) et lundi 27 mai 2019 à l’hôtel Crowne Plaza (17h30-19h30).
Infos sur www.haute-garonne.fr/les-chemins-de-la-republique 
Inscriptions sur http://cd31.net/resistance

Source Actu

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