mercredi 16 janvier 2019

Pour l’écrivain Mike Evans, « Al-Sissi a apporté stabilité et sécurité à l’Egypte »


Élu président pour la première fois en 2014 avec 96,9 % des suffrages, Abdel Fattah al-Sissi est réélu en 2018 avec plus de 97 % des voix. Une popularité qui ne l’a pas mis à l’abri des attaques des « gauchistes impies » et autres « relativistes moraux », dénonce l’écrivain et journaliste Mike Evans dans le Jerusalem Post.......Analyse.........



Le célèbre journaliste américain n’en croyait ni ses yeux, ni ses oreilles. « Après avoir regardé l’interview de l’émission ‘60 Minutes’ sur CBS le dimanche 6 janvier au soir, je suis resté sous le choc », écrit-il dans un éditorial publié dans le Jerusalem Post. 
« L’individu décrit par le présentateur de CBS n’est pas la personne que je connais ».
Écrivain de renom, habitué du classement des meilleures ventes de livres publié par le New York Times, Mike Evans parle en connaissance de cause. Il a rencontré à trois reprises le président égyptien au cours des 16 derniers mois pour plus de cinq heures et demie d’interviews. 
Il a en outre eu l’occasion de parler avec « des dizaines d’Égyptiens influents » qui « aiment » leur président.
D’où sa colère en écoutant le portrait d’un dirigeant qui serait responsable « des pires violations des droits de l’homme », un président aussi néfaste pour son peuple qu’un Bachar el-Assad ou un Saddam Hussein.
« Dans l’émission ‘60 Minutes’ de CBS, le président Al-Sissi a été accusé d’avoir massacré des manifestants dans ce qu’on a appelé une ‘manifestation pacifique’ ». 
Or, des commissariats de police avaient été incendiés dans tout le pays, et la situation égyptienne aurait pu finir par ressembler aux situations syrienne et libyenne si cela n’avait pas été empêché par Al-Sissi, rappelle le journaliste américain.
« La lutte contre le terrorisme est un droit humain. Si l’Égypte avait été transformée en un État islamique, comme Mohamed Morsi l’avait prévu, ou si elle était tombée dans le chaos comme la Libye et la Syrie, la guerre contre le terrorisme aurait été perdue pour les décennies à venir ».
Cela n’a cependant pas été évoqué par CBS. 
Pendant son émission, la chaîne n’a diffusé aucune interview du président égyptien et a préféré laisser généreusement la parole aux adversaires d’Al-Sissi, notamment un dirigeant des Frères musulmans et un gauchiste partisan de Barack Obama, a constaté M. Evans.
Pas un mot n’a été dit sur l’inauguration par le président égyptien, le jour même de la diffusion de l’émission de CBS, de la plus grande église chrétienne du monde musulman. 
Un événement majeur salué notamment par le président américain. « J’ai hâte de voir nos amis égyptiens ouvrir la plus grande cathédrale du Moyen-Orient. Le président Al-Sissi fait avancer son pays vers un avenir plus inclusif ! », avait tweeté Donald Trump.
Financée par le gouvernement égyptien, la nouvelle église est un « cadeau » du président Al-Sissi. 
Un geste qui en dit long sur l’ouverture d’esprit de ce dernier, malgré les nombreuses « fake news » diffusées par CBS. 
« Il n’y a aucun doute dans mon esprit qu’aucun autre dirigeant mondial n’a gagné plus efficacement la guerre idéologique contre l’islam radical », résume M. Evans.
Mais alors, quelle était la motivation de CBS ? 
Pour le journaliste américain, la réponse est plus simple qu’on ne le pense, l’émission ‘60 Minutes’ étant devenue en coutumière du fait : 
« Il est évident que la seule incitation était de calomnier le président égyptien. Pendant que je regardais l’émission, mon esprit est revenu à une autre émission de ‘60 Minutes’. C’était l’interview avec le chah d’Iran en 1976 », raconte l’écrivain. 
A l’époque, Mohammad Reza Pahlavi était accusé d’avoir arrêté des « prisonniers politiques ». 
Or, ce n’était qu’un effort désespéré de « la presse gauchiste libérale et du président américain pour affaiblir le chah, le plus solide allié musulman de l’Amérique ».
Interviewée par Mike Evans, l’impératrice Farah Pahlavi, troisième et dernière épouse du chah, avait révélé la façon dont Jimmy Carter avait fait pression sur son mari pour qu’il libère les « prisonniers politiques » et instaure la liberté de presse et de religion. 
« Après le départ des Carter, Pahlavi a dit à sa femme que s’il obéissait aux ordres, les Russes envahiraient l’Afghanistan, l’Irak entrerait en guerre contre l’Iran et une révolution islamique aurait lieu en Iran ». 
En lui donnant cruellement raison, l’histoire aura répondu à la question posée par le Premier ministre iranien, Asadollah Alam, en juillet 1962 : « Qui sait quel genre de calamité Carter pourrait déchaîner sur le monde ! ».
Une calamité dont les effets devaient continuer à se faire sentir bien des années plus tard. 
« Il ne fait aucun doute que les événements du 11 septembre 2001 sont dus à ce qu’un président et des médias libéraux de gauche ont fait à un allié musulman », analyse Mike Evans.
Or, pour le journaliste américain, l’histoire est en train de se répéter. 
« Al-Sissi a également été accusé d’être le pire président égyptien de tous les temps. C’est une invention totale. 
Il n’y a pas eu de président égyptien qui ait été un plus grand partisan d’Israël que lui. 
En ce moment, il se bat aux côtés d’Israël contre Daesh dans le Sinaï. Chaque fois que je l’ai rencontré, Al-Sissi a mentionné le Premier ministre Benjamin Netanyahou d’une manière favorable. 
Et il n’y a jamais eu un président égyptien qui ait soutenu plus fermement les États-Unis. Al-Sissi a apporté stabilité et sécurité dans son pays ».
Et de conclure : 
« Les même libéraux impies et relativistes moraux de gauche qui ont chassé le chah du pouvoir sont en activité aujourd’hui et travaillent dur pour destituer Al-Sissi. 
Malheureusement, ces gauchistes ont du mal à comprendre les questions morales. Ces humanistes rejettent les critères de base pour distinguer le bien du mal. S’il est vrai que les terroristes tuent le corps, les gauchistes libéraux, les humanistes qui haïssent Dieu tuent l’âme. 
Ils voient les djihadistes non pas comme des terroristes, mais comme des combattants de la liberté – des petits George Washington qui ont simplement besoin de tolérance et de soutien.
Ceux qui sont moralement clairs sont mis de côté sur le tas de ferraille de l’histoire tandis que le monde continue sa spirale descendante vers la destruction ».

Source Affaires internationales
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