mercredi 16 janvier 2019

Une nouvelle route de Judée Samarie crée la polémique.....


C’est une affaire de division et ce, à double titre. La semaine dernière, les autorités israéliennes inauguraient un nouveau tronçon, baptisé la “route 4370”. Vue de loin, c’est une simple portion bitumée de cinq kilomètres courant sur un axe nord-sud depuis Jérusalem-Est. Mais si l’on s’en approche, les raisons de la discorde apparaissent plus clairement......Détails....... 



Accès réglementé

Tout d’abord, l’accès à la route est strictement réglementé: une moitié de cette quatre voies est dévolue au trafic israélien, l’autre au trafic palestinien. 
Et au milieu est coulé un mur, terminé par une clôture, atteignant une hauteur de huit mètres. 
La raison d’être de cet axe routier n’a rien de consensuel non plus: l’artère doit surtout permettre aux Israéliens travaillant à Jérusalem mais vivant en Judée Samarie et dans le voisinage immédiat de la cité hiérosolymitaine, de rejoindre leurs maisons. 
Les usagers israéliens de cette route, dont le correspondant du Figaro a interrogé un certain nombre, évoquent avant tout un gain de temps mais aussi une amélioration en matière de sécurité. 
“La nouvelle route est sûre. Les risques d’attaque ont disparu. Avant les embouteillages étaient quotidiens. Je me retrouvais seule dans ma voiture entourée par des véhicules conduits par des Palestiniens”, a ainsi fait valoir une Israélienne. 

Apartheid? 

Le ministre de la Sécurité publique israélien, Gilad Erdan, a cependant affirmé, à nouveau relayé par le plus vieux quotidien de France, que cette route ne s’était pas faite au détriment des Palestiniens: “La route est un exemple de la capacité de créer une vie partagée entre Israéliens et Palestiniens, tout en relevant les défis sécuritaires”. 
Ce n’est pas franchement l’avis des seconds. Ahmad Majdalani, un cadre de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), a fustigé: “Tout Israélien qui croit en la démocratie devrait avoir honte de cette nouvelle voie”. 
Les détracteurs les plus vifs de la chaussée contestée font même le rapprochement avec “l’apartheid” en Afrique du sud, cet ensemble de mesures qui a longtemps divisé le pays sur une base raciale, maintenant la population noire dans des conditions dramatiques. 
Parvenue aux oreilles israéliennes, la référence a fortement déplu. 
“L’idée selon laquelle il s’agirait d’une route de l’apartheid est complètement absurde. 
L’apartheid était fondé sur des critères ethniques et raciaux”, a énoncé auprès de CNN Israel Gantz, qui dirige le Conseil régional de Binyamin, regroupant les colonies de cette partie de la Judée Samarie. 
Certes, les Palestiniens devant emprunter cette route peuvent toujours, aussi bien que les Israéliens, entrer dans Jérusalem s’ils disposent d’un permis en ce sens. 
Mais c’est aussi là que réside la profonde dissonance entre les situations respectives, a encore noté CNN car, alors que les Israéliens peuvent aller et venir à leur gré, sortant puis rentrant dans les territoires israéliens, les Palestiniens de Judée Samarie ont besoin de se faire délivrer par les autorités israéliennes un document spécial.
Rappelons que ces mesures ont été prises aprés que pendant des décénnies, les juifs aient été la cible d'attaques terroristes sur ces routes fréquentées par les deux communautés.
Certe, ce n'est pas l'idéal mais cela a le mérite de protéger la population juive.
Source Izland Bip Bip
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