mercredi 28 novembre 2018

Arnaque au président: un concessionnaire escroqué de 258.000 € par un faux PDG dans les Yvelines


L’arnaque « au président » est une escroquerie qui a fait des ravages dans tout le pays ces dernières années, provoquant parfois des faillites et même des suicides dans les entreprises. Deux hommes de 34 et 35 ans ont été condamnés lundi soir par le tribunal correctionnel de Versailles à des peines d’un an ferme et à rembourser la totalité des pertes de l’entreprise........Détails.........



Ils étaient jugés pour leur appartenance à un réseau de malfaiteurs spécialisés dans une escroquerie aux faux ordres de virements qui a réussi à capter 258 000 € en juillet 2015 à la société JFC Motors, qui détient la concession Jaguar et Land Rover du Port-Marly.
Tout commence cet été-là, lorsque la comptable de la société JFC Motors reçoit un coup de fil et des mails d’un homme qu’elle pense être le PDG de l’entreprise puis d’un faux avocat, Me Lombardi. 
Les deux hommes, qui sont parfaitement au courant des noms des collaborateurs et des habitudes de la société, lui racontent que l’entreprise monte une nouvelle filiale Land Rover en Belgique. 
Ce mensonge leur permet de justifier l’existence de nouveaux comptes bancaires inhabituels. 
Les escrocs insistent sur le secret qui entoure cette opération.

Des organisateurs basés en Israël

La comptable, flattée par une telle preuve de confiance de la part de son patron, respecte la consigne. Elle tente un virement de près de 350 000 € bloqué par une première banque belge. 
La seconde tentative réussit. La police belge intervient rapidement et parvient à récupérer 91 000 € avant que tout l’argent ne disparaisse vers des comptes à l’étranger.
Ces mêmes enquêteurs parviennent à tracer les flux financiers et la police française identifie Wilfried et Henry. Ils arrêtent les deux suspects en région parisienne. Wilfried passe aux aveux. 

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Ce jeune escroc assure qu’il a ouvert des comptes en banque avec des faux documents dans le cadre de création de six sociétés bidon, créées en Belgique et en France par Henry. 
Ces coquilles vides étaient destinées à accueillir l’argent détourné avant qu’il ne disparaisse vers Israël où résident les organisateurs.

« Cet homme rejette la faute sur les autres. Mais c’est bien lui qui a mis en place ce système de virement »

Le jeune homme désigne Henry comme étant son donneur d’ordre. Celui-ci occupait de manière éphémère des bureaux dans le quartier parisien de la Madeleine pour donner des apparences de sérieux. 
Henry, un peu seul devant la barre du tribunal, en l’absence de ses complices, nie tout en bloc et rejette la faute sur un troisième personnage qui aurait pris la fuite en Israël, se disant lui-même menacé par un quatrième. 
L’avocate de ce jeune homme a plaidé en faveur de la relaxe, estimant que l’enquête ne permettait pas de le mettre en cause dans l’escroquerie.
L’avocate de la partie civile Catherine Braun, peu convaincue par cette explication, rappelle que les réseaux d’escrocs dits « au président » sont très organisés et ont fait des ravages dans tout le pays, s’attaquant aux plus grandes entreprises telles que Vinci, Michelin, Intermarché… Le patron du groupe victime rappelle que cette perte financière a été un véritable préjudice pour sa société. 
« Je trouve que c’est un peu facile. Cet homme rejette la faute sur les autres. Mais c’est bien lui qui a mis en place ce système de virement », lâche le PDG. Le tribunal a prononcé un mandat d’arrêt contre Wilfried.

Source Le Parisien
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